Ces films qui, d'emblée, dès les premiers plans, nous annonce la couleur

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Ce magnifique plan fixe de 2min10 sur un fond de mélancolie signé Pietro Mascagni qui appuie l'intensité de l'absence de couleurs...saisissant !

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Un survol déroutant des paysages du Colorado avec en fond sonore un morceau joué au cor, me semble-t-il, pose l'atmosphère et la déroute du film. Kubrick sait utiliser la musique dans ses films et sait s'entourer des meilleurs, comme ici avec Herbert von Karajan.

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"Music for the Funeral of Queen Mary - March" de Henry Purcell résonne sur fond rouge, puis bleu, puis rouge puis sur Malcolm MacDowell qui nous dévisage d'un regard sadique. Travelling arrière. Verre de Moloko à la main, il nous fixe encore. Ses acolytes ont le regard vide, une hiérarchie de leur bande grâce au regard (bien vu Stan' !), celui du meneur se veut insistant, troublant, terrifiant, tandis que les suiveurs sont enchaînés dans une passivité non moins pervertie. La débauche est installée, le quartier général d'Alex DeLarge et ses droogies sera le Corova Milk Bar.

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Triste plan séquence de plus d'une minute en guise d'incipit ou de pitch, c'est selon. Un homme, William Munny creuse la tombe de sa femme, Claudia, décédée de la variole, trop tôt, beaucoup trop tôt. C'est ce que semble nous transmettre ce morceau de guitare ou de banjo empli de tristesse et de regret.

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Preuve irréfutable que Sergio Leone excelle dans un autre genre et qu'il sait y apporter son génie. Nous sommes dans la violence des années 1920 (prohibition, mafia...), pas trop loin du western vous me direz, nous en apprenons directement sur le personnage de "Noodles" et sur quelques bribes de son passé.