Ces séries qui avaient pourtant si bien commencé...

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Jusqu'à l'avant-dernier épisode de la première saison, on pouvait affirmer sans trop de peine que Heroes était une réussite complète. Entre références bien senties, arcs narratifs riches et parfaitement construits, bad guy flippant à souhait et ce qu'il faut d'intrigues politico-économiques, la série de Tim Kring était sur les bonnes rails. Las, la grève des scénaristes en 2007 ainsi qu'un éloignement de Kring pour des contrées autrement moins vertes n'ont pas aidé à garder l'éclat originel de ce diamant brut, le retour du génial créateur deux saisons plus tard n'ayant permis de sauver Heroes du naufrage. Il faut dire, le mal était déjà fait : tentative complètement ratée d'approfondissement de Sylar (méchant mais pas méchant mais en fait si méchant mais tout compte fait pas si méchant... Ouais, paye tes scénaristes lunatiques) et intrigues lourdingues autour de la Compagnie, difficile de retrouver de l'intérêt au devenir des personnages principaux qui pour certains meurent mais ne sont pas morts (ahem...).

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Je n'ai pas peur de le dire, la première saison de Prison Break est synonyme de perfection. Tout y est maitrisé de bout en bout. La course contre la montre engagée par Michael pour sauver son frère de l'exécution qui lui est promise est haletante, pleine de rebondissements, écrite à l'encre de Chine sur une toile de maître. Seul hic : Prison Break n'est pas une série mais un téléfilm de 22 épisodes qui n'avait plus rien à dire une fois la "Prison Break(ée)". L'idée d'une chasse à l'homme en guise de saison 2 était bonne, d'autant que le coup de génie des créateurs de la série a été de confier le rôle de l'agent fédéral Alexander Mahone à William Fichtner, un acteur qui sut rendre son personnage aussi inquiétant que plein de contradictions, mais l'exécution a été plombée par des palabrements sur le Cartel et ses intentions, les scénaristes ne sachant quoi faire de l'ennemi des deux frangins jusqu'à devoir remaker la saison 1 dans une saison 3 qui n'apporte strictement rien aux débats.

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Deux saisons et puis s'en va. Quelle tristesse de ne pas avoir vu la série de Bryan Fuller continuer sur sa lancée tant Pushing Daisies insufflait un véritable vent de fraîcheur au contenu de nos petits écrans. Avec sa touche burtonnesque, son charme tout aussi candide que morbide, son casting 3 étoiles, Pushing Daisies fait partie de ces séries que l'on regrettera faute d'audience Outre-Atlantique.

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La grande force de Skins a été, ne mâchons pas nos mots, son casting. Difficile de ne pas rentrer dans l'histoire de ces jeunes paumés qui vivent l'adolescence comme on respire le bonheur à mesure qu'il s'étiole sous le poids de l'indéfectible certitude que nos plus belles années sont derrière nous. "It's a Wild World", chantaient-ils à la fin de la saison 1. Les scénaristes l'avaient compris, parvenant à nous l'esquisser au gré des malheurs de leurs personnages. Et puis vint le changement de casting, Skins fonctionnant sur l'idée pourtant lumineuse et original d'un renouvellement du personnel toutes les saisons impaires. Fallait-il que les remplaçants soient à la hauteur de leurs aînés, ce qui n'a hélas jamais été le cas.

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Un avion. Un crash. Des rescapés. Une île menaçante. Une pincée de surnaturel. Des passés bien chargés. Des histoires d'amour qui se dessinent. Des haines qui s'attisent. Voilà ce qu'a été Lost, les disparus à la fin de la première saison. Un postulat certes peu original mais qui avait le mérite de nous tenir en haleine grâce à l'idée de génie de donner du poids et de la consistance aux personnages en explorant leur passé lointain ou proche. Pour ma part, j'aurai pu m'en contenter. Mais vint la seconde saison et l'intrigue sur "les autres", nous éloignant pour un temps de la part surnaturelle de l'île au profit d'un arc narratif rébarbatif et inintéressant à souhait. Une série qui finit par se perdre pour ne se retrouver que par moments, la faute à des scénaristes amusés d'ouvrir des parenthèses pour ne jamais les refermer. Le comble de la facilité, à mon humble avis.

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Faute d'audience, Twin Peaks n'aura duré que deux saisons, se terminant sur une queue de poisson aussi frustrante que mémorable. On sait pourtant que les auteurs de ce pur joyau du petit écran avaient en tête des intrigues devant s'étaler sur plusieurs saisons mais, malgré ses innombrables qualités et son statut de série culte amplement méritée depuis, la loi du marché a eu raison du désir de David Lynch à opérer un travail de résurrection. Tant pis pour nous.

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Ah, l'Amérique puritaine. Quelle belle hypocrisie. N'empêche qu'à trop vouloir se montrer avant-gardiste, Profit a fait les frais de sa trop grande avance sur son temps et ses partis pris sans concession. Cette série aurait pourtant parfaitement sa place dans le panorama des séries d'aujourd'hui, Californication ayant enfoncé des portes que Greenwalt et McNamara ont osé tout juste entr'ouvrir avant qu'on ne la leur claque au nez.

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L'une des erreurs majeures de James Cameron a été de sous-estimer l'intransigeance que le monde de la télévision est capable de déployer quand une production s'avère aussi chaotique que mal calibrée comme le fut la série Dark Angel. Ce n'était pourtant pas faute d'avoir tous les ingrédients nécessaires au succès.

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Un jour, il faudra m'expliquer comment Firefly a pu être à ce point boudé. Pour ma part, je pense que c'est là la meilleure oeuvre de Joss Whedon, et je ne peux que vous conseiller d'y jeter un oeil. Voire même les deux.

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Encore une série où l'on pourrait dire : "Ca commençait pourtant si bien...". Le concept était en effet génial : montrer les travers de notre société où tout n'est qu'apparence et décadence. Et puis, une fois le message passé, Nip/Tuck s'est enlisé dans le "toujours plus osé" mais toujours rien à rajouter. Vraiment dommage, car le casting et les guest stars ont su parfaitement tenir la baraque les premières saisons.

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Ca partait pourtant si bien... Et puis, entre caprices de néo-stars (n'est-ce pas Miss Heigl ?) et animosités sur le plateau (Isaiah Washington fut le premier à en faire les frais, la faute à des déclarations pas très classes sur son petit camarade TR Knight), la série n'aura pas "survécu" à de multiples réécritures et changements de cap. Car, même si elle continue d'être produite et diffusée de par le monde, loin est le temps où la série de Shonda Rhimes fédérait le public pour des qualités qu'il serait trop long à lister. Une chose est sûre : il est grand temps pour les pensionnaires sur Seattle Grace de partir à la retraite !

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Quand on pense qu'un incendie a mis fin à l'une des séries les plus ambitieuses jamais créées, c'est dire s'il faut parfois peu de choses pour que tout s'arrête. Production pharaonique et dégâts majeurs auront donc eu raison de Rome, cela malgré de nombreuses critiques dithyrambiques et l'adoubement de nombreux historiens. That's the way it is !

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Bryan Fuller et les séries avortées, deuxième ! Ce n'était pourtant pas faute de partir d'un point de départ extrêmement original, mais pourtant Dead Like Me n'aura duré que deux saisons, n'ayant jamais trouvé son public. Grand dommage.

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Une fois n'est pas coutume, faisons court : "les aliens m'ont tuer", voilà le drame de Sliders.

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Je me souviens des premiers épisodes. J'étais scotché. L'univers de Stargate basculait dans un ton survival-horrifique qui savait vous prendre aux tripes et rendait le devenir des personnages passionnant. Mais l'effet ne dura qu'un temps, celui pour les créateurs de faire d'Atlantis un sous-SG1 qui n'aurait jamais dû naître.

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Dragon Ball Z, c'est l'histoire d'un manga au succès phénoménal qui finit par lasser son auteur, le célèbre Akira Toryama. Seulement voilà, l'éditeur qui paie les factures n'entendait pas de si bonne oreille l'arrêt de leur vache à lait, et Toryama dût s'employer à continuer une série pour laquelle il n'avait ni l'envie ni l'inspiration. L'arc de Cell aurait dû être le dernier, même si je continue de penser que la dénomination "Z" était de toute façon déjà boursoufflée sitôt Sangoku parti conquérir les autres planètes.

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A l'inverse, Cobra est une série qui aurait mérité amplement de continuer. L'oeuvre de Buichi Terasawa est d'une incroyable richesse qui peut s'étendre sur des milliers d'arcs narratifs mais, hélas, nous n'en aurons connu que trois. Bien dommage, car Cobra est peut-être l'une des série les plus ambitieuses que le Japon ait développée ces 30 dernières années.

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Kaamelott est, quoiqu'on en dise, une série au charme insolent, pleine d'humour et de délices. Fou d'épopées comme je le suis, un pastiche sur la vie du Roi Arthur ne pouvait que me parler. Et ce fut le cas. Du moins, durant les premières saisons. Car très vite la série abandonna son format court pour des épisodes formant une sorte de gigantesque téléfilm par saison, distendant l'humour indolent et acerbe des premières heures au point de multiplier les temps morts et les passages pour le moins inintéressants. Dommage, car l'idée de changer de format aurait pu fonctionner si l'écriture du script avait su s'adapter de bien meilleure manière.

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Les Tudors, ou l'archétype de la série qui tourne très vite en rond. Ca n'avance pas ou peu, et ça tire sur les mêmes ficelles au point de rendre les effets de plus en plus éculés. Et puis, comparé aux Borgia, l'ingéniosité de la mise en scène semble pâtir de la comparaison sur de nombreux points.

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Qu'on se le dise : j'ai a-do-ré 24 Heures Chrono. Mais à partir de la sixième saison, ça commence sérieusement à tourner en rond. Je n'oublie pas les personnages secondaires de très haute volée (David Palmer en tête), mais au bout d'un moment faut savoir dire "Stop !". Et pourtant, ils viennent de remettre le couvert avec une neuvième saison. Il va se passer quoi cette fois ? Après les russes, les chinois, son propre camp, Jack Bauer va devoir se friter contre... hmm... les extraterrestres ?!

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Deux premières saisons exquises puis, on ne sait trop pour quelle(s) raison(s), J.J. décide d'apporter une touche fantastique à Alias de manière aussi maladroite qu'impromptue. C'en est même étonnant qu'il ait attendu aussi longtemps pour faire Lost vu ce qu'il a fait de cette série.

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Une série (ou plutôt un manga) qui a tiré en longueur sitôt la mort de *biiiiiiip*. La dernière partie n'apporte rien et le finale aurait dû intervenir plus tôt à mon humble avis.

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Trois... allez peut-être quatre bonnes premières saisons, et puis ça part en sucette, notamment au niveau de l'exploitation des créatures (voyez comme j'évite le spoil pour celles et ceux qui découvrent cette série !). Bref, je ne suis pas du tout convaincu par les trois dernières saisons, et m'est d'avis qu'ils auraient dû s'arrêter plus tôt ou tourner ça tout autrement.

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Bon. J'ai pas besoin d'expliquer la présence d'How I Met dans cette liste. On est tous d'accord pour dire que la fin est à *ahem*.

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Encore une série qui tourna très vite en rond malgré le bon départ et les très bonnes idées... Dur dur d'être une série télévisée ! (Jordy Stylz)

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La sixième saison part vraiment en cacahouète. Après la mort de Ritchie (ouais je spoile, mais bon, en 2015, m'est d'avis que tout le monde s'en fout de cette série !), les créateurs ont dû fumer du LSD tout en écrivant les scénarios. C'est con, parce que l'idée des Watchers, si elle avait été bien mieux exploitée, aurait pu apporter beaucoup à Highlander.

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Six épisodes seulement... Six ! J'ai été estomaqué de voir qu'une série aussi ingénieuse ne fonctionne pas et s'arrête si tôt. J'aurai payé cher pour voir ce que les créateurs nous réservaient par la suite, et je vous conseille vivement de regarder cette courte série au risque d'être frustré de ne pas voir la suite.

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Freaks and Geeks n'aura pas vécu longtemps puisque la série de Paul Feig sera annulée durant la diffusion de la première saison. NBC peut s'en mordre les doigts car les quinze épisodes diffusés par la chaîne sont plus que prometteurs. Et ce ne sont pas les trois épisodes restants quant à eux diffusés sur Fox Family qui me feront dire le contraire.

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Malgré son début tonitruant et un suspense à toute épreuve, Utopia sera annulée au bout de deux saisons. Vraiment dommage vu tout le gros potentiel du bébé de Dennis Kelly.

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A l'origine, une idée maligne qui ne pouvait pas ne pas parler à tous les amoureux de l'univers Disney. A l'arrivée, une série qui tourne en rond, ne sait plus où aller, étire sa dramaturgie jusqu'à plus soif, et frôle la sortie de route depuis la seconde saison. Il serait peut-être temps d'arrêter l'hémorragie.