« Chercher à se justifier quand on n'est pas coupable, c'est s'accuser. »

Annotation :

Les policiers font un métier sordide, les policiers ont un humour gras, les policiers ont une vie pas facile. soliPs(isme)es.

Annotation :

Le décalage crée 2-3 sourires mais, sérieusement, on dirait une sorte de blog youtube filmé avec un téléphone. Il y a même un chapitre intitulé "Simply Market", c'est dire...

Annotation :

Formellement séduisant, Prisoners questionne l'origine et la contamination du mal, mais donne raison aux pires solutions. Mystic River reste sans affluent...

Annotation :

Bay tente désespérément de nous inciter à réévaluer toute sa filmo au second degré. A peine plus malin que les personnages qu'il moque...
Et toujours plus malin que moi, qui ai payé pour voir ça.

Annotation :

Je ne suis déjà pas fan de la cinéaste, mais devoir subir des "tu la sens hein tu la sens" par un boulanger au mauvais accent marseillais...

Annotation :

à force d'être dans le retenue, on finit par ne rien donner. Anecdotique...

Annotation :

Du titre aux dialogues, le film ne cesse de répéter qu'il ne faut pas s'attacher au passé, qu'il faut savoir évoluer. Ouais sauf que tout est moins bien et que ça finit en eau de boudin, on peut regretter le changement...

Annotation :

Profondément sexiste, assez vain, le film vaut selon moi surtout pour Anna Karina, et pour une poétique autant amusante qu'agaçante.
Sinon il y a des films de Godard que j'aime hein, faut pas croire...

Annotation :

Poltergeist en coma artificiel, ou encore un film qui croit que pour faire peur il suffit de faire BOUH en maltraitant un instrument à cordes

Annotation :

Le style de Chomet est toujours aussi fort, les numéros musicaux amusants, mais quel est le but à part déprimer, dégoûter voire traumatiser ?

Annotation :

La métaphore de l'immobilisme est amusante, mais elle est filée jusqu'à l'absurde. "Il faut partir les gens maintenant..."

Un court-métrage aurait suffi...

Annotation :

Toute l'ambivalence de la bourgeoisie, virtuose pour jouer les sentiments des grands classiques mais refoulant les siens, jusqu'à la névrose.
Bon, du coup, à part quelques répliques cinglantes et le fait de voir Ingrid âgée, j'ai pas trouvé grand intérêt à ce téléfilm...

Annotation :

Beau travail de reconstitution et de défense des maisons closes, solution du moindre mal, mais c'est pas le lupanar non plus...

Annotation :

Personnages insupportables, et Canet n'a pas l'air de trop les aimer non plus ; mais quel intérêt ? A la limite si le film avait été plus violent avec eux, j'aurais compris...

Annotation :

Accentuant le côté agaçant de son 1er film, Dolan se regarde SE filmer et pastiche à l'envi ; mais "c'est pas parce que c'est vintage que c'est beau".

Annotation :

A chaud, j'ai eu l'impression d'une caricature de film intello. Avec le recul, l'objet est très intéressant. Mais il ne me fait pas oublier mon expérience de spectateur...

Annotation :

Mou du gland malgré quelques beaux moments de tension, et cette triste façon de filmer ses personnages comme pour un documentaire animalier...

Annotation :

Malgré une forme expérimentale intéressante et de belles musiques, moi aussi "j'espérais me réveiller de ce cauchemar absurde"...

Annotation :

Voir Venise mourir, et mourir.
D'ennui.

C'est marrant mais j'ai l'impression que toutes les bonnes critiques de ce film que j'ai lues étaient en fait des critiques... de la nouvelle originale. Visconti a 2-3 bonnes idées d'adaptation, mais ça ne sauve pas le film selon moi...

Annotation :

Même si quelques plans sont éclairés comme des peintures, le film est à la limite du kitsch, pesant sans qu'on ne sache vraiment pourquoi, et l'ensemble a déjà été vu plusieurs fois en mieux...

Annotation :

C'est vrai que c'est vachement compliqué comme film : est-ce que c'est une adaptation d'un mauvais jeu-vidéo ou un clip (sans danse) des Pussycat Dolls ?
Insultant pour le féminisme, insultant pour la musique, insultant pour les jeux vidéo, insultant pour le cinéma.
Zack Snyder est décidément le "kévin" ultime.

Annotation :

Du Franju plus tordu, du Hitchcock plus baroque... Mais toutes ces références ne sont qu'une peau synthétique ; en-dessous, c'est mort.

Annotation :

Hollywood est un repère de névrosés consanguins, sans déconner ??
Et cette mise en scène plate, quelle tristesse, vraiment. J'vais aussi tenter de devenir ami avec Cronenberg via internet, il a l'air tellement à la dérive, le pauvre...

Annotation :

D'habitude les grands sabots de Darren ne me dérangent pas, mais là c'est carrément des moonboots chaussées sur des stabilos...

Annotation :

Buñuel est toujours aussi bon critique de la bourgeoisie mais ici ses efforts de distanciation ne suffisent pas à dépasser l'aspect misogyne

Annotation :

Quand le cinéma asiatique copie le cinéma français chiant qui copiait le cinéma asiatique, ça donne un film joli et dépaysant, mais chiant.

Annotation :

Installant un univers riche et prometteur, Del Toro n'en fait finalement pas grand chose, comme une bombe qui n'explose pas. "Un fantasma".

Annotation :

La vieillesse est un naufrage, se sent obligé de nous rappeler Haneke. Pourtant il le dit bien lui-même : "rien de tout ça ne mérite d'être montré". Si ce n'est en faveur de l'euthanasie... (y compris de celle de Haneke, ajouterais-je si j'étais méchant, tant il est de plus en plus chiant à chaque film)

Annotation :

Superbe intro, qui laisse pressentir un drame cosmique, métaphysique. Alors qu'au final, j'ai juste du me taper un drame pesant. Le film se double auto-spoile donc : en n'étant jamais à la hauteur des promesses de l'intro, et en annonçant sa fin. Du coup, plus le film avançait, plus je m'impatientais de les voir se prendre une bonne grosse planète dans la gueule.

Annotation :

L'adultère, c'est pô bien. OK merci du message.
En plus, dans le genre amante psychotique, Glenn Close sera beaucoup plus convaincante un an après en Marquise de Merteuil qu'en coup d'un week-end...