Ciné 2018, je ne prends pas la fuite

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Dans ton cul, le monde, et pour toujours !

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Je suis émue à en crever

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suprême errance

Au fin fond d'une vallée obscurcie de tristesse, dans la lourde chaleur d'un soir d'été, se tient une ombre gigantesque et calme, à quelques centimètres d'un cours d'eau. Aucun souffle dans l'air, pas même le bourdonnement habituel des nombreux insectes, voletant dans le coin. Les pieds de l'homme à la peau de cuivre impriment sur les brins d'herbe qu'ils foulent, une marque irrévocable. Marque brûlante de haine que le Cheyenne porte comme une seconde peau. Les fourrés tremblent, un homme en sort lentement. Sa figure, rayée par des lignes obscures, ne laissait rien transparaître de bon ou d'avenant. Deux yeux sombres, comme la nuit, fixent l'indien, sans sourciller. Quelques centimètres en dessous des deux points fous, frôlant un nez droit et dur comme la pierre, tombaient les deux bras d'une moustache noire : on eut dit qu'ils cherchaient à rentrer sous terre, pour se planquer..
L'indien ne bougeait pas et fut bientôt rejoint par le capitaine. Silencieusement, ils marchent le long de l'eau, leurs épaules se frôlant parfois. Au dessus d'eux, leurs âmes, moites de sang, tournoient à pleine vitesse, coupant net les reflets du Temps.
Ils n'ont pas besoin de remuer les lèvres pour se comprendre puisque tous deux sont forgés du même matériaux.
Les multiples duels qui parcourent le film n'ont rien en commun avec le classique dégainage de flingue entre deux mecs couverts de sueurs au beau milieu d'une ville en émoi. Non. Les protagonistes d'Hostiles se battent à coup de regards, se glacent mutuellement les veines à la force des mots, et surtout, surtout, se disent beaucoup en taisant tout.
Ce qu'Hostiles réussit le mieux, en dehors de quelques scènes d'action franchement plaisantes, c'est à "placer" ses personnages et leur donner une consistance. Le réalisateur joue avec l'espace et laisse une part de choix à la nature pour qu'elle s'installe, à chaque plan, complètement dans le cadre et puisse guider, à sa manière, les protagonistes.
Plaine dégagée propice à une attaque sanglante, petite clairière moelleuse en guise de chambre nuptiale, poussière aride et sèche comme sol pour éponger la honte, autant de lieux et de matières enclins à recueillir et réfléchir les souffrances de ces êtres torturés. Mon esprit est trop faible, la colère m'a rongé - et dans les bras de la veuve aux cheveux d'or, j'essaye de retrouver la raison.

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D'une finesse assez hallucinante, et drôle en plus de ça. respect !

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Un film âpre, qui a des couilles et une ambiance incroyable. Et puis surtout, la maîtrise des plans est assez incroyable; moins dans le 'm'as tu vu' du premier, plus jouissif, tout aussi maîtrisé. Bref, j'ai adoré.

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"Tu peux pas être plus dans la merde que de Fluncher la bite de Salim jusqu'en février"

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hypnotisant de rugosité - disons que j'aurais pas aimé faire partie de l'équipage. Robert Pattinson a un très beau cou.

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L'amour énervé

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très rafraichissant.

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D'une intelligence rare.

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fun fun fun, vous avez dit fun ?

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j'me suis paumée dans la jungle Trap, je ne reviendrai pas !

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Fascinant.

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Musique, came et danse, l'association parfaite. Sauf que ce Climax, je le trouve au final un peu léger.

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mignon comme tout, et Matt Dillon me fait toujours autant kiffer !

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et la lumière fut

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sympa !

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Okay, visuellement il envoie du lourd, mais je me suis ennuyée.

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foutrement bien filmé et interprété, et la première heure est glauque à souhait.

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un peu léger, par moments.

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sympa, sans plus.

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Si le film était à la hauteur de l'affiche, nous serions en présence de l'oeuvre de l'année. Sauf que ... bof !

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m'a donné envie de revoir The Plague Dogs

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Il en fout plein les mirettes, mais c'est tout...

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Pas du tout mon truc.

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par moment, des petits éclats de grâce, mais vraiment rares...

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indigestion de peau flasque et brouillée, j'irai vomir au fond du puits

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Intro démentielle, suite un peu fadasse.

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j'ai mangé trop de kitkat balls, durant la séance, j'ai encore mal au bide !

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Irrévérencieux dans l'âme mais d'un classicisme à gerber dans la forme.