Cinéma 2019

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Les liens que tissent Zemeckis entre le petit spectacle de marionnettes et la réalité sont extrêmement lourds.

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Un peu balourd par moment, ce conte sera sans doute une des plus étranges expériences cinématographiques de 2019.

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Malheureusement ce deuxième opus n'apporte rien de neuf à la saga Rocky.

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Surdose d'explications psychologiques à deux balles, et un scénario écrit avec les pieds...

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Harassant et irritant tant Sergei Dvortsevoy semble prendre un certain plaisir à infliger des sévices à son personnage principal.

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Les préoccupations bourgeoises de ces personnages sont plutôt intéressantes, Olivier Assayas dénonce les contradictions de ce milieu, mais le film est sans doute trop répétitif dans ces différentes scènes pour emporter l'adhésion.

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L'entreprise de reconquête d'Eastwood après le calamiteux 15h17 pour Paris est un petit ratage.

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Pour une fois l'ultra formalisme de Barry Jenkins se conjugue parfaitement avec l'histoire d'amour qu'il raconte, celle-ci devient alors totalement incandescente.

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Pas antipathique, on se demandera juste si Philippe de Chauveron a une quelconque connaissance de la mise en scène.

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Les précédents films de Lanthimos étaient tous plombés par un esprit de sérieux. Ici, la cruauté est accompagnée d'un humour glaçant, rendant ce film bien plus ludique que ces prédécesseurs.

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C'est dans ces scènes de confrontation entre le père Preynat et ses victimes que le film est puissant. Pour le reste, Ozon dessine avec subtilité le portrait d'hommes blessés.

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Santiago, Italia prend aujourd'hui une dimension toute particulière, à l'heure où l'Italie refuse d'accueillir les migrants, Nanni Moretti s'insurge à sa façon.

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Après Au delà des montagnes, Jia Zhang-ke continue de réaliser de longs films fleuves s'étendant sur plusieurs années, même si Les Eternels est moins fort que le précédent, il est saisissant en terme de mise en scène et continue de parler de la Chine contemporaine.

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Même si le twist final est facilement décelable au début du film, on ne peut pas dire que ce fouillis visuel soit désagréable.

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Un film vieillot, prisonnier de son statut de film méta.

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Certains le trouveront mièvre, d'autres parfaitement ridicule ou encore totalement caricatural, mais il est aussi possible de trouver ce film magnifiquement porté par de grands acteurs et émotionnellement ravageur.

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"Sunset" porte décidément très bien son nom, cette fresque aux accents Viscontien est somptueusement sombre.

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Lindon incarne formidablement ce Casanova vieillissant, Stacy Martin est elle aussi épatante. Un beau film d'acteurs.

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"Us" nous rappelle, par la qualité de sa mise en scène et la prévisibilité de son scénario, un certain M.Night Shyamalan...

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La présupposée "bousculade" du cinéma français (Cahiers du Cinéma) est décevante, les personnages du film ne communiquant que par le biais d'incompréhensibles métaphores.

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Impossible de rester de marbre devant cette version de Tim Burton du grand chef d'œuvre de Disney.

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Le premier Simetierre était une franche réussite car il réussissait à créer une atmosphère poisseuse et angoissante. Ici, le film est plombé par la grossièreté de la mise en scène, mais au delà de ça cet objet est plat et sans saveur.

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3 heures de film c'est long, surtout quand la première partie ne consiste qu'en pleurnichements et câlins, ça démarre au bout de 40 minutes...Le problème du film est de vouloir faire événement à chaque plan, ce qui, à la longue, est éreintant.

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C'est objectivement nul, mais en même temps c'est éminemment sympathique.

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Se plaçant sous le saint patronage de Romero, Jarmusch se plante totalement tant il n'assume pas le fait que son film est une pure série Z.

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Almodovar a vieilli, fini les récits flamboyants comme La mauvaise Education ou La loi du désir, ce film est censé nous émouvoir aux larmes, mais n'y parvient pas.

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La nostalgie lelouchienne est un brin étouffante.