Cinéma 2020

Annotation :

Nous ne méritons ni Kathy Bates, ni Paul Walter Hauser, et surtout, nous ne méritons pas Eastwood.

Annotation :

Étonnant cette capacité du cinéma chinois actuel à mélanger le film de genre et le politique (Jia Zangke vient de suite en tête évidemment). La chasse à l'homme dans la société de contrôle, les essaims de flics et leurs méthodes sans limites, le tourisme de prostitution...

Il y a plusieurs moments de flottement qui surgissent sans prévenir, et qui viennent ajouter une touche de poésie inattendue : des flics en chaussures de karaoké clignotantes pendant une arrestation, ou la scène du zoo.

Annotation :

Poison dans l'eau, profit dans l'air

Annotation :

Le foufou Miike un peu moins foufou. Le combat au sabre dans le magasin dans la dernière grande séquence achève tout de même de me convaincre, et je trouve cette fin tout en douceur, avec la rencontre au passage à niveau.

Annotation :

Ça y est, j'en ai marre de ces pseudo prouesses techniques plan-séquence. J'en ai d'autant plus marre qu'on peut faire de vrai belles choses avec, mais là on sent une fois de plus que c'est souvent forcé : les coutures sont apparentes, la forme est pensée avant le fond. Alors d'accord, le plan-séquence se justifie souvent dans le film : endroits étriqués, linéaires, sens de la progression etc. Mais à d'autres moments c'est hors de propos et bancale.

La dramaturgie est catastrophique et les personnages fade : je ne ressens absolument rien quand l'un des héros se fait poignarder, c'est pas normal.

Annotation :

Je sais pas, quelque chose ne tourne pas rond dans ce dernier Kore-Eda. Quelque chose de faux, ou plutôt qui est défaillant dans l'alchimie de son écriture. Binoche est super pourtant, et tout l'arc du film dans le film est assez drôle, mais il reste ce sentiment que la sauce ne prend pas tout à fait.

Annotation :

Ni fait ni à faire, à partir du moment où chaque interaction entre les personnages est plus insupportable que la précédente, bah j'en ai plus rien à foutre. On dirait que les défauts du scénario ont été stabilotés exprès pour qu'on les voit.

Annotation :

Est-ce que Roach se rend compte de la complaisance dont son film fait preuve vis-à-vis du pouvoir? J'en doute. Que c'est faible, mou, inoffensif. Il n'y a finalement que le personnage de Kate McKinnon qui ai un tant soi peu de saveur.