(Cinéma) Les enfants à envoyer en première ligne dans une situation désespérée.

Annotation :

En plus d'être un des meilleurs Mad Max (le 3 est sous-estimé), il possède le meilleur personnage secondaire de la saga. Il n'a pas vraiment de nom et il ne dit pas un mot de tout le film. En fait, il est peut-être même muet mais ce qui compte, c'est qu'il est un équivalent jeunot à Jean-Claude Vandamme avec une boîte à musique offerte par Max Rockatansky en personne et une morsure que ne renierait pas le fils de Crao.

Annotation :

Demie-Lune.

De tous les acolytes d'Indy, c'est indéniablement le plus cool et celui qu'on aimerait tous avoir comme pote si on était môme.

Annotation :

Si vous avez cru qu'un orphelin (quoique...) handicapé, saltimbanque et champion d'origami ne pouvait pas devenir un guerrier de légende, vous savez ce qu'il vous reste à faire.
Voir et revoir ce film !
Probablement pas la dernière fois que les studios Laika se font une place dans cette liste...

Annotation :

Toute la clique. On a beau être du côté des Longevergne, on voit bien que les Velrans sont aussi des durs à cuire. Et dites vous bien que tout ce que vous avez pu trouver violent dans ce film, tant du côté des enfants que de celui des parents, c'est rien à côté de ce qu'on lit dans le bouquin. Pour rappel, dans le livre, ils chient dans la marmite d'un vieux qui leur a fait une crasse histoire de salir sa réputation et s'envoient des insultes tellement hardcore qu'on en trouverait n'importe quel battle de rap ridicule à côté... Cependant, le film bénéficie de quelques ajouts bien sympathiques visant principalement à faire de Lebrac le personnage principal, là où le roman accorde plus de place aux autres soldats de Longevergne.
Toujours est-il que l'adaptation permet à Lebrac de fuir du village en hurlant des propos anarchistes à peine masqués après avoir cassé la fenêtre de sa propre maison pour partir vivre en forêt. Et franchement, le bougre s'en sort vraiment pas mal. S'il n'y avait pas eu ces putains d'adultes, il aurait pu rester un long moment dans la nature. Alors, c'est qui la couille molle ?

Annotation :

Tout est dans le titre. Il voit les fantômes (oui, comme le gamin de Sixième sens, mais si vous croyez qu'ils ne font pas déjà la blague...) et en plus, il est pote avec eux. Et face à une invasion de zombies, il est le seul qui réagit de façon logique. Si vous avez une sorcière à psychanalyser, considérez le comme le professionnel dont vous avez besoin.

Annotation :

Cette nouvelle adaptation du roman de Louis Pergaud (ce n'est PAS un remake du film de 1962) est grandement sous-estimée et mériterait plus de fans. Même si la violence y est fortement atténuée, elle regorge de moments épiques et le pathos, vivement critiqué, marche nettement mieux que dans la guimauve de Barratier sortie une semaine plus tard. Au moins, dans celui-là, ça respire la sincérité. Les acteurs enfants sont aussi excellents que les adultes. Mais les personnages ? Parce que c'est quand même ça qu'on juge dans ce top, me direz-vous. Ils sont géniaux et le plus gros point fort du film si on arrête un peu de comparer avec le film de Yves Robert puisque CE N'EST PAS UN REMAKE ! C'est pas difficile à comprendre ! Vraiment, Tigibus est drôle, son duo avec son frère est nettement mieux exploité que dans les autres adaptations. Lebrac est très bon. Bacaillé a l'avantage d'être joué par l'acteur qui deviendra plus tard Jeffrey dans la meilleure série du monde et surtout, LANTERNE est à elle seule une raison suffisante pour que la bande de Longevergne ait sa place dans ce top. Personnage féminin créé pour le film et très peu mis en avant lors de la promo, elle est en réalité un des atouts majeurs de cette nouvelle adaptation, balançant punchline sur punchline et caillasse après caillasse.

Annotation :

Troisième et dernière inclusion d'un long-métrage du studio Laika dans ce top : le traumatisme de toute une génération, la mienne !
Putain, qu'est-ce qu'on a pu flipper devant Coraline. Surtout moi qui l'ai vu à un âge où on est même pas encore ado mais où on se dit qu'on est plus un bébé et qu'on peut pas avoir peur d'un film d'animation et...
RAAAAAAAAAH ARRETEZ CE FILM IMMEDIATEMENT !
Donc voilà, si les enfants aux quatre coins du monde se sont fait dessus en plongeant dans l'univers malsain derrière la porte, Coraline est plus forte que nous tous parce que, oui, elle flippe mais elle y va quand même et c'est elle qui affronte le monde dans lequel elle s'est fourrée. Rien que pour avoir survécu à ce qui se passe dans ce film, elle devrait se taper quinze ans de thérapie au moins.

Annotation :

Vous voulez de la baston ? Vous allez en avoir mais pas seulement.
En adaptant le roman culte de Henry Winterfield (d'ailleurs, ça serait bien qu'un cinéaste se penche sur son roman L'Affaire Caius et sa suite un jour), Nicolas Bary, réalisateur honteusement sous-estimé, en profite pour parodier certains grands films, y compris des films de guerre. On aura donc droit à des espions pas très discrets, du lancer de pommes de terre, une caricature de chef de guerre autoritaire, un traitre parce qu'il en faut toujours un (cf. La Guerre des Boutons, une fois de plus), un groupuscule de (très) jeunes activistes qui fondent un équivalent enfantin au KKK pour effrayer les voyageurs (même que ça marche super bien) et un petit génie qui fabrique des accessoires steampunk. En plus, ils savent même arracher une dent tout seul. (Vous remarquerez qu'au cinéma, si vous avez mal à une dent, la meilleure solution est toujours de l'arracher.)

Annotation :

S'il y avait des tests de débrouillardise à l'école, la gamine obtiendrait la mention Très Bien vu comment elle nargue sa tante au téléphone et parvient à s'en tirer sans éveiller le moindre soupçon.
Le petit frère est un maître de l'auto-discipline puisqu'il feint le mutisme en présence des adultes depuis la mort de ses parents. Et quand tu vois tout ce à quoi ils sont confrontés avec des adultes tellement instables psychologiquement qu'ils sont presque plus irresponsables que les enfants qu'ils essaient de protéger, tu regardes leur détermination et tu te dis
"Alors c'était ça, les 90s ? Drôle d'époque..."

Annotation :

Les personnages de Pierre et sa soeur Ana Lisa ont leur place dans ce top parce que, même s'ils ne font pas grand-chose au final (ils se font beaucoup aider), ils sont quand même plutôt débrouillards et malins. Bon le panier de pommes d'Ana est complètement inutile et l'épée de Pierre ne lui sert qu'à couper des lianes alors qu'il aurait pu passer en dessous (en plus, elle est en bois). Mais merde, ils volent ! Les autres gamins de ce top, ils volent peut-être ? NON ! Alors chut !
Ne vous fiez pas aux apparences (ni à la jaquette super moche) : ce film est formidable. J'avais peur qu'il ait mal vieilli en le rematant et, en fait, pas tellement. L'animation n'est pas très détaillée mais elle est suffisamment fluide pour que ça reste joli. Et il y a des tonnes d'idées géniales. Notamment des blagues méta avec le projectionniste que tu piges absolument pas quand t'es petit et que tu mates le DVD, forcément. Bref, je m'égare.

Annotation :

Heureusement que Sally est là pour faire avancer l'intrigue parce que le Baron a certes la méga-classe mais il est surtout doué pour prendre son temps et profiter du voyage donc sans Sally, la ville avait le temps de tomber aux mains des Turcs au moins trois fois.
Et en plus, c'est trop cool de voir comment cette petite fille est forcée de devenir la voix de la raison dans une aventure où tous les adultes agissent comme un groupe de gamins.