Cinéma bis made in Cinecitta : heroic fantasy et après la bombe

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un de ces films qui plagie Conan avec une évidente naïveté et une hilarante maladresse avec un budget de misère et un acteur calamiteux... ni pire ni meilleur que les autres, il n'est sorti qu'en VHS à l'époque, mais c'est un plagiat éhonté qui lui a valu un procès avec Dino de Laurentiis, producteur de Conan

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première incursion de Lucio Fulci dans la fantasy (plus à l'aise dans l'horreur), c'est une caleçonnade en peaux de bête sans imagination et sans intérêt qui contient les créatures les plus ridicules qui soient, et le héros (incarné par l'acteur mexicain Jorge Riveiro vu dans "Rio Lobo" de Howard Hawks) tente pathétiquement d'imiter Schwarzy

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une chose est sûre, c'est que les affiches de ces séries Z sont magnifiques, dessinées par de grands artistes, sinon le contenu de ce film parfois exploité sous le titre "L'épée des barbares", est affligeant, au budget fauché par excellence, les décors se limitent à un terrain vague romain censé figurer les temps barbares, la figuration à une poignée de pelés qui changent 10 fois de costumes en 90mn et à quelques nymphettes dévêtues... mais pourtant c'est peut-être le moins mauvais de toutes ces imitations

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on retrouve Joe D'Amato qui aura touché à tous les genres du cinéma bis, dans ce film où la platitude effarante de l'heroic fantasy italienne atteint des sommets : prenez un barbare musclé à l'oeil bovin (Miles O'Keefe, ex-Tarzan qui palpait les seins de Bo Derek, ex-SAS sans conviction), de belles filles légèrement vêtues, un méchant ignoble et ses séides vêtus de vieilles peaux de chats mal rapiécées, et vous aurez une vraie daube à l'italienne !

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une suite du même D'Amato, avec toujours Miles O'Keefe, et un affichiste qui s'est pas foulé (a repris la même expression que le 1er film)... pas vu ce film mais je crois que je perd rien...

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sorte de suite à "Sangraal", qui recycle le mythe de Siegfried avec une lourdeur consommée où un costaud aux muscles grassouillets tente aussi d'imiter Schwarzy de façon pitoyable

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encore une affiche qui en jette mais ne vous y trompez pas, c'est une sorte de compromis ridicule entre la Préhistoire et un univers de fantasy, pâle imitation de "la Guerre du Feu" de Annaud, où des barbares bodybuildés se tapent dessus sans conviction... on y voit George Eastman dans le rôle du méchant, cet acteur sera très présent dans ce type de films mais plus encore dans les post-apo

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exploité aussi sous le titre "Conqueror", c'est sans doute le plus fou, le plus incongru et le plus aberrant de ces séries Z... il recycle vaguement le roman de Rider Haggard en le mixant à une ambiance post-apo délirante où se télescopent des Amazones et des tueurs psychédéliques à masque de Frankenstein...le pire c'est que la prod où l'on retrouve Gordon Mitchell une ancienne gloire des péplums, a le culot d'engager la superbe Sandhal Bergman (la Valéria de "Conan") qui vient s'échouer dans ce monceau de nullité au surréalisme involontaire

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toujours pareil, encore des musclés en peaux de bête et des filles hypersexuées court vêtues dans un autre avatar de la mode heroico-fantaisiste... on touche le fond de la nullité

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de la fantasy qui lorgne un peu vers le fantastique dans le style du film Krull, ça pourrait être sympa mais c'est peu passionnant, dommage, on y trouve la belle Tanya Roberts

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probablement le pire de toutes ces séries Z de fantasy à l'italienne, qui au départ voulait valoriser les jumeaux David et Peter Paul, des Monsieur Muscle au physique spectaculaire, mais le résultat est calamiteux, les 2 frangins Paul sont niais, ne savent pas jouer la comédie, le scénario est incohérent, les dialogues stupides, les situations totalement en roue libre, avec quelques starlettes dénudées et quelques "gueules" du ciné américain comme Richard Lynch halluciné ou Michael Berryman (au faciès étonnant vu dans les films de Wes Craven), et bien sûr George Eastman le temps d'une petite scène...

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un collage invraisemblable qui imite "Mad Max 2" avec de l'action non-stop... réalisé par Steve Benson (autre pseudo de Joe D'Amato), c'est l'un des meilleurs films du genre post-apo grâce à son rythme soutenu et ses trouvailles imaginatives qui compensent comme souvent un budget minimaliste... les seconds rôles sont bons avec l'inévitable George Eastman, habitué des rôles de méchants barbus, Gordon Mitchell ou Moira Chen (pseudo de Laura Gemser qui fut l'Emanuelle Noire), mais le film est un peu plombé par l'acteur principal Al Cliver qui ne sait pas se battre ni jouer la comédie

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Sergio Martino (alias Martin Dolman) offre l'un des films les plus réussis si l'on peut dire du genre post-apo italien des 80's, plagiant sans vergogne "New York 1997", c'est une copie conforme au budget indigent compensé par l'imagination des décorateurs et des costumiers qui ne reculent devant aucun excès pour un visuel incroyable. Les scénaristes recyclent allègrement les recettes de la SF qu'ils mélangent à celles du western et même à celles du péplum, le résultat est donc plutôt plaisant dans son délire, avec Michael Sopkiw qui imite Snake Plissken avec conviction, et George Eastman en habitué de ce type de production fauchée

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Ruggero Deodato (sous le pseuso de Roger Franklin) passe de l'horreur au post-apo sans problème et n'a pas peur des invraisemblances... malgré un budget de misère, il réussit à trousser un condensé d'action incessante, alignant poursuites en moto, explosions, fusillades, décapitations avec des effets spéciaux ratés mais pleins de bonne volonté

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Enzo Castellari était plus brillant dans le western et le péplum, parce qu'ici, la production est anémique, furieusement indigeste à force de trop copier, et qui fonctionne sur le schéma régulier avec action, violence et acteurs sans charisme... dommage pour Henry Silva qui vient s'échouer ici

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je n'ai pas vu cette suite qui doit être du même niveau en pire, mais faut croire que le 1er a eu du succès pour que Castellari en fasse un second

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encore du Enzo Castellari qui propose les mêmes recettes éculées, avec une platitude encore plus consternante, où le manichéisme est tel qu'on sait d'avance que les bons gagneront à la fin... quelques bons acteurs viennent s'échouer ici, tels Fred Williamson (ancienne star de la Blaxploitation, mais qu'on reverra chez Rodriguez dans "Une nuit en enfer"), Venantino Venantini (découvert chez Lautner dans "les Tontons flingueurs"), et l'indispensable George Eastman...

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malgré des mutants rigolos, il n'y a pas grand chose à sauver dans cette épopée madmaxienne d'une débilité pachydermique, seul le chef maquilleur a pu s'amuser à imaginer des tronches pas croyables de mutants, et aussi le point commun avec "Mad Max 2" est que la prod a engagé Mike Preston (le chef des babas cool dans MM2) et par ailleurs excellent acteur qui ici galvaude son talent...

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encore une Terre ravagée par une guerre atomique où l'eau manque, c'est dans la lignée de "Mad Max 2", une petite production fauchée où les acteurs sont assez quelconques, mais l'ensemble est sympathique

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le genre de film ni pire ni meilleur que toutes ces séries Z, même si Martino fait moins bien que "2019 après la chute de New York", on a ici un aspect plus bourrin et quelques scènes ridicules, mais ça reste dans l'esprit de ce type de film