Cinémacchabée 2019

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Le petit film pour trentenaire parisien de début d'année. Malheureusement je ne rentre dans aucune des deux catégories. Rien d'incroyable mais de petites trouvailles par-ci par là qui donnent une vrai légèreté au film et surtout Vincent Macaigne, le boss de fin des trentenaires parisiens dépressifs, la meilleure calvitie du cinéma français !

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Franchement pas le mieux écrit, ni le plus réussi du duo, I Feel Good souffre sans doute d'un ton trop grossier, à moins que le réel ne soit finalement devenu plus comique que la fiction. Toujours est-il que le film demeure assez touchant, malgré Dujardin, ça sent le fait maison et ça, ça fait plaisir; peut être grâce aux décors et aux figurants de l'Emmaüs.

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On n'atteint pas Patt G ou La Horde Sauvage mais les westerns de Peckinpah restent toujours chouettes, pour moi le plus grand réal du genre.

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Y'a tout dans les films de John Woo, de la bromance à en faire pâlir un psy, des freeze frame et des ralentis 80's, de faux bruits de balles bien sifflants, des synthé à la Carpenter (+ des petites BO chantées pour ton karaoké du dimanche soir au Macumba) et des hectolitres de sang qui éclaboussent même l'ingé son. C'était hachement bien.

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La scène de retrouvailles au ralentit sous la pluie avec "Stand by me", j'avoue j'ai pouffé.

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Une note qui ne veut pas dire grand chose. Le film enchaîne des passages qui forcent la fascination et d'autres qui frisent le ridicule et la médiocrité. L'apogée de la bouffonnerie se situant à la moitié du film avec une mise en abyme d'une débilité rare. Et pourtant on ne peut rester indifférent, comme souvent chez Lars, il y a quelque chose de très primaire quoique pitoyable.

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Bigre, pour un premier film, c'est super bien maîtrisé et ça évite un bon nombre d'écueils. Le seul dans lequel Amirpour tombe c'est celui des références (mélange de Sin City sous Jim Jarmush mélangé à du Lynch sous sédatif, le tout avec une b.o western moderne) et qui en viennent à empiéter sur sa propre touche. Mais on peut bien lui pardonner tant le film trouve un souffle bien à lui, avec en bonus un joli noir et blanc.

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Une purge du plus bel effet.

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Une saga en phase terminale mais qui s'accroche à la vie.

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"Moi j'ai pas d'veille mère?!"

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C'est franchement drôle par moment et assez bien fichu dans le rythme mais le tout baigne dans un message d'un cynisme total, du moins ça m'a semblé cynique mais c'est peut être simplement de la bêtise pure. Quand une entreprise colossale de divertissement t'explique à coup de produits et de références pop qu'il ne faut pas se laisser manipuler et normer.

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D'une part il faut bien avouer que les plus de 4 heures passent très bien mais également qu'on a de véritables idées de mise en scène (je pense à la scène de fin bien sur mais à plein d'autres petites chose qui rendent le film d'une richesse incroyable). La première partie (la jeunesse) est peut être encore plus réussie que la seconde. Et puis on a un gros effort historique fait sur la langue, les patois... ça change de Luchini

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C'est mon prix France Inter à moi