Citations à couper le souffle...

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"Better to reign in Hell, than serve in Heav’n" (Book I, v. 264).

« Mieux vaut régner en enfer que servir au paradis » (traduction de Chateaubriand).

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« La voir mordre dans une orange était une récompense pour les dieux qui font pousser les fruits ».

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« L’amour, c’est le soleil après la pluie, et la luxure, c’est l’orage après le soleil ».

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« Déjà vous voilà timide et esclave ; autant être amoureux ».

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« Je préfère homme qui ne soit riche à riche qui ne soit homme » (V, 9).

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« C’est vrai. […] Nous vivons pour les livres. Douce mission dans ce monde dominé par le désordre et par la décadence ».

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« C’est la mort en effet qui serait son salaire. Mais l’espoir d’un profit a si souvent perdu les hommes » (Créon).

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« Plus rien ne compte
Sauf ce rire que nous aimons
Il faut savoir être bête et content ».

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« Le mal n’est jamais dans l’amour ».

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« Ainsi donc, pour écrire des œuvres littéraires […], il suffit d’être sincère ».

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"Lasciate ogni speranza, voi ch’entrate" (III, 9).

« Vous qui entrez laissez toute espérance » (traduction de Jacqueline Risset).

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« L’auteur devrait mourir après avoir écrit. Pour ne pas gêner le cheminent du texte ».

EDIT : tristement d'actualité (19/02/2016).

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« De retour dans la chambre, nous nous étions aimés (je n’en dirai pas plus, il est des moments où il faut savoir privilégier les faveurs de l’action aux agréments de la description) ».

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« Le prince des ténèbres est un gentilhomme ».

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« Pour apprécier pleinement la vie, il ne faut pas nécessairement vivre des aventures pleines de péripéties, ou pratiquer des sports extrêmes, ou avoir une vie amoureuse tumultueuse. Il suffit d’être un peu dépressif, ou très sensible […]. Alors, chaque instant de la vie, même le plus quotidien, le plus bénin, le plus infime, devient d’une intensité brûlante et parfois tellement trop intense qu’on en viendrait presque à accueillir la mort pour ce qu’elle est aussi : une délivrance ».

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« Parce que la femme nue est la femme armée ».

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« Mais qui n’aime prolonger ce moment délicieux, quand deux êtres qui ressentent l’un pour l’autre quelque inclination amoureuse ont déjà tacitement décidé de s’embrasser, que leurs yeux le savent, leurs sourires le devinent, que leurs lèvres et leurs mains le pressentent, mais qu’ils diffèrent encore le moment d’effleurer tendrement leurs bouches pour la première fois ».

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« Comme le pouvoir des rois, celui de Vénus souffre malaisément le partage » (livre III).

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« Les enfers se refont édens
c’est là leur tâche »
(Au bord de l’infini, « Ce que dit la bouche d’ombre », v. 703).

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« Je suis comme ça. Ou j’oublie tout de suite ou je n’oublie jamais ».

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« Jusqu’à présent, cette sensation d’être emporté par le temps avait toujours été atténuée par le fait que j’écrivais, écrire était en quelque sorte une façon de résister au courant qui m’emportait, une manière de m’inscrire dans le temps, de marquer des repères dans l’immatérialité de son cours, des incisions, des égratignures ».

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« Volgiti e ascolta ; ché non pur ne’ miei occhi è paradiso » (XVIII, 20-21).

[« Tourne-toi et écoute ; le paradis n’est pas tout dans mes yeux » - traduction de Jacquline Risset].

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« Je pense aussi à cette femme… Alors ma respiration devient tout à fait régulière car la tranquillité m’apparaît comme le seul bien souhaitable, dans ce monde trop méchant encore pour être capable de se libérer, d’après ce que disent les journaux » (Douze petits écrits. Le monologue de l’employé).

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« Le véritable lieu de naissance est celui où l'on a porté pour la première fois un coup d'œil intelligent sur soi-même : mes premières patries ont été les livres ».

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« Ange est le seul mot de la langue qui ne puisse s’user. Aucun autre mot ne résisterait à l’emploi impitoyable qu’en font les amoureux ».

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« Les mots ont parfois le pouvoir des trolls et ils sont capables d’abattre les dieux, ils peuvent sauver des vies et les anéantir. Les mots sont des flèches, des balles de fusil, des oiseaux légendaires lancés à la poursuite des héros, les mots sont des poissons immémoriaux qui découvrent un secret terrifiant au fond de l’abîme, ils sont un filet assez ample pour attraper le monde et embrasser les cieux, mais parfois, ils ne sont rien, des guenilles usées, transpercées par le froid, des forteresses caduques que la mort et le malheur piétinent sans effort ».

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“If you don’t think, then you shouldn’t talk” (March Hare).

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« Je tins bon, en dépit de ses larmes, suprême argument des femmes, sachant bien lorsqu’on commence à leur céder du petit doigt, tout le bras puis le reste y passe ».

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« Issue de la mélancolie, la littérature en est l’accomplissement et l’achèvement. C’est par la mélancolie qu’on entre dans la littérature. C’est par la littérature qu’on sort de la mélancolie ».

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« Les yeux ouverts dans la pénombre, je pensais à elle, à la douceur de son regard et à son nom qui avait un goût de fruit. Nous avions déjà échangé tant de signes d’attirance réciproque depuis le début du voyage, des effleurements et des regards, d’infimes déclarations d’amour clandestines et secrètes. Nous ne nous étions pas encore embrassés parce que les circonstances ne s’y étaient pas prêtées, et il était même possible que nous ne nous embrassions jamais. Qu’importe, j’aimais sa réserve parce que j’aimais ma timidité. Nous avions conscience que nous nous plaisions, nous le savions l’un et l’autre, et savions que l’autre le savait. Mais ce qui manquait encore, et qui manquerait peut-être toujours, c’était l’occasion, le moment opportun, la faveur ou la saison ».