Classement des tomes de Umineko no naku koro ni

Annotation :

Solution finale concernant l'identité du mastermind d'Umineko sous forme de confession théâtrale, il est difficile d'en parler sans spoiler les grandes réponses du novel mais je vais m'y risquer tout de même.

J'ai adoré l'histoire du mastermind narré avec subtilité par le biais de métaphores plus évidentes que les autres du novel, sans jamais dévoiler la réponse complétement afin d'éviter de donner la réponse sur un plateau d'argent au lecteur sous forme de soufflé retombé (j’appelle ça le syndrome attaque des titans). Kinzo est très touchant, Willard et Bernkastel sont plus charismatiques que jamais et le mastermind est sans aucun doute le personnage le mieux écrit de When They Cry et mon préféré d'Umineko (de très loin d'ailleurs).

Sinon comment parler de ce tome sans parler de la tea party fantastique devenu culte pour les fans d'Umineko en apportant de nombreux points de résolution et n'hésitant pas à faire de la solution, un tableau bien plus noir que ne le laissait présager les confessions.

Meilleure ost du tome: https://youtu.be/m_UHO60tkdg

Annotation :

Avec ce tome 5, Umineko repart sur les bases du roman policier en remettant sur le devant de la scène ses enquêtes et la mécanique des red truths. C'est sans contestation possible le tome le plus intéressant à ce niveau-là enchainant des red truths plus tordues les unes que les autres dans des débats épiques mais parfois un peu décevant sur leur résolution.
Les antagonistes sont enfin en place et relancent les enjeux de la saga qui semblait s’essouffler à ce niveau-là par l’absence de Béatrice.

Meilleure ost du tome: https://youtu.be/u_dgUf8VHd8

Annotation :

Première vraie claque d'Umineko après deux tomes en demi-teinte. Maintenant que toute les pièces sont établie sur l'échiquier place à une vraie intrigue avec de vrais enjeux, deux tea party touchantes qui arrivent à redéfinir votre perspective du tome, de vrais twists à faire craquer le string de ta grand-mère et de nouveaux personnages charismatiques dont l'antagoniste qui porte le tome à elle seule. Je ne parle même pas des énigmes et leur red truths des enfers.

C'est d'ailleurs le tome avec le meilleur rythme de When They Cry, chaque chapitre nous apprend quelque chose et sait rester passionnant. Le tome frôle la perfection sur tellement de passages qu'il nous ferait presque oublier les sœur chiesta qui sont...enfin vous voyez quoi.https://beato345.skyrock.com/photo.html?id_article=2961727401&id_article_media=5548515

N'oubliez pas: "les sorcières ne se réforment jamais".

Meilleure ost du tome: https://youtu.be/TSsXs9Ua7KY

Annotation :

Tome injustement mal placé dans la plupart des classements que j'ai pu découvrir sur SensCritique, la faute le plus souvent à un rythme trop lent et un décalage trop important avec le reste du novel.

Pour ce qui est du décalage, je me dois de reconnaitre que le tome brise l'immersion en huis-clos de la saga même si l'ambiance n'a jamais été la pierre angulaire de la série. En revanche, j'ai du mal à voir les vrais problèmes de rythme dans ce tome surtout si on le compare au premier tome très introductif et au second franchement pas terrible. J'ai même préféré la première partie au reste qui développait avec brio le personnage assez apathique en façade d'Ange.

Malheureusement, la seconde partie se perd dans un mauvais mélange de scènes presque cartoonesques ridiculement exagérés aux twists prévisibles et aux scènes dopés à la testostérone censés rallonger le tome avec une artificialité énervante qui représentait déjà une sacrée plaie dans le second tome.

Les deux tea party sont excellentes cela dit en apportant un vrai point final à l'intrigue des questions et se situe probablement dans mes passages préférés du novel (sauf le dragon parce que wtf).

Meilleure ost du tome: https://youtu.be/1C-f44fGQGE

Annotation :

Ultime tome d'Umineko et véritable conclusion au propos du novel dans un festival de combats épiques au fan service complétement assumé.

Les combats sont très sympas à suivre et la musique les subliment parfaitement (notamment le combat entre les deux plus puissantes sorcières pour ne pas spoiler). Le propos de l’œuvre émerge enfin et donne du sens au sept tomes précédents. Cela dit, je trouve qu'il reste un problème au niveau de la façon dont est amené cette thématique. Ryukishi07 a un avis trop tranché concernant la question finale et cela se ressent dans l'ultime choix qui n'est au final qu'un choix bonne fin /mauvaise fin et c'est un peu dommage parce que personnellement je ne suis d'accord avec la thématique que dans une certaine mesure (ou à un certain degrés, ceux qui ont déjà lu ce tome me comprendront). L'ironie c'est qu'Higurashi avait déjà reussi là où Umineko a échoué : là où Umineko rétropédale en montrant ses personnages comme des "enfoirés mais en vrai pas tant que ça parce que magic ending" sans qu'on ait forcément l'envie de voir les personnages d'Umineko comme des gens biens; Higurashi faisait en sorte que le lecteur ai veritablement envie que ses personnages ne le déçoivent pas car ils étaient bien plus (et mieux) développer.

Cela dit, la fin est sublime (c'est un euphémisme) et conclut à merveille la saga.

Meilleure ost du tome: https://youtu.be/gXv-h5WIMms

Annotation :

Le tome le plus décevant pour ma part au vue de sa popularité dans les classements et oui j'ai osé le mettre derrière le tome 2 d'Higurashi alors pourquoi?

Umineko et plus particulièrement When They Cry sont avant tout des sagas qui se démarquent par la façon dont est distillé leur solution au fil de l'intrigue. Higurashi utilisait cette narration pour instaurer une ambiance oppressante prenante et Umineko se servait de cette narration atypique pour étayer un propos que je ne spoilerais pas en opposant la magie au "réel" et par le biais de métaphores fantaisistes. Le problème avec cette narration propre à Umineko, ce sont les combats et ce love trial qui me laisse toujours de marbre malgré la métaphore plutôt bien pensé.

Rajouter à ça le déchéance d'Eva-Beatrice, les passages avec George et Jessica, deux personnages pas très intéressants à cause de leur manque de profondeur, le fait que Béatrice ne soit que très peu présente, la red truth finale qui donne quasi-explicitement la solution et l’énigme de fin pas très originale par rapport au reste et dont tout le final dépend.

Je tape un peu sur ce tome mais je l'ai globalement plutôt apprécié cela dit, Erika Furudo est tout bonnement excellente, les musiques sont toujours au niveau et le duel Kanon/Shanon est superbement mis en scène mais subsiste le regret de ne pas avoir eu une claque dans la même veine que le tome 6 d'Higurashi d’où ma déception.

Meilleure ost du tome: https://youtu.be/y_ylNrVEvzY

Annotation :

C'est un peu le "dix petits nègres" du pauvre pour adolescents que l'auteur s'est forcé d'étirer pour rentrer dans son format. Ce n’est pas mauvais mais terriblement long avant le dernier quart qui rehausse tout juste le niveau sans parvenir à faire oublier le reste. Il a cependant le mérite d'introduire la plupart des éléments d'Umineko même si cela dilue pas mal le rythme. Un gros mouai.

Meilleure ost du tome: https://youtu.be/lY2SduQhwYI

Annotation :

C'est probablement le seul tome de WTC que je n'ai pas apprécié (miskine Ciconia je t'avais oublié) parce que dans sa substantifique moelle qu'est-ce que ce tome 2? Une réplique galvaudé du tome 1 sur lequel on a rajouté des red truths pas forcément nécessaires vu la facilité qu'on a pour résoudre les énigmes, des sabres lasers, des chèvres go muscu, des romances japoniaises et deux tea party catastrophiques.

C'est un épisode de stagnation qui combine tout ce qu'Umineko a de pire. Heureusement le tome 3 est là pour rattraper le tout.

Meilleure ost du tome: https://youtu.be/fAKkw71ff3U