Collection Dynasty Warriors (et ses clones)

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Ce jeu est un genre de Virtua Fighter plutôt sympa. Même s'il n'est pas un musô, je tenais à le placer tout de même dans cette liste.

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Le Dynasty Warriors qui servira de base à toute la licence. Concrètement, tous les épisodes suivants ne seront que des déclinaisons vaguement modifiées et améliorées de l'épisode 2.

Son game design est tellement solide qu'aujourd'hui encore il fait son petit effet. Alors certes les environnements sont assez pauvres, la caméra un peu contraignante et les animations très raides, mais le gameplay est quasi irréprochable. Les champs de bataille gigantesques, les duels contre les généraux, les événements surprises qui peuvent renverser le cours d'une bataille, les positions ennemis à neutraliser... À partir du moment où l'on apprécie le concept, il devient difficile de lâcher le pad.

Mon seul reproche concerne sa difficulté. Il est dommage d'être obligé de passer régulièrement en free mode pour augmenter son personnage de niveau. Très vite, notre personnage est trop faible pour être efficace sur le champ de bataille et se fait pulvériser par les mobs trop puissants. On est donc obligé de refaire les niveaux débloqués pour pouvoir avancer. Si cela augmente drastiquement la durée de vie, il faut admettre qu'il en est de même pour la lassitude. L'amusement dans Dynasty Warriors 2 ne tient qu'à un fil et bloquer le joueur à intervalle régulier et l'obliger à refaire ce qu'il a déjà fait n'est clairement pas une bonne idée.

Cependant, Dynasty Warriors 2 met en scène une bonne dizaine de personnages dans sept batailles historiques de la Chine médiévale et c'est un plaisir que les fans de beat'em all auraient tort de bouder. Cette licence s'adresse clairement à un public de niche, mais il serait dommage de ne pas essayer au moins une fois cette expérience atypique.

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Objectivement, Dynasty Warrios 3 est meilleur que son prédécesseur. Il est plus beau, plus varié, plus long et mieux terminé. Le feeling des armes est bien plus agréable et les collisions moins foireuses. On prend bien plus de plaisir à combattre et à progresser dans les champs de bataille.

Pourtant une chose m'a frappé d'emblée dès le premier niveau : la difficulté a été revue à la hausse. Les ennemis tapent plus dur, ils sont plus réactifs et usent très souvent de combos et de musou. Les mobs les plus puissants comme les gardes peuvent littéralement vous pourrir la vie si vous ne faites pas attention. Idem pour les archers qui seront votre pire bête noire. Heureusement, le jeu introduit un système d'équipement vous permettant de sélectioner des items et des armes améliorant vos statistiques. Cela ne dispense pas de leveler en free mode, mais c'est une bonne idée pour limiter le farming des upgrades.

Globalement, Dynasty Warriors 3 est presque une copie conforme du 2, avec les mêmes tares : caméra foireuse, clipping abominable, raideur des déplacements, répétitivité... Mais en réalité, on est en présence d'une version augmentée de Dynasty Warriors 2, avec plus d'ennemis à l'écram, plus de personnages jouables, plus de missions et un mode deux joueurs. La différence est bel et bien là, mais le concept est tellement le même que le 2 en devient dispensable.

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Dynasty Warriors 3 - Xtreme Legends est un add-on stand alone de Dynasty Warriors 3. Le disque rajoute juste du contenu supplémentaire. En outre il est possible de jouer le contenu du 3 en transférant les données vers le Xtreme Legends. Ce genre de pratique marquera le début d'une longue histoire d'amour entre Koei et le recyclage. Néanmoins, la possibilité de jouer d'autres personnages comme Lu Bu fait rudement plaisir.

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Un jeu largement sous-estimé qui peut essentiellement plaire aux férus de musô. On y retrouve toutes les qualités d'un Dynasty Warriors sur console de salon, mais aussi tous les défauts.

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Un très bon musô qui renouvelle enfin l'expérience proposée par Koei. Rien de révolutionnaire, mais le jeu se permet d'être un poil plus tactique qu'à l'accoutumée et il faudra cette fois prêter une oreille attentive aux ordres et aux alertes sous peine de perdre salement la partie. Revers de la médaille, il faudra parfois recommencer plusieurs fois une bataille pour la connaître par cœur et ainsi prévoir à l'avance les événements.
Parmi les petits ajouts qui font plaisir, on notera les niveaux confinés que l'on parcours en solo. Ces séquences assez ardues se présentent comme des labyrinthes qu'il faut résoudre le plus rapidement possible en se frayant un chemin au milieu d'ennemis qui réapparaissent à l'infini.

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Vaguement testé et pas du tout apprécié. Le jeu n'est pas traduit en français, on doit du coup se taper l'interface en anglais et pour un Empire c'est gênant dans la mesure où l'on passe beaucoup de temps à lire dans des menus. Pire encore, le gameplay des combats est tout sauf satisfaisant. Les armes n'ont aucun feeling et les ennemis sont peu convaincants. Pour couronner le tout, le jeu se permet d'être moche. J'essayerai peut-être de pousser un peu plus loin histoire d'être sûr de mon opinion, mais à chaud, je trouve qu'il craint.

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Probablement le meilleur musô de toute l'histoire des musô !

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Bleach Soul Resurreccion fait un peu peine à voir. On sent pourtant la bonne volonté des développeurs de proposer aux joueurs une alternative aux sempiternels jeux de versus fighting. Il s'agit d'une beat'em all de masse à la Dynasty Warriors, mais dans l'univers du second arc de Bleach, c'est-à-dire celui mettant en scène la guerre entre les Arrancars et la Soul Society. A première vue, le jeu a l'air d'être plutôt bon.

Les combats sont dynamiques, fluides et incontestablement, tous les personnages sont agréables à utiliser. Au nombre de 21, les combattants offrent au joueur une expérience différente. Ils ont tous le même schéma d'attaques (longue portée, courte portée, Ignition), mais chaque personnage est doté d'attaques et d'animations inédites propres à leurs capacités montrées dans le manga. Il est dommage que l'on retrouve quatre version de Ichigo alors que d'autres personnages auraient eu leur place, mais peu importe, l'intention est là et on ne peut que se réjouir de voir la bienveillance des développeurs envers l'œuvre originale.

Plusieurs modes de jeux s'offrent au joueur. Un mode histoire pour chaque personnage ainsi qu'un mode défis où le jeu convie à refaire certaines maps avec des conditions particulières et une nouvelle configuration des ennemis. Réussir ces missions facultatives permet de débloquer des galeries et les voix des personnages. Un peu frugal comme contenu, mais il faut s'en contenter. Refaire les niveaux permet aussi de faire du leveling. A la fin de chaque niveau, le joueur se voit attribué un score à la hauteur de ses performances qui lui rapportera des points qu'il pourra dépenser dans un gigantesque sphérier inspiré de Final Fantasy X. Une bonne idée en apparence, mais dont la fonction de cache misère se révèle bien vite.

En effet, rapidement, le joueur subit la répétitivité du jeu en pleine poire. Avant même de boucler tous les scénarios, l'ennui risque déjà de pointer le bout de son nez. Ce n'est pourtant pas faute de les avoir raccourci au maximum ! Alors on se dit que l'on va améliorer les personnages et faire les missions annexes, mais rien n'y fait. Le jeu manque cruellement de contenu et la montée de niveau est trop lente. La vérité saute alors aux yeux : la durée de vie relativement longue du jeu n'est que pur artifice, elle ne repose que sur la répétition et le fait de faire et refaire les mêmes niveaux en boucle. Dommage, on n'était pas loin d'un bon beat'em all !

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Imaginez Dynasty Warrios capcomisé. Vous voyez le tableau ? Plus de spectaculaire, plus de boss, plus de patate, plus de char-design à la limite du mauvais goût ! Devil Kings, c'est complètement ça.

Cependant, Devil Kings va plus loin que Dynasty Warriors en terme de gameplay. En effet, la jouabilité est bien plus souple, fluide et dynamique. La caméra ne pose pas de vrai problème (ENFIN !) puisqu'elle est contrôlable à l'aide du stick droit. On a droit à 12 personnages jouables et chacun d'entre eux offre un gameplay particulier (notamment Lady Butterfly et ses deux pistolets). La particularité la plus notable de Devil Kings vient de son système d'attaques spécial qui donne aux combats un rythme très appréciable. En appuyant sur triangle, on effectue une attaque qui étourdie les ennemis qu'il faut ensuite se dépêcher d'attaquer pour marquer des points, profiter de leur faiblesse temporaire et emmagasiner de la puissance pour remplir une jauge permettant de lancer des attaques surpuissantes.

Les champs de batailles mettent en scène quelques événements, comme des embuscades, des poursuites en cheval, ou des attaques de Stomp, sorte de quadrupèdes géants ressemblant étrangement aux TBTT de Star Wars. De nombreux combats de boss sont à prévoir et tous donnent du fil à retordre.

Le seul véritable problème de Devil Kings, concerne la gestion du champs de batailles... qui est proprement inexistante. Ce qui faisait le sel de Dynasty Warriors, c'était l'obligation de devoir gérer l'évolution de la bataille en portant secours aux unités, ou en s'occupant de zones précise. Voir les troupes avancer vers un même objectif avait quelque chose d'épique. Dans Devil Kings, tout ça n'existe plus. Les alliés sont inutiles, ne bougent quasiment pas, son incapables de tuer le moindre mob et peuvent crever sans que cela ne fasse basculer la balance en faveur de l'ennemi. Le joueur est seul contre tous.

Pourtant, Devil Kings est un bon jeu car il propose un contenu largement moindre qu'un Dynasty Warriors mais présente une plus grande finition à tous les niveaux. Plus beau, plus dynamique, plus agréable. Chaque personnage est pertinent et chaque map a sa personnalité. Une sorte de Dynasty Warriors en mieux en somme.