Copier-Coller : Ces chansons qui se ressemblent étrangement.

Annotation :

Taxman (1966) des Beatles
https://www.youtube.com/watch?v=Maz9ddxEQnM
VS
Start ! (1980) de Jam
https://www.youtube.com/watch?v=fdSqpT6gfDU

Les anglais parlent aux anglais. A la question avez vous procédé à un pompage en règle du "Taxman" des Beatles, Paul Weller répond de manière goguenarde que c'est possible, un petit peu quoi. Il n'en éprouve en tout cas absolument aucun scrupule, arguant que George Harrisson s'était lui même fait prendre la main dans la sac avec un titre des Chiffons durant sa carrière solo (mais j'y reviendrai). Pas terrible comme excuse, on se croirait presque dans une cour de récré, genre j'ai le droit de copier puisque lui il a copié une fois gnagnagna gnagnagna... C'est d'autant moins élégant lorsque l'on s'aperçoit de la proportion du plagiat ; le riff de guitare est en tous points identique et la ligne de basse de McCartney est reprise note pour note dans le titre des Jam, c’en est presque grossier même. La différence aussi est que le quiet beatle avait payé monnaie sonnante et trébuchante son inconscient larcin, et pas qu'un peu même, alors que la bande à Weller s'en est sortie blanche comme neige, George n'ayant jamais entamé de poursuite à son encontre. Reste que la chanson plagiaire est bonne quand même. M'enfin, un peu de classe ne nuit jamais.

Taux de pompage : 80%

Annotation :

Bombay Calling (1968) de It's a Beautiful Day
https://www.youtube.com/watch?v=jEKg9qyEQmw
VS
Child In Time (1970) de Deep Purple
https://www.youtube.com/watch?v=PfAWReBmxEs

Deep Purple est un groupe britannique considéré comme l'un des pionniers du hard rock. Il est notamment connu pour des titres tels que "Smoke On The Water" et "Child In Time". Ce dernier titre fut d'ailleurs plus qu'inspiré par un obscur morceau du groupe californien It's a Beautiful Day paru en 1968 : "Bombay Calling". Cette version était d'ailleurs elle-même une reprise d'un morceau instrumental composé par Vince Wallace en 1962.

Ian Gillan, le chanteur du pourpre profond ne se cacha même pas de cette inspiration et avoua même l'emprunt de la ligne mélodique de l'orgue lors d'une interview en 2002 : " Il y'avait cette chanson, "Bombay Calling", par un groupe appelé It's a Beautiful Day. C'était frais et original. Quand un jour Jon l'a joua sur son clavier, ça sonnait bien, et l'on s'est dit que l'on pourrait jouer autour de cette ligne de clavier, l'a changer un peu pour créer quelquechose de nouveau en s'aidant de cette base. Mais en fait, je n'avais jamais entendu le "Bombay Calling" original ". Le titre devint ensuite une chanson de protestation contre la guerre au Viêt-Nam avec le succès que l'on connait.

Le plus étonnant dans l'affaire est que l'auteur original de la chanson n'obtint jamais gain de cause devant la justice pour ses accusations de plagiat, et ce en dépit de l'indubitable emprunt fait à son titre et des aveux de Ian Gillan.

Taux de pompage : 60%

Annotation :

We Used To Know (1969) de Jethro Tull
https://www.youtube.com/watch?v=EgO7MamJnqM
VS
Hotel California (1976) des Eagles
https://www.youtube.com/watch?v=Yyy4yaVwsv0

Au début des années 70 un groupe encore confidentiel du nom de The Eagles tournait en première partie de Jethro Tull, un groupe anglais formé dans la seconde moitié des années 60 à la sonorité originale ; mélange audacieux de rock progressif, de folk et de musique médiévale dans lequel la flûte est par exemple un instrument majeur. Dans le répertoire joué par les Britanniques durant leurs concerts se trouvait notamment "We Used To Know", sorti en 1969 sur "Stand Up". Arrivé à ce point de l'intrigue il me semble important de signaler que les jeunes membres des Eagles sont dotés d'oreilles. Qu'ils s'en servent. Qu'ils entendent donc forcément "We Used To Know" à chacune des représentations.

Propulsé par leur tube "Take It Easy" en 1972, les Eagles deviennent dés lors plus populaires que Jethro Tull (à défaut de Jésus) et cessent donc de jouer en première partie. De succès en succès, les Américains arrivent en 1976, année de leur carton mondial "Hotel California", devenu un classique incontournable de la musique populaire de l’après guerre. Arrivé à cette étape il convient de rappeler que les Aigles ont de la mémoire. Qu'ils s'en servent. Et qu'ils s'en sont forcément inspirés pour composer leur hit. La progression d'accords est similaire (8 accords de rang), la mélodie vocale des premières mesures sonne également de manière similaire. Etrange étrange n'est ce pas?

Alors certes il ne s'agit pas d'un plagiat à proprement parler, mais il ne peut s'agir non plus d'une coincidence magique. Tranchons donc pour la très forte inspiration de "We Used To Know" sur "Hotel California". D'ailleurs je ne l'ai pas signalé auparavant mais les membres de Jethro Tull étaient également dotés d'oreilles. Pas dupes, ils reconnurent la similitude entre les deux titres aussi. Mais plutôt que d'accuser les Eagles de plagiat éhonté, ceux ci préférèrent prendre la chose comme un hommage à leur titre. Une attitude qui ne manque pas de noblesse quand on sait le paquet de blé qu'il y'avait à se faire.

Taux de pompage : 40%

Annotation :

She's Electric (1995) de Oasis
https://www.youtube.com/watch?v=3dUV4VAr9lk
VS
The Ugly & The Beautiful (2004) du Real Tuesday Weld
https://www.youtube.com/watch?v=oztczY5upRI

Les temps changent, Noel Gallagher était plus habitué à jouer le rôle du plagiaire que du plagié, ou du moins de l'habile faussaire en mélodies et riffs en tous genres. Voici l'arroseur arrosé en 2004 quand les "surcils brothers" se firent chaparder bien comme il faut la mélodie de "She's Electric" paru sur l'album "What's The Story Morning Glory" en 1995 pour une version vaporeuse et ouatée concoctée par The Real Tuesday Weld en 2004. La similitude est très troublante. Sans doute conscient de ses multiples emprunts à ses prédécesseurs, Noel accusa reception du potentiel plagiat sans sourciller, du moins pour ce que j'en sais. Peut être n'en a même t'il jamais eu connaissance d'ailleurs. Peu importe, accordons lui le rôle de grand seigneur pour l'occasion. Au passage, il avait d'ailleurs réussi à placer une petite ligne mélodique du "Wonderboy" des Kinks sur son propre "She's Electric" le taquin, alors manquerait plus qu'il la ramène.

Taux de pompage : 60%

Annotation :

I'm Ready For Love (1966) de Martha Reeves & The Vandellas
https://www.youtube.com/watch?v=7HlEt4XJVFA
VS
Lust For Life (1977) d'Iggy Pop
https://www.youtube.com/watch?v=HuBU3pzy7is

Il existe de grosses similitudes de rythme entre le titre motown de Martha Reeves et le rock de l'iguane, devenue fameuse pour son ouverture rythmée très dansante. Cependant, la ressemblance la plus frappante concerne la ligne de basse rebondissante, qui est reprise telle quelle dans "Lust For Life" sans plus de cérémonie. Certains pourraient penser que ce n'est qu'une ligne de basse après tout, et que beaucoup de groupes ont quelquefois eu recours à ce genre d'emprunt (Par ailleurs ce motif de basse très apprécié figure dans bien d'autres titres) Ce ne serait pas faux, sauf qu'ici la basse est prédominante et agit presque en qualité d'agent mélodique, c'est elle qui met les deux titres sur les bons rails. Et dieu sait qu' Iggy s'y connait bien en matière de rail. En matiére de ligne aussi d'ailleurs. Dont Acte.

Taux de pompage : 40%

Annotation :

Father & Son (1970) de Cat Stevens
https://www.youtube.com/watch?v=b-7c4VNGOgU
VS
Fight Test (2002) des Flaming Lips
https://www.youtube.com/watch?v=jcFKlEfu_eU

The Flaming Lips est un très bon groupe, c'est une certitude. Et "Yoshimi Battles The Pink Robots" est un très bon album également, pas de doute. Cependant une chanson en particulier vint mettre à mal les qualités d'inventivité et de probité du groupe. En effet, "Fight Test" sorti en 2002 sur l'album précité contient une très forte ressemblance mélodique avec le fameux "Father & Son" du chat barbu. Pourtant, avant d'entrer en studio pour enregistrer sa nouvelle composition, Wayne Coyne, le chanteur du groupe, jura ne s'être jamais rendu compte de la similitude. Une évidence que ses collègues et le producteur lui signalèrent néanmoins. Et c'est là que le bât blesse, malgré la prise de conscience des membres du groupe, ceux-ci sortirent finalement le titre en single en passant outre l'avis de Cat Stevens et de sa compagnie. Une précaution que le groupe n'aurait pas du prendre à la légère, car il était dés lors évident que ceux-ci intenteraient un procès pour plagiat. Ils le firent. Et ils obtinrent 75% des royalties de "Fight Test". Wayne Coyne, sans doute sincère, se confondit en excuses par la suite auprès de l'auteur lésé. L'histoire ne dit pas si Cat Stevens lui repliqua "You're still young, that's your fault, there's so much you have to know..."

Taux de pompage: 75%

Annotation :

The Last Time (Andrew Loog Oldham Orchestra Version, 1966) des Rolling Stones
https://www.youtube.com/watch?v=MKC5cdGBY04
VS
Bitter Sweet Symphony (1997) de Verve
https://www.youtube.com/watch?v=1lyu1KKwC74

L'une des plus grosses affaires de plagiat de l'histoire de la musique, qui fit couler beaucoup d'encre à la fin des années 90 et qui rapporta encore plus de gros sous à Mick Jagger et sa clique.

"Bitter Sweet Symphony" sort en 1997 et devient alors un carton mondial instantané qui passe en boucle sur toutes les ondes, et qui propulse les membres du groupe anglais The Verve, jusqu'ici peu connu hors des frontières de la Grande-Bretagne, au rang de stars planétaires, notamment le chanteur Richard Ashcroft.

Cependant, un hic vient rapidement s'inviter dans la danse pour obscurcir toute cette gloire ; une histoire de sample non autorisé. Le sample en question provient d'une obscure ré-orchestration d'une chanson des Stones sortie sur un album du producteur des cailloux, Andrew Loog Oldham, en 1966. Apres écoute, le plagiat est absolument indéniable tant la puissance du titre de The Verve est dûe en grande partie à l'orchestration magistrale des violons qui parcourt du début à la fin le tube de Ashcroft et sa bande et qui est tirée de la version instrumentalisée du "Last Time" des Rolling Stones.

Suite à un procès retentissant et au long cours, la justice décide finalement de créditer la chanson : Ashcroft, Jagger & Richards, et d'accorder tous les droits d'auteur à Mick Jagger et Keith Richards, qui n'en demandaient pas tant, et qui profitèrent de l'aubaine pour se payer des putes et de la drogue à gogo grâce à ce bonus inattendu (enfin peut-être).

Une bonne leçon pour Richard Ashcroft en tout cas, ça lui apprendra à bousculer tous les gens dans la rue comme des merdes... malpoli !


Taux de pompage : 60%

Annotation :

Norwegian Wood (1965) des Beatles
https://www.youtube.com/watch?v=79uBB4anxbE
VS
Fourth Time Around (1966) de Bob Dylan
https://www.youtube.com/watch?v=_RIFh9lSLC8

Un sujet épineux que ce copier-coller. Chronologiquement il ne fait aucun doute, Bob Dylan semble s'être inspiré du "Norwegian Wood" des Beatles afin de composer son "Fourth Time Around" puisque Rubber Soul sort une année avant Blonde On Blonde. Mais les choses ne sont pas aussi simples qu'elles semblent l'être. En effet, lorsque l'on fit remarquer à Bob Dylan la ressemblance indéniable entre les deux chansons, celui-ci rétorqua que c'était Lennon qui s'était sans doute inspiré de sa propre composition lorsqu'il lui joua en privé lors d'une visite des Beatles en 1964, mais qu'il enregistra et fit paraître sa version avant la sienne. Lennon de son côté a toujours cru que "Fourth Time Around" était une parodie de sa chanson et avait même cru y percevoir un message d'avertissement satirique de la part de Dylan à son encontre concernant l'emprunt qu'il faisait à son style. Il n'est pas inutile de rappeler que John Lennon était paranoïaque.

Une chose est certaine, l'influence de Bob Dylan sur "Norwegian Wood" est énorme, sur le fond comme sur la forme, et il n'est pas impossible que les allégations de Dylan soient véridiques. En tous cas les Beatles ne poursuivirent jamais l'auteur de Blonde on Blonde pour plagiat. Une sorte de Gentleman agreement en quelque sorte, tant les deux artistes s'admiraient et s'inspiraient autant qu'ils se méfiaient l'un de l'autre.

Alors qui de l'oeuf ou de la poule ?

Taux de pompage: 50-50

Annotation :

Rebellion (2004) de Arcade Fire
https://www.youtube.com/watch?v=CICIfCbw1nU
VS
Collective Mon Amour (2012) de Elephant
https://www.youtube.com/watch?v=JNNcIXRKTH8

Si la sagesse ancestrale que nous ont légué nos chers aïeux nous avaient préparé à nous méfier des éléphants grâce à la fameuse locution : "Un éléphant, ça trompe énormément" ; nos glorieux anciens ne nous avaient en revanche pas mis en garde contre les tendances plagiaires de nos pachydermes préférés. Il faudra donc désormais s'y résoudre : "Un éléphant, ça pompe énormément", également. Il faudra remercier (ou agonir) Éléphant, le nouveau duo pop français en vogue pour cette toute nouvelle proverbiale sentence. Les gredins ont en effet carrément repris toutes les ficelles du morceau "Rebellion" de leurs cousins québécois pour accoucher de "Collective Mon Amour". On y retrouve en effet d'indéniables similarités dans les rythmes, les mélodies ainsi que dans les chœurs des deux morceaux. Il manque cependant au larcin quelques-uns des secrets de fabrication qui faisaient la grandeur du premier opus des Canadiens (et qu'ils ne retrouveront d'ailleurs eux-mêmes plus par la suite) ; à savoir l'urgence et la rage contenue par exemple. Conscient de l'emprunt, nos apprentis faussaires n'ont néanmoins jamais nié l'influence d'Arcade Fire sur leurs chansons. Faut dire que le contraire serait difficile aussi.

Taux de pompage : 50%

Annotation :

He's So Fine (1963) des Chiffons
https://www.youtube.com/watch?v=rinz9Avvq6A
VS
My Sweet Lord (1970) de George Harrison
https://www.youtube.com/watch?v=0kNGnIKUdMI

Sorti en 1963, "He's So Fine" devint un gros hit de l'autre côté de la flaque et constitue également le seul numéro 1 des Chiffons à ce jour. Un succés éphémère ceci dit, du moins jusqu'en 1976 ou une affaire de plagiat fameuse sortit le titre de l'oubli pour faire les choux gras de la presse. L'affaire en question devint célèbre aussi en partie parce que l'accusation ne concernait ni plus ni moins qu'un ex-beatle, pour l'une de ses chansons les plus révérées "My Sweet Lord", donnant à l'affaire une caisse de résonance mondiale.

Les ayant droits de "He's So Fine" attaquèrent donc Harrison en 1976 pour la trop grande similitude de son tube avec celui des Chiffons. Et il est effectivement difficile de ne pas entendre une flagrante ressemblance entre les deux succés, à moins d'être sourd (ce qui arrive à des gens très bien par ailleurs). Ce fut en tout cas l'avis des juges qui dénouèrent finalement l'imbroglio juridique en condamnant George pour plagiat par cryptomnésie, c'est à dire pour plagiat involontaire et inconscient. Inconscient ou pas cela eut un coût. Dans le cas présent, il se chiffre à 576 000 dollars de l'époque. Et ce n'était pas des clopinettes.

Alors était-il vraiment inconscient du plagiat le bon George, sachant que "He's So Fine" fut un carton aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne dans une période ou les Beatles tournaient, partageant même l'affiche avec les Chiffons à certaines reprises (1964 avec certitude). On ne le saura jamais. On s'en fout presque j'ai envie de dire, "My Sweet Lord" demeurant un joyau, et "He's So Fine" restant une bonne chanson sortie de l'oubli par cette affaire. Tout le monde ramassant des sous au passage.

Fin mot de l'histoire, l'ex-Beatle millionaire racheta les droits de "He's So Fine" au Canada, en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis en 1990, continuant de s'affranchir des droits pour tous les autres pays.

Doux Seigneur, c'était bien la peine de se battre comme des chiffonniers.

Taux de pompage : 75%

Annotation :

War or Hands of Time (1966) des Master Apprentices
https://www.youtube.com/watch?v=Dd07nk4IVCw
VS
Last Post On The Bugle (2004) des Libertines
https://www.youtube.com/watch?v=2OwmPf6PFTU

Je l'aime pourtant bien ce petit toxico de Pete Doherty, enfin surtout pour ses débuts avec ses collégues libertins d'ailleurs, et beaucoup plus pour ses talents musicaux que pour sa notoriété en tant que virtuose de la seringue. Mais là, force est de reconnaitre qu'il a bien pompé sur le titre sixties de l'obscur groupe Australien The Master Apprentices. Pour sa défense, on pourrait imaginer que la mélodie principale lui soit venue d'une reminiscence inconsciente d'un morceau qu'il aurait entendu auparavant, entre deux fix d'héro, comme ce fut quelquefois le cas dans la savoureuse histoire des plagiats. Mais quand on entend que les premiéres paroles sont sensiblement identiques sur les deux titres, on se dit qu'il est peu probable qu'il ne l'ait pas copié sciemment le vil maraud. Reste l'eventualité d'un clin d'oeil en guise d'hommage. Admettons. Alors ça passe pour cette fois, mais gare à la recidive. Carton jaune donc, parce qu'au moins c'est realisé avec savoir faire.

Taux de pompage : 40%

Annotation :

Zadok The Priest de Haendel
https://www.youtube.com/watch?v=iKAZK6kbmEM
VS
Hymne UEFA Champions League
https://www.youtube.com/watch?v=mf9LUNB-JsM

Ah ! Elle nous aura fait vibrer plus d'une fois cette mélodie céleste avec ces choeurs triomphals, synonyme de mercredi soir enfiévrés. Faut dire qu'elle évoque bien des souvenirs pour les esthètes pantouflards du football que nous sommes. Rappelez vous le RC Lens de Mickaël Debéve et Guillaume Warmuz, les buts fracassants de la tête de Dado Prso, les tacles à la gorge de Diawara et les sempiternelles déroutes pleines de panache des équipes françaises. J'en ai la larme à l'oeil tiens.

Eh bien figurez vous qu'il est pompé du début à la fin cet hymne, et méchamment. Il s'agit à l'origine d'un hymne composé par Haendel en l'honneur du couronnement de Georges II roi d'Angleterre, en 1727, soit un bail. En 1992, l'UEFA commande un hymne à Tony Britten pour faire valoir sa compétition nouvellement créée, la fameuse Champions League. Celui-ci s’exécute sans trop s’embarrasser, il reprend les éléments marquants de la composition de Haendel ; la progression ailée des violons et les choeurs transcendants ponctués d'interventions de cuivres magistraux. Celui ci y ajoute des paroles de circonstance en Français, Allemand et Anglais, louant la qualité des équipes représentées. Tout ceci dans la légalité la plus complète étant donné que l'oeuvre de Haendel figure évidemment dans le domaine public.

Et le tour est joué, par ici la monnaie et merci l'ancien !

Taux de pompage : 90%

Annotation :

Boogie Nights (1976) de Heatwave
http://www.youtube.com/watch?v=Z7g6_n7AW8g
VS
Off The Wall (1982) de Michael Jackson
http://www.youtube.com/watch?v=Xrd3lSn5FqQ

Taux de pompage : Autopompage, l'auteur des deux chansons étant la même personne.

(Proposé par RaZom)

Annotation :

Wicked Game (1989) de Chris Isaak
https://www.youtube.com/watch?v=0xwTywB_3UU
VS
Blue Jean (2012) de Lana Del Rey
https://www.youtube.com/watch?v=z-6cCmxaGoQ

Taux de pompage : 40%

(Proposé par AnneAas)

Annotation :

En El Muelle de San Blas (1998) de Mana
https://www.youtube.com/watch?v=teprNzF6J1I
VS
One Way Trigger (2013) des Strokes
https://www.youtube.com/watch?v=jj6MJDpfjFA

Taux de pompage : 60%

Annotation :

Lucifer Sam (1967) de Pink Floyd
https://www.youtube.com/watch?v=wbIMx2MYNXk
VS
Widow of my Dreams (2009) de Obits
https://www.youtube.com/watch?v=lsPZIlG8Sig

Taux de pompage : 30%

(Proposé par Houblon-Warrior)

Annotation :

Moves Like Jagger (2011) de Maroon 5
https://www.youtube.com/watch?v=iEPTlhBmwRg
VS
Sur le Fil (2012) de Jenifer
https://www.youtube.com/watch?v=mLLnj8XPUWY

Taux de pompage : 40%

(Proposé par RaZom)

Annotation :

Only Love Can Break Your Heart (1970) de Neil Young
https://www.youtube.com/watch?v=S5dh8NcQq70
VS
The Last of The Melting Snow (2009) de Leisure Society
https://www.youtube.com/watch?v=IElQavcqcUM

Taux de pompage : 40%

Annotation :

If I Could Fly (2000) de Joe Satriani
VS
Viva La Vida (2005) de Coldplay

https://www.youtube.com/watch?v=eb49QuPLuHg

"Fin 2008, Joe Satriani accuse Coldplay d'avoir copié un de ses morceaux. Le guitariste américain lance une procédure judiciaire au civil à Los Angeles contre Coldplay. Il accuse le groupe d'avoir plagié un de ses titres, If I Could Fly, publié en 2004, dans la chanson Viva la Vida. En septembre 2009, les deux parties conviennent d'un accord à l'amiable en dehors des tribunaux."

Taux de pompage : 40 %

(Proposé par Dagoni)

Annotation :

Baba O'Riley (1971) des Who
https://www.youtube.com/watch?v=x2KRpRMSu4g
VS
Best Song Ever (2013) de One Direction
https://www.youtube.com/watch?v=lcZBhvSxg_8

"En fait le morceau Best Song Ever de One Direction ressemble pas mal à Baba O'Riley des Who.
Une journaliste l'a fait remarquer dans un journal américain, et suite à ça une rumeur comme quoi les Who allait faire un procès au One Direction pour ça est née.
La réaction des fans de 1D fut énorme, et bien fandarde (en témoigne ce tumblr: http://whothefuckthewho.tumblr.com/ ... bon ok en fait ça fait plus pleurer).
Il s'est avéré qu'en fait les who n'avaient jamais eu l'intention de faire un procès"

Taux de pompage : 60%

(Proposé par Houblon-Warrior)

Annotation :

Peace Frog (1970) des Doors
http://www.youtube.com/watch?v=KRJKOtM-onM
VS
Fin de siécle (1996) de Noir Désir
https://www.youtube.com/watch?v=30dXZiPvTSU

Taux de pompage : 40%

(Proposé par Cancouillotte)

Annotation :

La Ritournelle (2004) de Sébastien Tellier
https://www.youtube.com/watch?v=crblDrrcunQ
VS
Reckoner (2007) de Radiohead
https://www.youtube.com/watch?v=rOoCixFA8OI

Taux de pompage : 50%

(Proposé par TheBadBreaker)

Annotation :

Concerto For Philodendron & Porthos (1976) de Mort Garson
https://www.youtube.com/watch?v=c49Trz5Rc_A
VS
Princess Zelda's Theme (1998) de Koji Kondo
https://www.youtube.com/watch?v=BoN__VLO3xI

Taux de pompage : 60%

Annotation :

Hitch Hike (1965) des Rolling Stones
https://www.youtube.com/watch?v=VmkU3yg4lK0
VS
There She Goes Again (1967) de Velvet Underground
https://www.youtube.com/watch?v=y3E5YIP-DvU

Taux de pompage : 40%

Annotation :

White Light/White Heat (1968) de Velvet Underground
https://www.youtube.com/watch?v=JvYy1vTzNpA
VS
Drunk Girls (2010) de LCD Soundsystem
https://www.youtube.com/watch?v=YNkUGUY7OQw

Taux de pompage : 75%

Annotation :

I'll Feel A Whole Better (1965) des Byrds
https://www.youtube.com/watch?v=to-RVV_3anw
VS
This Is Why You Love Me (1997) du Brian Jonestown Massacre
https://www.youtube.com/watch?v=Ati_O4ncFOg

Taux de pompage : 80%

(Proposé par Mr Fantasy)

Annotation :

Picture Book (1968) des Kinks
https://www.youtube.com/watch?v=B7encWb7lNQ&feature=youtu.be&t=1m52s
VS
Salad Days (2014) de Mac DeMarco
https://www.youtube.com/watch?v=fMVjWQS4Yrk

Taux de pompage : 20%

(Proposé par Mr Fantasy)

Annotation :

Picture Book (1968) des Kinks
https://www.youtube.com/watch?v=B7encWb7lNQ
VS
Warning (2000) de Green Day
https://www.youtube.com/watch?v=eebfMFzJHNs

Taux de pompage : 70%

(Proposé par Mr Carnby)

Annotation :

Chump (1994) de Green Day
https://www.youtube.com/watch?v=3vmc4mbCBlQ
VS
Westbound Sign (1995) de Green Day
https://www.youtube.com/watch?v=QRUg-z2p8Jg

"Sinon, toujours chez Green Day, deux chansons ont exactement le même riff principal (et ce, sur même pas un album d'intervalle), du bel autopompage. J'ai beau aimer Green Day, ils ont quand même abusés les mecs sur ce coup-là."

Taux de pompage : Autopompage

(Proposé par Thibaulte)

Annotation :

Wallies (1983) de Anne Clark
https://www.youtube.com/watch?v=RYu7GafLj74
VS
Idées Noires (1983) de Lavilliers et Nicoletta
https://www.youtube.com/watch?v=E8EOhsoVSiI
VS
Nougayork (1987) de Nougaro
https://www.youtube.com/watch?v=YvxyHPv3RJc

"J'ai triple pompage si ça t'intéresse, avec à peu près la même ligne de basse/gratte ou synthé sur trois morceaux diff"

Taux de pompage : à votre bon coeur

(Proposé par Mr Carnby)