Cycle des Annales du Disque-monde - en cours.

Annotation :

Ubuesque, hilarant jusqu'à l'absurde et présentant une galerie de personnages aussi hauts-en-couleurs que proprement siphonnés, Pratchett parodie avec un grand talent les classiques de la Fantasy et le disque monde se fait miroir de nos coutumes les plus curieuses - cf Deuxfleurs - pour notre plus grand bonheur.
Fluide, ne s’embarrassant que de peu de dialogues d'expositions et de descriptions - au point que le lecteur se retrouve parfois confus, ne sachant pas où se déroule tel action, ou bien à quel moment - Pratchett parvient à peindre un monde magique fantaisiste peuplé de divinités, mages, barbares et autres brigands sans oublier une terrible mimic et La Mort - qui aura le droit à son cycle me semble-t-il - qu'il nous tarde de suivre dans de nouvelles aventures.
Et bien sûr, Rincevent, anti-héros par excellence ...

Annotation :

@ Les imprécations de Om en tortue prête à passer à la soupe m'ont brisé le bide, et ceci n'est pas une métaphore imagée. Mais la souffrance fût délicieuse, tant le pamphlet contre l'intolérance, l'inquisition et l'intégrisme est à la foi(s) hilarant et intelligent.

Annotation :

@ Suite plus structurée des aventures de Rincevent nous introduisant l'octogénaire édenté le plus badass de la création, Le huitième sortilège continu de parodier avec style et grâce l'héroïc-fantasy et la Fantasy en se riant de ses poncifs. Excellent, avec un bagage plus en forme que jamais.

Annotation :

@ Je ne comprends pas trop la moyenne vaguement plus basse que ses prédécesseurs, l'histoire est plaisante et le style de Pratchett toujours aussi agréable et hilarant, les personnages sont à la hauteur des anciens - la petite Esk têtue, Mémé Ciredutemps, Biseauté et même un bourdon moins marquant qu'un certain bagage - tout en distillant une petite morale sympathique, en étant bourré de références et en s'attaquant au sexisme dans tous ses états.

Annotation :

Excellent, tout simplement.

Annotation :

Un de mes favoris, pour le Vimaire/Sherlock alcoolique et désabusé qui parodie allègrement les meilleurs personnages de Hard-boiled, pour le ton plus cynique qu'on trouve dans cet ouvrage sur l'humain ... Je le conseille vivement à tout amateur de Pratchett.

Annotation :

Comme toujours la satire, le burlesque que l'on est en droit d'attendre d'un Pratchett mais le tout avec l'austère Sam Vimaire, policier propulsé Duc, marié et regrettant le panache de ses jeunes années. Le nostalgique flic se retrouve propulsé dans un passé qu'il modifiera légèrement. On retrouve Lou-Tsé, Chique, Côlon et les autres pour une très chouette aventure teinté du cynisme et de l'aigreur de Vimaire dans un monde révolutionnaire qu'il revit avec la lucidité du présent.

Annotation :

Un tome court, trop court, tout s'enchaîne trop vite sans jamais trop nous happé. Reste l'indéniable style Pratchett, l'univers touffu qui s'étoffe encore et la joie de retrouver Rincevent, un peu en retrait.
À lire pour tous les fans je pense, mais ne commencez pas la série par là ;).