David Cronenberg - Troublantes Obsessions

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Avec Rage, Cronenberg démontre déjà tout son savoir-faire pour poser une ambiance et si elle n'atteint pas non plus certains sommets qu'il fera par la suite, elle reste néanmoins angoissante et prenante à souhait, tout en permettant au canadien d'étudier ses thèmes de prédilection.

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Alors qu'il réalise-là son troisième film, Cronenberg pose déjà les bases de son cinéma et instaure une atmosphère de plus en plus troublante, dérangeante, horrifique et angoissante.

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Petite parenthèse dans la carrière de Cronenberg, film de commande certes, mais le bougre n'en reste pas moins passionné d'autombile et il commencera à travailler ici avec des associés qui resteront longtemps avec lui.
Le film ne paye pas de mine, mais fonctionne, Cronenberg reste simple et raconte une histoire classique, sur fond, guère original mais toujours bon à rappeler, de lutte des classes dans le milieu des courses dragsters.
Il y a une bonne alchimie entre les personnages, ils sont crédibles, et le côté un peu redneck marche, idem pour la réprésentation de l'univers des courses, très cow-boy, nana & alcool, sur fond d'une B.O. country-rock de qualité.

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Encore plus que dans ses deux précédents films, Cronenberg trouve toujours le bon équilibre entre polars, mystère, horreur et angoisse, sachant nous immerger totalement dans le quotidien des personnages pour nous imprégner de ses obsessions.

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Avec Scanners, David Cronenberg poursuit l'exploration de plusieurs de ses thématiques tandis qu'il met en place une ambiance de plus en plus étrange et prenante. Il ouvre à merveille des années 1980 qui seront particulièrement fastes pour lui (Videodrome, La Mouche, Dead Zone...).

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Le cinéaste canadien offre avec Videodrome surement l'un des rôles les plus mémorables de James Woods tandis qu'il nous immerge pleinement dans cette plongée aussi étrange qu'horrifique, fascinante et envoûtante. David Cronenberg signe une oeuvre inoubliable où James Woods, tout comme nous, va vivre une descende aux enfers totalement hypnotique.

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David Cronenberg propose une très bonne adaptation avec Dead Zone, brillant notamment par l'écriture et l'atmosphère qu'il arrive à donner à son récit, ainsi que les remarquables comédiens.

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En signant La Mouche, David Cronenberg propose une oeuvre forte où la transformation va être au cœur du récit, avec des thématiques aussi passionnantes que bien traitées, une atmosphère fantastique et horrifique prenante, ou encore de parfaits comédiens, à commencer par Jeff Goldblum.

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David Cronenberg continu de me surprendre, de m'emmener dans son univers si particulier et souvent troublant pour une oeuvre où il m'y a totalement immergé et fait ressentir toutes sortes de sensations, à l'image des protagonistes.

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Si Le Festin Nu ne manque pas d'intérêt, et reste d'ailleurs intéressant à plus d'un titre, ça n'en est pas moins une déception où David Cronenberg ne m'a pas vraiment immergé pleinement dans son univers si particulier, lui qui avait si bien réussi à le faire par le passé.

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Crash, qui provoqua un petit séisme au festival de Cannes 1996, où il remporta le Prix Spécial du Jury, permettant à Cronenberg d'étudier la longue déchéance d'un couple recherchant le plaisir, où il met en place une ambiance de plus en plus troublante, crue, dérangeante et intense.

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Avec eXistenZ, le cinéaste canadien se montre inspiré et nous fait pleinement rentrer dans son univers où, dans une ambiance de plus en plus troublante, il mêlera l'imaginaire et le réal sans jamais nous perdre.

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C'est tout simplement un uppercut en pleine face que propose David Cronenberg avec A History of Violence, livrant l'une de ses œuvres les plus brillantes et abordant avec ambiguïté et noirceur la violence et la dualité humaine tout en tenant en haleine de bout en bout.

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En signant Les Promesses de l'Ombre, David Cronenberg se montre inspiré alors qu'il s'attaque à nouveau au film de gangsters lui permettant de privilégier la dramaturgie dans un cadre londonien hivernal et tragique.

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David Cronenberg signe avec A Dangerous Method une oeuvre au sujet passionnant mais dont le traitement est raté, jouant régulièrement sur les surenchère et peinant à créer des portraits forts. C'est dommage, car certains rares aspects sont plutôt intéressants, mais c'est vraiment trop peu...

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David Cronenberg n'en finit plus de surprendre, ici avec une oeuvre glaçante, compliquée, troublante et surtout fascinante, où il met en scène la chute de notre société par le prisme d'un golden-boy déshumanisé.

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Si on reconnaît David Cronenberg à travers Maps to The Stars, le cinéaste canadien se montre tout de même décevant, parfois maladroit et pas aussi puissant, troublant et fascinant qu'il a su l'être par le passé malgré de nombreux points plutôt intéressants.

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Franchement, je suis plutôt déçu, j'en attendais beaucoup mais au final, il n'y a pas grand chose à retenir de Les Crimes du futur, si ce n'est des idées, quelques personnages intéressants, mais au final rien de transcandant. Il y a aussi une impression de "tout ça pour ça", avec un aspect écolo plutôt mal fichue (du moins, il n'apporte rien), des personnages guère intéressants à l'exception du duo principal Seydoux/Mortensen et au final, pas grand chose à retenir si ce n'est, par moment, un semblant d'atmosphère étrange et prenante.