David Lean : De l'Angleterre à roi d'Hollywood

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Petite histoire dans la grande, celle d'un docteur libre intellectuellement, poète et attachant et de son amour de toujours puis celui de celle qu'il va rencontrer avec comme fond cette révolution d'abord dans les rues et qui gronde, puis mise en place dans une Russie enlisé dans la guerre et ses conventions. Une fresque romanesque, poignante, lyrique, magnifique et intelligente.

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C'est noyé dans l'émotion que l'on sort de Brève Rencontre, oeuvre lyrique et bouleversante où David Lean met en scène un intense amour, quelques instants de bonheurs au cœur d'une vie trop terne. Somptueux et magnifique.

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Esthétiquement superbe où Lean sublime les paysages Irlandais, une histoire passionnant ancrée dans un contexte historique fort et Lean nous passionne, tout en nous faisant passer par tout un panel d'émotions, durant 3 heures. Magnifique.

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Qui n'a jamais fredonné l'air de la "marche du colonel Bogey", thème principal et célèbre (et donnant une scène mémorable) du Pont de la rivière Kwaï ? Passionnant tout le long, David Lean sublime ses personnages et une magnifique reconstitution, un des sommets du film de guerre et William Holden et Alec Guinness n'y sont pas pour rien.

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C'est donc avec autant de génie que de passion que David Lean quitte le 7ème art, un testament intemporel où il nous immerge au cœur d'une Inde encore sous le joug de l'Empire Britannique pour y mêler découverte, fascination, tension et liberté.

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David Lean est ici très fidèle et respectueux par rapport au roman de Dickens, ce qui ne l'empêche pas de livrer une oeuvre mémorable, aussi bien écrite qu'interprétée et surtout marquée par sa mise en scène et l'atmosphère très sombre voire oppressante qui plane sur le récit.

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Un magnifique film dans tous les sens du terme, tant dans la forme que dans le fond, Lean dresse un portrait passionnant et, à travers ce personnage, il dénonce les folies du colonialisme et l’hypocrisie de guerre.

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Celui qui deviendra plus tard le roi d'Hollywood signe ici sa première réalisation en solitaire, une très belle oeuvre, bien qu'imparfaite, où l'on assiste au temps qui passe dans l'entre-deux-guerres à travers une famille anglaise, ses bonheurs, joies et peines...

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Sans atteindre la maestria et l'émotion de Brève Rencontre, Les Amants passionnés est aussi bien écrit qu'il est mis en scène et met en avant un David Lean sobre, élégant et au plus près de ses personnages pour mieux nous faire ressentir leurs sentiments.

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Débordant d'excellentes idées, L'esprit s'amuse permet à David Lean d'adapter à nouveau avec brio Noël Coward avec cette sympathique et piquante comédie fantastique. Bénéficiant d'une excellente qualité d'écriture et de parfaits interprètes, il continue sur sa lancée et démontre qu'il était déjà un réalisateur de talent.

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Mélange des genres (romance, film de procès, thriller, étude des mœurs...) parfois maladroit et dont le ton trop académique lui empêche de véritablement prendre une tout autre dimension, on aurait tort d’oublier ce film, dont l'atmosphère est envoûtante à souhait et servi par une gracieuse et mystérieuse Ann Todd,

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Un Lean mineur, manquant notamment d'émotions mais qui n'empêche pas le réalisateur britannique de bien sonder l'âme et la fragilité de son personnage, le tout dans un magnifique Venise. Peu de temps après, il s'envolera pour Hollywood où il régnera pendant une décennie.