Déceptions 2016

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Prenez une poignée de Cohen and Tate (1989) et de Powder (1995), associez-y la nonchalance redneck de Jeff Nichols, saupoudrez de personnages soit antipathiques (Shannon, Shepard), soit carrément sous-exploités (Driver), posez une potiche au milieu (Dunst), et vous aurez une copie mollassonne de Close Encounters of the Third Kind, le génie épique en moins. La fin, d'un ridicule consommé, laissera plus d'un amateur de SF pantois...

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Bouillie d'effets spéciaux numériques à hurler de laideur, absence totale de scénario, personnages secondaires sans aucune profondeur (Rachel McAdams dans le rôle de la bonne à tout faire MPDG, repasse ton Bechdel test ma vieille!), aberrations constantes (on rentre dans l'hopital sans aucun papier d'identité mais bon c'est pas grave, hop on se fait soigner - ou on soigne soi-même alors qu'on est pas médecin). Le pire est peut-être la supercherie monumentale consistant à appeller B. Cumberbatch un acteur.

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Alors là comme escroquerie c'est quand même vachement poussé: ça se passe dans le "monde" de harry potter, mais (accrochez-vous) sans AUCUN des personnages de Harry Potter (d'ailleurs ça se passe même pas en Angleterre). La prise de risque aurait pu être intéressante si le film avait le bon goût d'être court et léger, mais malheureusement il s'agit d'un pachyderme cinématographique. Long, incohérent, et surtout, malheureusement, tellement à des années-lumières en-dessous de ce à quoi Rowling nous avait habitués, ces animaux fantastiques font reposer une trop grande partie de leur "magie" sur les effets numériques. Ceux-ci, utilisés à outrance du début à la fin du film, sont l'une des raisons qui m'ont fait décrocher de cet ersatz. Les acteurs ne sont pas exceptionnels, loin de là (Dan Fogler vole toutes les scènes dans lesquelles il apparait), et j'aurais aimé qu'au lieu de mettre les trois bons acteurs du film dans des caméos microscopiques (attention spoilers, Ron Perlman, Johnny Depp et Zoë Kravitz), qu'ils aient la place de montrer leur talent (comme le faisaient Rickman, Smith, Coltrane, Hurt et tous les autres dans les films Harry Potter... acteurs qui étaient encore un niveau au-dessus d'ailleurs).
J'espère que la qualité s'améliorera avec les films suivants, peut-être si l'on vire ce NAZE de Yates (quel réalisateur sans talent!) et cette tête à claques de Redmayne...

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Film fait par des teubés pour un public teubé, cette bouzasse colossale ne m’a même pas maintenu éveillé. Autant éclater des surligneurs fluos avec sa tête, ça fait le même effet. Enough is too much!

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Très bon casting mais malheureusement le film repose un peu trop sur son concept. En gros, il commence vraiment à 15 minutes de la fin, et même si j'aime la prise de risque, j'aime quand même surtout les bons films. Dans le même style, on préfèrera Misery ou the Divide.

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Oui, ils sont "nice"... ok. Bon, c'est aussi un peu des bolosses quand même. Shane Black fait un remake à peine déguisé de son Kiss Kiss Bang Bang et comme j’avais déjà vu ce film, j’ai eu l’impression de vois une séquelle ou un reboot...

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Tom Hardy est le seul à prendre des risques dans ce film relativement sans invention et à la réalisation hyper plate. Toujours un des meilleurs acteurs d’aujourd’hui, il justifie de visionner le film (mais pas avant d’avoir vu Bronson...).

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Remix de leur thèmes favoris, ce cocktail de bonnes idées mal exploitées est jonché d’acteurs prestigieux eux-mêmes à peine élaborés (j’aurais voulu plus du personnage de Scarlett, de Fiennes, de McDormand, de Swinton, Wayne Knight, Clancy Brown, Christophe Lambert...).
Que reste t-il? Le cabotin Clooney et le monolithique Brolin. Décevant.

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Pénible film se focalisant sur l'enchaînement de scènes d'action déprimantes plutôt que sur un scénario ou des personnages réellement mémorables.

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De jolies scènes de danse faisant hommage à des inspirations aussi diverses que Demy et Donen ne masquent pas la nullité absolue des dialogues en dehors des scènes musicales, et un scénario d'une platitude et d'une mièvrerie consommées. Gosling et Stone sont très bons dans les morceaux musicaux mais la musique aurait pu être bien meilleure si confiée à un compositeur de talent... malheureusement dans ce film, les rêves et les ambitions semblent également s'appliquer à l'équipe qui en est responsable.