Déroutant et génial : Jean-Luc Godard

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Avec A Bout de Souffle, Jean-Luc Godard signe l'un des emblèmes de la nouvelle vague, une oeuvre historiquement importante et forte, portée par deux parfaits comédiens. Le mal-être, l'humain, la tragédie ou encore un passé révolu sont au cœur du film, qui s'appui avant tout sur les dialogues, quelques effets de mises en scène et l'alchimie, qui marche, entre les deux protagonistes. Il en ressort un film captivant, avec une ambiance prenante ainsi qu'une certaine mélancolie.

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Assez sombre et parfois intéressante, Le Petit Soldat permet à Godard d'aborder la Guerre d'Algérie, le film subissant même une interdiction à sa sortie. Tout n'est pas parfait mais plusieurs séquences et réflexions sont fortes, que ce soit dans les idées de mise en scène ou la réflexion.

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En signant Une Femme est une Femme, Jean Luc Godard sublime Paris, une capitale qui vit et vibre devant sa caméra. On y est immergé, et si l'oeuvre aurait mérité d'être un tout petit peu plus constante, elle n'en reste pas moins intéressante à plus d'un titre et comprenant d'excellentes idées, notamment dans l'écriture. Elle est aussi emmenée par de très bons comédiens, héritant d'ailleurs de bons dialogues, et en particulier Anna Karina et Belmondo.

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Malgré des qualités indéniables (quelques dialogues, la photo, Piccoli...), Godard peine à vraiment me passionner avec Le Mépris. On ressent son ambition, dans l'écriture ou la réflexion mais elle ne m'a pas vraiment touché, sans que je sois fermé à lui donner une nouvelle chance un jour, loin de là.

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Le réalisateur phare de la nouvelle vague braque sa caméra sur ces jeunes un peu paumés et nous livre une histoire d’amour aussi belle et tendre qu’ironique avec un soupçon de mélancolie. Par moment drôle, il dresse le portrait d’une génération un peu naïve et attirée par l’argent. Les dialogues sonnent souvent justes et les personnages sont intéressants.

Derrière la caméra, Godard fait les choses simplement mais de belles manières. La voix-off (qu’il assure) n’est jamais lourde et tous les cadrages semblent maîtrisés et justes, truffée d’idées et toujours axé sur le visuel au détriment de la parole.

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Intéressant sur le papier ce projet aurait peut être mérité une forme moins austère, empêchant les réflexions de vraiment se développer, ce qui est dommage car les bonnes idées ne manquent pas, mais peu d'elles aboutissent vraiment.

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Jean-Luc Godard dirige les excellents Belmondo et Karina pour un film magnifique, à la fois violent, cru, beau, visionnaire, artistique, poétique ou encore fascinant. L'atmosphère est aussi étrange que prenante, tout le long du film on suit de passionnants personnages, et on se retrouve embarqué au cœur d'une oeuvre folle et fascinante, tant dans la réalisation de Godard que ce qu'il cherche à mettre en avant.

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Godard capte son époque et sa jeunesse avec Masculin féminin, il évoque plein d'aspects (Vietnam, la présidentielle, la pensée politique, la sexualité, l'occupation des jeunes etc), trop surement car pour beaucoup d'entre eux on ne retient pas grand chose.
C'est le principal soucis de Masculin féminin, cet aspect foutraque qui fait qu'il évoque tout mais finalement pas grand chose.
C'est dommage car sinon, le film fonctionne, Leaud et Goya forment un duo qui fonctionnent bien, ceux les entourant ne sont pas en reste, il y a pleins d'idées de cinéma et d'esprit, dans la façon qu'à Godard de capter les visages, les petits gestes, avec un dialogues plus ou moins importants en fond (qui peuvent être masqués par encore d'autres bruits, axant l'importance sur l'image et non le son).

"Dans masculin il y masque et cul
Et dans Féminin il y a quoi ?
Il y a rien justement"

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Godard dans tout ce qu'il y a de désespérant. Son pire film parmi ceux que j'ai pu voir. Il ne nous intéresse jamais aux propos et cette fiction politique et policière se révèle d'un ennuie mortel malgré la présence d'Anna Karina.

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Une œuvre plutôt visionnaire se déroulant un an avant mai 1968 et surtout un film politique intriguant et nous emmener dans une réflexion fascinante, voyant avant les événements de Mai 1968. On se retrouve embarqué dans cette aventure et Godard se montre particulièrement inspiré derrière la caméré.

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One + One alterne entre une session des Stones et une vision des changements sociétaux par Godard, c'est intéressant mais ça ne tient pas vraiment sur la durée. C'est dommage, la rencontre de ces deux figures auraient pu être bien plus intéressante, même si ça reste assez intriguant de bout en bout, surtout qu'on ne se lasse pas de la musique des Stones !

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Jean-Luc Godard propose une œuvre politique plutôt intéressante avec un constat social de l'après 1968 du point de vue d'une usine. Il y a des bonnes idées, une caméra qui permet de capter le vrai et une réelle réflexion. De plus, Tout Va Bien reste captivant de bout en bout et surtout porté par d'excellents Yves Montand et Jane Fonda.

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En deux minutes, Jean-Luc Godard offre poésie et réflexion avec Je vous salue Sarajevo, interrogeant sur la guerre, l'Europe, le capitalisme et l'humain. L'art est aussi à l'honneur, avec sa façon de découper une photographie symbolique.

"qu'il est de la règle de vouloir la mort de l'exception"

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Le jeu de l'amour et du hasard façon Sarajevo, For Ever Mozart permet à Jean-Luc Godard de proposer des réflexions sur la Guerre en Bosnie, l'art pour symboliser celle-ci voire même la passivité des pays Européens à cette période.
La première partie est la plus intéressante, lorsqu'on y suit des comédiens cherchant à rejoindre Sarajevo, puis la violence qu'ils subiront la-bas.
Il signe une oeuvre picturale où les images vont jouer un rôle clé pour symboliser ses réflexions, et on notera quelques somptueux décors, à l'image de la plage enneigée durant les dernières minutes.
La seconde partie, malgré une réflexion toujours intéressante, est un peu moins captivante, la multiplication des personnages n'est pas un avantage, et le surjeu des comédiens n'apporte rien de particulier.
Dans sa globalité, For ever Mozart reste un film intéressant à plus d'un titre, ainsi qu'intrigante, avec des réflexions pertinentes sur la Guerre, l'Europe ou l'art.