Discours de la solitude volontaire : les auteurs reclus

Peut-être même n'existait-il pas, ou était-il une école d'aèdes, dans tous les cas sa représentation classique est un aède solitaire traçant la route

Placé ici pour représenter Socrate, qui s'était fait un ennemi de tout Athènes

Le précepteur de Néron qui se retrouva exilé à plusieurs reprises des cours impériales romaines

Il a choisi de voyager, de consacrer la vie à Dieu en solitaire

A l'instar de Sénèque exilé de Florence pour son obédience guelfique blanche, sans beaucoup de relations en-dehors

Peu après la mort de son unique et grand ami La Boétie, et même de son père a pris sa "retraite" pour se consacrer à la lecture et l'écriture de ses fameux Essais

Une fois sa révélation divine vécue, s'est plus ou moins reclus dans sa contemplation divine de janséniste

Si au début il n'a pas trop aimé qu'on le traite en paria dans le monde des lettres et en France comme partout ailleurs, il a fini par s'en accommoder, et même trouver ça sympa

La France entière voulait le voir au bout d'une corde (ce qu'on a fait par contumace) ; forcément qu'il était un peu obligé de se cacher. A l'instar du baron d'Holbach, plus tôt dans le siècle

Alcoolique, il s'était fait de nombreux ennemis dans la presse et voyait assez peu de monde à part sa femme

Assez isolé quand il a commencé à écrire ; il est de plus souvent parti en voyage sans jamais vraiment se fixer

L'homme de Providence, qui sortait très rarement de sa ville natale et avait un cercle d'amis très restreint. Mais ça lui suffisait

Peut-être un petit peu exagéré, mais en tout cas c'est dans l'idée il préférait largement les ranches de Salinas aux clubs de New York, il refusait d'aller chercher ses prix littéraires et s'éclipsait quand il participait à des dîners ou des réunions