Don Al Pacino

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Jerry Schatzberg sublime de très bons comédiens, notamment Al Pacino, pour une passionnante oeuvre autour de la drogue et de l'addiction, avec une ambiance torturée adéquate, ainsi qu'une réelle maîtrise derrière la caméra pour offrir un film coup de poing mémorable.

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Dès les premières secondes, un long plan-séquence, sous une lumière obscure, où l'on découvre Marlon Brando de dos avant que la caméra n'arrive sur son visage, Coppola donne le ton. D’une immense richesse, que ce soit scénaristique (dans les thématiques abordées, les personnages, les liens entre ceux-ci…) ou cinématographique, Le Parrain se révèle remarquable de bout en bout, prenant une immense dimension tragique, immersive et émotionnelle, porté par d’exceptionnels interprètes, et ce jusqu’au final et cette dernière image où le regard de Diane Keaton fait froid dans le dos.

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Jerry Schatzberg offre avec L'Épouvantail un passionnant, émouvant et mélancolique road-movie, nous emmenant sur les routes avec deux formidables comédiens qui donnent vie à des personnages authentiques, et fort intéressants.

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Existe t-il un flic intègre ? Oui, Serpico. Un grand Al Pacino incarne ce policier et se retrouve au cœur d'une intrigue où la corruption règne, le tout sous la houlette d'un Sidney Lumet magistral, filmant la ville comme personne et faisant de son polar une remarquable et intelligente plongée dans les déboires de l'âme humaine.

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Avec les deux premiers opus du Parrain, Coppola livre deux actes d'une tragédie qui ne font qu'un, deux actes où il en fait ressortir toute la complexité, l'émotion et la puissance, tout en dressant d'implacables tableaux de personnages dans un milieu gangrené par la violence. Un bijou.

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Emmené par des excellents Al Pacino et John Cazale, Dog Day Afternoon demeure un modèle du genre, un impressionnant et émouvant huis-clos où Lumet propose intensité, puissance et une ambiance tendue et mystérieuse qui en devient touchante et surtout prenante de bout en bout.

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Al Pacino porte sur ses épaules ...And Justice for All, faisant preuve d'une conviction à toute épreuve pour sublimer la mise en scène de Norman Jewison qui n'hésite pas à peindre un portrait peu reluisant du système judiciaire américain.

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William Friedkin propose avec La Chasse une passionnante enquête et une plongée dans les milieux masochistes des années 1980, servi par un grand Al Pacino ainsi qu'une tension qui provoque bien son petit effet dans les moments clés d'un film parfaitement bien ficelé et maîtrisé de bout en bout.

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De Palma actualise la vision du gangster, la place dans son époque et à travers Tony Montana, dresse un portrait humain aussi effrayant qu'il est minable et mégalo. Malgré les excès en tous genres, Scarface n'en reste pas moins une oeuvre puissante, voire même fascinante.

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Hugh Hudson bénéficie d'un passionnant projet avec Revolution, signant une jolie fresque, intéressante dans les propos et jouée par de très bons comédiens, mais peinant parfois à réellement prendre vie et à dégager une forte émotion à laquelle l'oeuvre pouvait prétendre.

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Al Pacino porte littéralement Sea of Love sur ses épaules, sublimant ce thriller par sa remarquable prestation, alors qu'Harold Becker fait plutôt efficacement le taf derrière la caméra, usant de nombreux artifices propres à son époque mais avec un certain savoir-faire, alors que l'oeuvre baigne dans une ambiance à la fois sensuelle, mystérieuse et sous tension.

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Warren Beatty propose une rigolote plongée dans l'univers des gangsters façon comics, où il mêle assez bien hommage aux films noirs, ambiance colorée et personnages intéressants, il montre aussi une certaine maîtrise de la caméra, notamment dans le rythme, la direction d'acteurs ou encore la construction du récit.

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Francis Ford Coppola clôt avec brio l'une des plus puissantes sagas qu'il m'ait été donné de voir, mettant en avant un Michael Corleone tentant d'échapper à son destin, toujours avec une dimension, force et justesse incroyable.

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Frankie & Johnny, heureusement que c'est Michelle & Al, sinon le film perdrait déjà une partie de son intérêt. Ils sont là, ils portent bien leur personnage, surtout Pacino, parfait, tendre et juste, mais on regrettera que les auteurs/réalisateurs ne soient pas autant concentré sur le reste (les révélations finales mal amenés, la sortie de prison inutile ...). Enfin, c'est dommage sans être trop regrettable non plus, car Frankie & Johnny reste un film plutôt sympathique et agréable à suivre, avec deux très bons comédiens et le cadre assez bien exploité du New York un peu underground du début des années 1990.

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Si Glengarry ne parvient pas toujours à s'émanciper de ses origines théâtrales, ça n'en reste pas moins une oeuvre passionnante pour sa juste dénonciation de la déshumanisation ordinaire et du capitalisme moderne, le tout porté par de remarquables comédiens capable de donner de la vie et de l'authenticité à cet univers de requins.

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Le Temps d'un Week-end commence assez mal, on est jamais très loin de la caricature et même un peu de la lourdeur, et on se demande bien pourquoi c'est ce rôle qui valu un oscar à Pacino, il est plus impressionnant dans bien d'autres œuvres. Le film s'améliore en avançant, on s'attache aux deux personnages et Martin Brest offre quelques beaux moments, malgré une mise en scène parfois un peu grotesque, appuyant bien trop les émotions pour finir par ne plus en véhiculer, ce qui est franchement dommage, car il y a tout de même quelques bonnes choses.

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En signant Carlito's Way, Brian De Palma sublime un immense Al Pacino et propose une œuvre teintée de mélancolie et de tragédie, évoquant l'humain, le temps qui passe ou les regrets, et rarement il n'aura été aussi brillant derrière la camera, que ce soit pour mettre en scène une longue course-poursuite ou observer de nombreux sentiments traversant un homme sous une pluie diluvienne.

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Michael Mann réunit une jolie brochette de comédiens pour un implacable thriller, régulièrement sous haute tension, où sa caméra virtuose se mêle à merveille avec un script efficace et soignant les personnages. L'ambiance est prenante, nocturne et mélancolique, et l'ensemble remarquablement bien ficelé, avec comme apothéose un duel au sommet entre Pacino et De Niro.

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Mike Newell bénéficie d'un sujet en or avec Donnie Brasco et propose une oeuvre surprenante sur l'univers de la mafia, à la fois tendre, violente ou encore pathétique, s'appuyant notamment sur de remarquables comédiens, à l'image d'un génial Al Pacino.

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Taylor Hackford nous emmène à la rencontre du Diable dans cette plongée dans le monde judiciaire mêlé à une ambiance fantastique qui voit les comédiens proposer un numéro convaincant, alors qu'il montre une certaine maîtrise du récit et de l'ambiance, notamment dans la mise en place de cette dernière.

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Michael Mann réunit Al Pacino et Russell Crowe pour une plongée dans l'univers de l'industrie du tabac, mettant à mal le système américain et proposant un remarquable et tendu thriller. La construction du récit est remarquable, il nous fait ressentir toute la pression s'abattant sur les épaules des protagonistes, et à quel point l'étau peut se refermer sur eux.

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Oliver Stone réussi l'exploit de nous intéresser au football américain, ainsi que les coulisses de ce sport, avec "L'Enfer du Dimanche". Sa mise en scène si atypique, avec tous ses effets de style et son montage nerveux, permet de nous plonger dans l'enfer qu'il nous décrit alors que le scénario est plutôt bien écrit, nous proposant des bons rebondissements. Les interprétations sont excellentes et en premier lieu un très grand Al Pacino, servant ainsi un Oliver Stone qui avait déjà un peu commencé son déclin.

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Nolan offre à Pacino un de ses derniers grands rôles, proposant un polar froid et sous tension. Il capte merveilleusement l'Alaska, souvent sombre, froide et en plein brouillard et il en ressort une atmosphère glaciale et noire alors que le cadre de cet éternel crépuscule dans les journées pourtant ensoleillée de l'Alaska est sublime.

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Roger Donaldson propose avec La Recrue un bon petit polar efficace et sans fioriture, sans génie mais en maîtrisant un minimum son sujet. Le suspense est là, quelques moments de tension aussi, alors que les comédiens font le reste, avec un duo Pacino/Farrell qui fonctionne bien, ainsi qu'un cadre, celui de la CIA, plutôt intéressant.

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Michael Radford propose ici une fidèle adaptation de la pièce éponyme de William Shakespeare, notamment dans les dialogues, et s'il tombe dans quelques pièges, à l'image d'un ensemble manquant d'atmosphère et trop théâtral, il sait s'appuyer sur de très bons comédiens sachant donner vie aux personnages, ainsi que sur un cadre historique qui demeure passionnant.

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Clôture d'une saga sympathique mais qui n'aura pas vraiment su se renouveler, Ocean's 13 déçoit, Steven Soderbergh semble avoir moins chercher à élaborer un casse parfait et peine à recréer l'osmose entre les personnages.

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Pour la télévision, Barry Levinson propose le portrait d'un médecin précurseur dans le domaine de l'euthanasie aux Etats-Unis, mettant en scène un récit assez classique mais efficace, qui se suit agréablement tout en évitant les lourdeurs parfois liées à ce genre, bien qu'on puisse regretter que la réflexion ne soit pas plus poussé que ça. Le tout est évidemment porté par de bons comédiens, surtout un grand Al Pacino, confirmant qu'il choisit, en général, assez bien ses projets.

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Si tout n'est pas non plus parfait dans la filmographie d'Al Pacino, il ne semblait pas faire d'erreurs sur les choix de films, il s'est bien planté avec
Jack et Julie, où rien ne sauve cette comédie grasse et jamais drôle où Adam Sandler se contente de faire un one man show fade, ridicule et très ennuyant.

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En adaptant le médiatique procès de Phil Spector, David Mamet se lance dans une reconstitution potentiellement passionnante, mais qui n'atteint jamais la hauteur de ses ambitions. Effectivement, on peut regretter, notamment, une mise en scène un peu trop molle, un sujet traité sans grande passion et des portraits de personnage baignant un peu trop dans la caricature. Sans être mémorable, les comédiens sont plutôt bons, mais ne parviennent pas à élever le niveau du film, qui finalement engendre principalement des regrets, bien que ce ne soit pas non plus désagréable à suivre.

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En signant The Irishman, Martin Scorsese se montre d'une certaine justesse et mélancolie pour mettre en scène l'Histoire de l'Amérique, la sienne et celle d'un mafieux d'un bout à l'autre de sa vie, proposant une œuvre sachant être forte et intense et dont on oubliera ses quelques failles, notamment lorsqu'il s'agit de mettre en scène la flamboyance mafieuse.