Don Siegel

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Peu mémorable, souvent maladroit et manquant notamment de consistance, The Big Steal n'en reste pas moins plutôt plaisant à suivre avec un jeune Don Siegel exploitant bien l'étouffante chaleur mexicaine.

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Une réussite de la part de Don Siegel qui parvient à faire de cette série B un film angoissant et paranoïaque, non dénué de sens, avec quelques séquences mémorables et emmené par de très bonnes interprétations.

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En signant The Lineup, Don Siegel suit deux malfrats qui usent d'une technique bien particulière pour transporter de la drogue. Ce polar bénéficie d'une mise en scène avant tout efficace, allant à l'essentiel et devenant vite un jeu du chat et de la souris entre les truands et les flics. Eli Wallach et Robert Keith jouent avec sobriété et participent à la réussite du film, qui bénéficie en plus d'un cadre urbain intéressant et bien exploité, avec quelques séquences clés qui fonctionnent bien.

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En signant Les Rôdeurs de la Plaine, Don Siegel met en scène les tensions entre cow-boy et indiens, cette fois-ci par le prisme du métissage.
La présence du King n'indique pas une œuvre musicale, s'il chante bien une chanson, c'est uniquement pour ouvrir le film, qui se révèle très vite être sérieux et qui va être rythmé par les oppositions, liées au métissage de la famille principale.
Les enjeux sont bien développés, le film prend d'abord son temps avant de, malheureusement, ne pas assez le prendre pour conclure, mais on reste tout le long captivé. Il y a des personnages forts, Elvis a assez de charisme pour faire l'attachante tête brulée qui part au quart de tour et Siegel montre déjà son habilité à filmer les oppositions et l'Ouest américain, qu'il rend authentique.

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En signant Hell is for Heroes, Don Siegel propose une oeuvre forte autour de la Guerre et de l'humain. Dramatique, le film penche vers une atmosphère sombre et désenchantée, allant à l'essentiel pour mieux décrire l'horreur de la Guerre. Le noir et blanc est sublime, et les personnages forts, avec des oppositions dures et captivantes, et de remarquables comédiens, à l'image d'un Steve McQueen méconnaissable, et d'une foule de parfaits seconds rôles, dont le jeune James Coburn.

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Violent, nerveux voire fascinant, The Killers, en plus d'être le dernier film avec le futur président Ronald Reagan, s'égare malheureusement parfois en cours de route et ce, malgré une intrigue plutôt bien ficelée et de très solides interprétations.

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Don Siegel propose-là une oeuvre d'abord destinée à la télévision mais qui nous emmène avec brio dans une chasse à l'homme dans l'Ouest américain ne manquant pas d'obscurité, contrebalancé par quelques jolis et vrais moments et porté par un excellent Henry Fonda.

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Quelque temps avant Dirty Harry, on retrouve le même genre de personnages, toujours avec Clint devant la caméra et Siegel derrière. Efficace, bien mené et sans temps mort, ils nous concoctent là un bon petit polar, musclé à souhait sans en oublier quelques petites touches d'humour.

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Emmené par un immense Clint et ses punchlines de choc, Sierra Torride est un western fort plaisant où Siegel parvient à s'effacer derrière ses comédiens pour mieux en faire ressortir les sensations, et ce duo avec Shirley MacLaine est réellement remarquable, portant le film sur leurs épaules.

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Don Siegel propose avec Les Proies une oeuvre remarquable, dérangeante et d'une puissance, notamment dramatique, forte où il démontre un vrai savoir-faire et dirige de talentueux comédiens, Clint Eastwood en tête.

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Clint Eastwood est Dirty Harry, un type violent, sanguin et qui vit selon ses propres lois. Peu de profondeur, subtilité ou nuance dans Dirty Harry, si ce n'est une intéressante vision de la police, mais derrière tout cela il y a une véritable enquête, passionnante à suivre, bénéficiant d'une écriture remarquable et surtout d'une totale maîtrise d'un Don Siegel méticuleux sublimant autant Los Angeles que Clint Eastwood.

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S'appuyant sur un parfait et flegmatique Walter Matthau, Don Siegel propose avec Tuez Charley Varrick une oeuvre tendue, à la fois simple et efficace, qui nous emmène sur les routes du Nouveau-Mexique, là où la société américaine tombe dans tous les vices.

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En mettant en scène Le Dernier des Géants, Don Siegel filme sobrement et avec talent un adieu idéal pour John Wayne au cinéma, mais aussi un adieu à un genre et une époque, et il réalise cela avec pudeur, symbolisme et émotion.

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Don Siegel se lance avec Un Espion de Trop dans une oeuvre de commande nous renvoyant en pleine guerre froide mais il se montre trop flou, ennuyant et même sans âme, où il n'est pas aidé par le scénario et seule Lee Remick surnage un peu.

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Don Siegel propose avec L'Évadé d'Alcatraz une parfaite reconstitution du fameux pénitencier pour nous mieux nous en faire ressentir l'urgence et la tension d'une évasion ainsi que de sa préparation.