Donne moi ton Top 10, je te dirais qui tu es

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Le Top de Manza https://www.senscritique.com/liste/Top_10_Albums/514785

N°10 (qui remplace L.A Woman que j'avais déjà écouté)

Je reconnais les qualité indéniables de la production et je reste admiratif de l'ambiance mystique qui se dégage de l'album, de par les sonorités utilisées notamment l'omniprésence de l'orgue, ainsi que le chant si particulier d'Anna von Hausswolf.
D'ordinaire je suis plutôt réceptif à ce genre d'atmosphères, mais là j'avoue y être resté assez indifférent. J'ai trouvé l'ensemble trop long, répétitif et pas assez mélodique à mon goût.

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N° 9 (qui remplace Random Access Memories que j'avais déjà écouté)

Ça m'a rappelé mes pénibles écoutes des derniers Radiohead ou Sigur Ros. Je sais que ça se voudrait être ultra planant et qu'il faudrait se laissait porter par les expérimentations du sound design et l'ambiance proposée, mais moi je trouve ça monstrueusement ennuyeux.

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N°8

C'est pas complètement ma came mais l'album reste très agréable à écouter. Je trouve le mélange entre sonorités modernes et synthés rétros particulièrement harmonieux.
Trois chansons sortent clairement du lot : Tangerine, Ange Sale et l'excellente chanson titre.

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N°7

Je pense que j'ai avec le Hip Hop le même rapport qu'entretient ce cher Manza avec le rock. J'en apprécie énormément certains styles ou certaines caractéristiques (notamment en terme d'instru, de flow ou de mixage), mais d'autres me laisseront indifférent sans que je comprenne pourquoi.
Aussi To Pimp a Butterfly a beau être un album extrêmement bien produit, avec une diversité musicale incroyable et plusieurs tubes que je réécoute fréquemment, je ne pense pas aimer suffisamment le genre pour être pleinement réceptif à la démarche.
Bests tracks : Wesley’s Theory, The Blacker the Berry, I, These Walls

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N°6

Manza m'avait prévenu que cet album ne plaira pas à tout le monde, mais en ce qui me concerne ; je suis particulièrement client de cet entremêlement de musique orientale, d'opéra, de chants indiens et de synthés à la Vangelis, soutenus par de gros beats techno qui sentent bon les années 2000.
Après, comme l'album est assez uniforme, il est vrai qu'il peut facilement lasser si on l'écoute d'une traite. D'autant que les derniers morceaux font bien redescendre l'ambiance électrique du début. Mais dans l'ensemble, ça reste un excellent produit original et créatif.
Bests Tracks : Final Frontier, Invisible, Trans Siberian, Shine

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N°5

Si je ne suis pas forcément réceptif à toutes les expérimentations de cet album, j'adhère totalement à la démarche créative de Chemical Brothers, prenant ici un malin plaisir à mélanger plusieurs bouts de samples et boites à rythmes extrêmement différents qui s'assemblent dans des morceaux parfaitement cohérents, malgré leurs constructions alambiquées.
En découle un album jouissif et constamment surprenant.
Bests Tracks : The State We're In, The Test, Denmark, Galaxy Bounce, Come With Us, Pioneer Skies

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N°4

Quand j'étais au collège, "Clubbed to Death" faisait partie des quelques morceaux que j'avais la place d’emmagasiner sur mon MP3. A cette époque, je l'avais renommé "Matrix Theme" sans me douter une seule seconde qu'il avait en réalité été composé plusieurs années avant la sortie du long-métrage. Voilà pourquoi l'album de Rob Dougan m'a parut étrangement familière lors de ma première écoute (CTD n'étant pas sur la version Spotify).
Dougan propose ici des compositions plus recherchées et moins répétitives que pour son morceau culte, tout en restant fidèle au mélange de sonorités orchestrales et de beat Hip Pop qui faisait son charme.
L'album a réussit à bien m'accrocher au début, puis m'a malheureusement un peu lasser sur le milieu, pour mieux me récupérer lors de son final. J'ai également mes réserves sur le chant de Dougan, dont la voix érayée ne rend pas forcément justice à ses belles lignes mélodiques. Mais je reconnais toutefois, les qualités indéniables d'un disque à la production léchée et à la setlist très bien agencée.

Bests tracks : Will You Follow Me ?, Clubbed To Death (Kurayamino Variation), Furious Angels, Left Me For Dead, One and the Same (Coda), Speed Me Towards Death

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N°3

Je n'avais jamais entendu quelque chose de semblable auparavant et je manque sûrement de culture musicale pour pouvoir l'apprécier et le noter à sa juste valeur. Navré Manza, mais je n'ai vraiment pas l'impression d’avoir écouté de vrais instrus sur cet album, juste un bruit de fond sous-mixé duquel je ne distingue aucune réelle mélodie. L'atmosphère stressante et anxiogène du disque fait son petit effet au début, mais finit par me lasser tant ce sont à chaque fois les mêmes motifs et les mêmes sonorités qui sont mises à l’œuvre track après track. Bref, j'aurais essayé en tout cas.

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N°2

J'ai plus eu l'impression d'écouter une compilation des musiques de Brut ou de Huffington post, qu'un album d'électro.
À force, j'arrive à en apprécier quelques passages, surtout les tracks un peu plus dansantes mais globalement je ne suis pas très réceptif au délire. Je sens que c'est fais pour être laissé en fond durant une soirée chill, ou pour d'ambiancer pendant une rave party sous l'effet de divers cachous.
Best tracks : Ptolemy, Ageipolis, Green Calx

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N°1

J'ai honte de lire ce que j'ai pu écrire dessus lors de ma première écoute en 2015. A l'époque je faisais un rejet primaire de tout ce qui s'apparentait à de la Soul, ce qui a surement pu conditionner mon ressenti sur Endtroducting, alors même que cet album incarnait pourtant une démarche créative à laquelle je souscris totalement.

Parmi les disques présents dans le Top 10 de Manza, ceux ayant su trouver grâce à mes oreilles avaient tous en commun de proposer une musique singulière, composée à partir d'un étonnant mélange de styles et d’influences musicales n'ayant à priori aucune chance de se rencontrer. Et qu'est ce que l'art du sampling, si ce n'est construire quelque chose d'harmonieux avec une multitude d'extraits musicaux piqués droite à gauche ?

Endtroducting, c'est un peu l'ancêtre de Discovery des Daft Punk, Come With Us de Chemical Brothers, Golden Sun de Juno Reactor et de tous ces merveilleux albums que nous affectionnons tant Manza et moi. A ceci près que l'on y perçoit encore plus ce sentiment de "mariage forcé", tant la différence de mixage entre chaque sample est flagrante. Or ici, tout s'emboîte miraculeusement pour créer un ensemble musical riche et cohérent, condensant à merveille toutes les caractéristiques de la musique Hip Hop des années 80/90.

Aussi, si j'avoue m'ennuyer encore devant certaines tracks un peu trop "soul" à mon goût, l'album est maintenant largement remonté dans mon estime et m'a même donné envie d'explorer toute la carrière de DJ Shadow.
En outre, il n'est guère étonnant que ce soit le préféré de Manza tant il synthétise à lui seul l'ensemble de son top 10.

Best tracks : Napalm Brain / Scatter Brain, The Number Song, Changeling, Organ Donnor, Building Steam With a Grain of Salt, Stem / Long Stem

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Album Bonus

Toujours pas ma came, mais l'album étant globalement plus mélodique que Dead Magic, j'arrive à plus l'apprécié. En particulier le morceaux Discovery qui a même finit dans mon Wrapped Spotify de l'année.
Bests tracks : Discovery, Come, Wander With Me/Deliverance, Stranger, An Oath, Evocation

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Moyenne du Top : 5,9 (en gardant à l'esprit que celle de son véritable top est de 7,0)

Bilan personnel : Même si je n'ai pas aimé tout ce que j'ai pu écouté, l'expérience fut globalement positive. Cela m'a incité à sortir de ma zone de confort, j'y ai découvert des artistes étonnants dont je ne manquerais pas d'explorer le reste de leur discographie et j'ai pu redécouvrir des albums ou des genres musicaux qui m'avaient jadis laissés sur le carreau. Tout ceci m'a permis de mieux cerner mes propres goûts musicaux et je compte bien réitérer l'expérience avec un autre éclaireur durant l'année.

Personnalité musicale de Manza : Manza a une double personnalité. D'un côté, c'est un garçon plein d'énergie aimant s'ambiancer sur de la musique dansante et énergique ; de l'autre, c'est un doux rêveur prenant plaisir à méditer sur des morceaux lents et atmosphériques. Une chose réunie pourtant ces deux facettes radicalement opposées, un goût certain pour l'expérimentation. Manza accorde plus d'importance aux sonorités qu'aux compositions en tant que telles. Il aime l'incongruité, le mélange des genres, tout ce qui pourrait sortir de l'ordinaire et produire un son inédit, capable de vous prendre viscéralement aux tripes. C'est donc un individu extrêmement sensible, qui ressent la musique plus qu'il ne l'intellectualise, ce qui lui permet de rester ouvert à toutes les propositions qui s'offre à lui.

Playlist Best Of basée sur son Top 10 : https://open.spotify.com/playlist/3yJd7VpAk2bh7dtrXGh455?si=0a1b43242cfc4f24

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Le Top de Dagoni : https://www.senscritique.com/liste/Top_10_Albums/302610

N°10 (qui remplace Metropolis Part 2 que j'ai déjà écouté)

Hormis un mixage catastrophique atténuant considérablement la puissance du son, j'ai été totalement conquis par cet album de metal aux riffs incisives, guitares saturées et lead vocal éraillée, contrebalancées par des lignes de chant mélodiques et entêtantes.
J'ai plus apprécié la première partie plus brut de décoffrage que la seconde et ses morceaux fleuves, mais l'ensemble reste très appréciable.
Bests tracks : Funeral, Seventh Wave, Hide Nowhere, Voices in the Fan, Life, Night, Bastard

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N° 9 (qui remplace Angel Retribution que j'avais déjà écouté)

C'est tout ce que j'aime dans la musique progressive. De multiples influences musicales parfaitement maitrisées qui s'assemblent dans de riches compositions en synergie avec les lyrics et nous faisant passer par mille émotions différentes !
Incompréhensible qu'un tel chef d’œuvre n'est que 27 notes sur ce site, en plus de se taper une moyenne aussi basse.
Bests Tracks : TOUTES ! Mais on retiendra surtout les deux pièces maitresses de cet album que sont Harvest of Souls & Sacred Sound

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N°8

Je reconnais la qualité technique du produit mais il me donne l'impression d'écouter une compilation des solos de Dream Theater sans interruption, avec presque pas de variations et aucune ligne de chant ni d'autre accompagnement musical d'envergure pour contrebalancer la prédominance des guitares. Ce qui finit fatalement par me taper sur le système en moins de 10min. J'ai bien essayé la version non-instrumentale, pour voir si le chant apportait un petit plus... C'était encore pire !

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N° 7

J'ignore pourquoi je ne suis pas parvenu à rentrer plus que ça dans cet album. Certes je n'ai jamais été très client du rock des 80's et Silent Knight en conserve toutes les caractéristiques de production. Mais comme il a un style assez proche de Supertramp et de Queen, j'aurais dû y être beaucoup plus réceptif.
Ça reste un beau disque, avec quelques morceaux sympathiques ceci-dit. Mais je suis pas plus emballé que ça par les compositions.

Bests tracks : Time to Go, (You've Got) Too Much to Lose (Chapter Seven), Help Me Out, Compromise

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N° 6

Le mélange Metal + musique martial/oriental fonctionne étonnamment bien, même si le chant guttural finit par taper un peu sur le système. Puis les compositions sont hypers simplistes et se répètent énormément d'un morceau à l'autre. Au final, c'est sympa, mais je le vois plus comme un album d'ambiance, à mettre en fond pendant une partie de jeu de rôle Kaamelott.

Meilleurs Tracks : Evernight, Earthshine, Flammifer

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N°5

La voix chaude du chanteur et les lignes de violons viennent apporter de la douceur au son lourd des guitares saturées. En résulte, comme bien souvent dans les albums préférés de Dagoni, un mélange très harmonieux pour album sympathique mais un peu lassant sur la longueur.

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N°4 :

Je vais avoir du mal à faire un classement des morceaux cette fois-ci étant donné que, pour une fois, la classification sur Sens Critique se révèle assez juste sur cet album. Theory of Everything est bien un opéra rock symphonique, racontant une histoire étonnamment intimiste mais porté par le souffle épique d'une partition musicale endiablée, enrichie par toutes les nombreuses personnalités musicales ayant participé de bon cœur à ce pharaonique projet. Impossible d'isoler un morceau de l'ensemble dans lequel il s'inscrit. Aussi, si vous souhaité le découvrir, je vous recommanderais donc de prendre une petite heure de votre temps pour écouter ce petit bijou d'une traite et dans les meilleures conditions possibles.