Écologismes

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Wilson, l'un des plus grands biologistes du XXème siècle, déclare ici sa flamme à toutes les formes de vie qui ont occupé, occupent et occuperont la Terre: c'est la Biophilie. Rien que ça.

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Romain Gary décrit ici avec 60 ans d'avance tous les travers humains qui nous empêchent de respecter simplement les formes de vie qui nous entourent.

Si la chasse aux éléphants est bien évidemment une cause écologique, il décrit surtout à mon sens les obstacles où s'empêtre la cause végétariste/végan de nos jours.

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Le "bon sens paysan" son apogée: Aldo Léopold est l'un des tout premiers environnementalistes, et il nous livre ici quelques réflexions sur les bonne manières en matière de gestion de la terre. Ainsi, entretenir des buissons attire les faisan en hiver, tandis que maintenir des zones humides maintient le gibier d'eau, etc... Ça donne envie de s'acheter son petit lopin de terre et de le transformer en havre de paix pour les bêtes sauvages.

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Le grand Robert Barbault nous raconte dans un premier temps ce que c'est que la vie, les grands principes qui la régissent, pour mieux nous montrer ensuite que nous nous y prenons à l'envers pour sa gestion (même agronomique) et sa conservation. Avec un certain optimisme toutefois: tout n'est qu'une question de volonté, car des solutions existent.

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Une enquête menée par une journaliste aux quatre coins du monde nous montre que l'extinction des espèces et l'érosion de la biodiversité n'est pas qu'une affaire de scientifiques. Chaque chapitre est un exemple désolant des effets dévastateurs de l'homme sur le vivant qui l'entoure. Une approche facile et démonstrative de la question, bien que l'on ait irrésistiblement envie de se tirer une balle dans la tête avant la fin du livre.

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Le fantasme survivaliste du retrait dans sa cabane au fond des bois. L'occasion pour Thoreau le libertarien de nous raconter tout ce qui lui passe par la tête, des variations de la lumière sur le lac à la meilleur manière de gouverner les États-Unis.

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Les pesticides c'est mal, m'voyez ?

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Jared Diamond couple l'écologie scientifique à l'histoire des peuples pour essayer de comprendre les causes qui ont menés à l'effondrement de certaines sociétés. Ce livre pourrait passer pour méchamment déterministe (l'environnement conditionne la survie des peuples) mais il est aussi profondément optimiste: une bonne gestion de l'environnement est toujours possible pour éviter cet effondrement. Et en avoir conscience est déjà un grand pas en avant.

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Panorama orienté "philo" des mouvements environnementalistes, de leurs fondements, de leurs divergences.

Dommage que l'auteur n'ai visiblement aucunes connaissances ou presque en sciences naturelles...

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Un court essai qui fait l'éloge des arbres en ville: liste de leur bienfaits, et quelques parfaits exemples de gestion stupide à éviter, dues à une profonde incompréhension de ce qu'est un arbre.

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Un livre un peu technique (on est chez Quae, tout de même !), qui nous remet quelques idées en place à propos du concept légèrement fantasmé de biodiversité. Car au delà des ours, des pandas, des dauphins et des éléphants, pour construire une vision à long terme de la relation homme-nature (surtout lorsqu'elle est pensée par des urbains technophiles), il faut bien se rappeler que la biodiversité c'est aussi les moustiques, la malaria, les parasites, etc... A nous de voir donc qu'est-ce qu'on entend par "protéger la nature", quels menacent pèsent sur celle-ci, et ce que nous pouvons y faire.

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L'idée était séduisante : faire de Darwin le parangon de la diversité biologique et Lévi Strauss celui de la diversité culturelle.

Problème : la comparaison des hommes et des discours reste assez superficielle, pour en arriver à la conclusion que "il faut protéger l'homme et la nature". Pas franchement révolutionnaire.

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Une oeuvre originale, prenant le point de vue des animaux à la manière d'un conte pour enfant. Pourtant tout ce qui y est écrit est le résultat de longues années d'observations, et dénué de tout angélisme.

Ce que l'on pourrait prendre pour un anthropomorphisme primaire est finalement une manière efficace d'intégrer la vision du monde des différentes espèces, et donc finalement le faire exactement le contraire, une sorte de zoomorphisme naturaliste.

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Le constat est clair et sans ambiguïté : le monde naturel est en crise, le chapitre sur les rhinos est particulièrement poignant.

L'idée de protéger 50% de la surface de la planète est intéressante, mais les écosystèmes choisis par E. O. Wilson relèvent parfois plus du gout personnel voir esthétique que de la réalité biologique (ce qui est étonnant pour cet éminent écologue), et le passage sur le progrès libéral comme remède à tous nos maux est parfaitement impardonnable.

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L'idée de base, à savoir que l'agriculture et la sédentarisation constituent le péché originel de l'humanité, est intéressante.

Mais le propos est mal servi, avec visiblement des coquilles et des erreurs de traduction, un propos peu clair, des positions inutilement provocatrices, les passages sur l'adolescence sont particulièrement pénibles.