Écrire comme on cause ('fin, presque quoi)

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On considère souvent que Céline est le premier à écrire comme l'on parle, mais cela est faux : premièrement parce que ça se faisait déjà avant, bien que très peu (dans Les Chants de Maldoror par exemple), deuxièmement parce qu'il ne fait pas exactement cela : il invente plus un langage destiné à se rapprocher d'un parler populaire dans lequel il mêle parfois des mots rares, un langage près de deux mondes à la fois somme toute. On ne peut pas nier cependant que le style s'en rapproche ; ce n'est pas à tort que l'on fait cette affirmation

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Peu de doute possible : la ponctuation, le vocabulaire, le rythme des phrases...

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Entendons-nous sur le fait que l'Odyssée n'est que la mise en écrit, d'une matière orale à la base, et qu'Homère et ses traducteurs ont du coup gardé certaines marques de l'oralité

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Lowry a écrit ce roman uniquement sous l'empire de l'alcool et son style en est influencé : l'écriture d'Under the volcano fait ressentir les affres et les effets de l'ivresse par un vocabulaire se rapprochant souvent d'un langage cru et dénudé

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Un roman sous la forme d'un journal intime destiné à un public adolescent ; le lexique en empreinte beaucoup des expressions et des tournures de phrases (s'applique aussi aux autres volumes de la série)

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Une écriture qui dénote le style oral ; puisque ce texte est en fait destiné à être récité sur une scène plutôt qu'à être lu on comprend pourquoi

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On pense aux nombreux passages de monologues intérieurs par exemple

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Charles Perrault a en fait recueilli ces contes auprès de conteurs populaires ; bien qu'il les ait hachés menu pour correspondre au public de la cour, quelques marques de l'oralité persistent

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Registre parodique oblige, la plupart des personnages deviennent grossiers, et la narration empreinte souvent au langage oral pour coller le plus possible au ton général de l'univers de Naheulbeuk ; sans parler des "Bulletins cérébraux"

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Le point de vue exploité oscille souvent entre le poète (Lautréamont) et l'objet des Chants (Maldoror) ; quand ce dernier prend le relais, on adopte souvent son langage littéral et ordurier

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(Voir Perrault)

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Dans le langage poétique de Prévert, plusieurs expressions tirées du parler et de l'argot populaires s'incrustent dans une autre langue plus soutenue, ce qui donne un poésie très complète lexicalement parlant

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Ponctuation minimaliste rapprochant très souvent le texte d'un monologue ou d'une péroraison

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Argot érotique et apostrophes (') orales

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Argot et langage grossier, TEXTES EN MAJUSCULES

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Eh oui, fait assez inédit au XVIe siècle, écrire en français est plutôt mésestimé ! On écrivait encore surtout en latin à cette époque, alors écrire en langue natale vous imaginez

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Style oral, beaucoup d'argot

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Style exclamatif et langage parfois familier

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Le narrateur Nesto Burma, et son argot de parigot

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Exploiter l'ordure et le naturel du langage pour retranscrire la magie hallucinatoire du whisky

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Ecriture un peu naïve de circonstance, vu l'âge de la narratrice

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Prose ordurière d'un narrateur un peu je-m'en-foutiste puis alcoolique

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Socrate affirme lui-même qu'il emploie son langage habituel

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Argot périodique

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Style haché et uniforme (moins d'une phrase, sans majuscule ni point final) volontiers ordurier ; comme une sorte de flux de pensée

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Langage porno, tu connais

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"Une stupéfiante salve d'escarbilles de houille écarlate"

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Cru et vulgaire