En 2014, j'ai parfois bien kiffé ma race.

Annotation :

Janvier

4 heures qui passent à toute berzingue. De nombreux thèmes abordés et un montage exemplaire (à défaut d'une réalisation vraiment brillante).

Annotation :

Vraiment tout est parfait, le rythme, le charisme des personnages et surtout du Kong, le goût de l'aventure et la confrontation du réel à l'inimaginable. Très dense et pourtant vraiment pas long, rien n'est sous exploité et chaque idée est utilisée avec brio.

Annotation :

Le film possède une densité captivante, à chaque minute des tonnes idées fusent, autant dans la mise en scène que dans le scénario. Une symbiose parfaite entre la réalisation et la narration, ils se répondent sans cesse l'un et l'autre avec une beauté remarquable.

Annotation :

Février

Mon film préféré. Voilà quoi.

Annotation :

Une enquête passionnante avec le meilleur duo d'acteur de la galaxie.

Annotation :

Sokourov est je pense, le meilleur cinéaste de sa génération. Subtil, lent, mais jamais ennuyeux (la première demi-heure me paraissait durer 10 minutes). Tout a un sens, une raison d'être, pour dessiner le portrait d'un homme passionnant.

Annotation :

Mars

Des scènes pleines de folies viennent combler un récit sans temps mort, qui ne laisse aucune place au pathos. John Landis réalise un film qui se veut parfois aux antipodes du genre, mais qui parvient à rester flippant et terriblement tragique.

Annotation :

Cage est un putain de génie et Herzog nous concocte une sorte de trip sous acides qui nous fait tomber dans l'hallucination avec son personnage. Un film fou.

Annotation :

Kwaidan ... Pour parler de film marquant, celui ci peut se dresser en haut de la liste. Tellement de moment incroyables, de plans mémorables, d'idées merveilleuses. Vraiment un grand film.

Annotation :

Avril

Je ne sais pas si j'ai compris beaucoup de choses, mais en terme de sensations pures et de sensibilité là j'ai été gâtée. J'en suis ressortis hypnotisée, littéralement.

Annotation :

Le sabre du mal. Que c'était puissant n'empêche. Voilà une violence graphique et psychologique qui t'enferme dans un monde sale, sans aucun échappatoire. Seul Toshiro Mifune peut faire office de lumière et de sagesse dans ce film ténébreux presque décidé à te rendre fou.

Annotation :

On croit d'abord qu'il s'agit d'un petit film malin, assez comique. Mais on fini par tomber dans quelque chose de beaucoup plus malsain et suffocant, une guerre de cerveaux perverse et très calculée. Difficile de trouver Huis clos plus exemplaire.

Annotation :

Mai

NON J'EN PARLERAIS PAS. C'EST BON, LAISSEZ MOI TRANQUILLE.

Annotation :

Découvrir Bresson et ce qui s'est fait de meilleur dans le cinéma français, c'est tout simplement unique et très recommandable.

Annotation :

Ah oui. Ça parlais de quoi ce film déja .... AH MAIS OUI .... DE GROS MAFIEUX QUI VEULENT TOURNER UN PUTAIN DE FILM DE SABRE EN REGLANT LEURS COMPTES AVEC UN GANG ADVERSE, LE TOUT FILMÉ PAR UN RÉAL HYSTÉRIQUE. C'EST GÉNIAL, GÉNIAL, ABSOLUMENT GÉNIAL ... Ah oui ça me reviens.

Annotation :

Juin (ou le mois japonais dans mon cas, z'allez vite comprendre)

Bon encore un Kobayashi génial. Mais là c'est différent, y'a pas Tatsuya mais Mifune. Donc c'est encore plus awesome (oui c'est assez bas de juger un film comme ça, en vrai c'est pas le cas, mais bon faudrais que j'écrive une critique complète sur celui là).

Annotation :

Je m'attendais vraiment à un Kurosawa moyen. Au final c'est l'un de mes préférés. Comme quoi.

Annotation :

Premier film vraiment sortis en 2014 de la liste, c'est curieux tiens. Sinon oui le film est magique, d'une perfection esthétique absolue et le conte en lui même est une merveille de leçon de vie.

Annotation :

Et je me permet un 4ème film pour ce mois ci. Car si le cinéma japonais m'a vraiment passionné, la France aussi m'a intéressé car j'ai découvert Melville. On va bien s'entendre lui et moi.

Annotation :

Juillet

Alors ce mois ci, j'ai pu voir deux Verhoeven, à savoir Robocop et celui ci. Et il n'y a pas photos, La chair et le Sang m'a bien plus transporté. Contrairement à Robocop, on ne sait jamais où Verhoeven va nous emmener, la destination étant en fait la folie pur et simple. Genius.

Annotation :

Fellini n'est pas un cinéaste si facile que ça à approcher, mais Huit et demi m'a totalement convaincu. Je pense que c'est le film idéal pour commencer sa filmographie.

Annotation :

Lumet est un génie c'est bien connus, d'ailleurs il manque Point Limite dans ma liste, pas assez de place désolé.

Ce que j'aime avec ce cinéaste, c'est que c'est surement, avec Dreyer, le plus grand directeur d'acteur qui ai jamais existé (et me gonfler pas avec Bergman, je vous pries), on y croit toujours à fond et toute les scènes développent leurs potentiels à plein. Ce film est d'autant plus captivant que son histoire déborde d'originalité (du genre t'as envie de raconter le résumé à tout ton entourage), et la sincérité qui se dégage de ses thèmes familiaux m'a vraiment pris les tripes.

Annotation :

Août

Un gros coup de cœur cette série, et le film est tout aussi bon avec sa fin du monde mystique et philosophique. Assez complexe et très expérimental, des images terrifiantes marque notre esprit pour ne plus en sortir. En animation j'ai aussi adoré Mind Game, complétement timbré et riche à tous les niveaux.

Annotation :

Assurément l'un des meilleurs films de l'année. Malgré son pitch très original (unique même), le film reste étonnement subtil et sobre. Je n'ai détecté aucune prétention dans le projet, et pourtant Dieu sait que ça aurait été possible. Au contraire le film est humble et nous expose une vie dans tout qu'elle a de plus simple afin de créer un processeur d'identification très réussis. On grandis vraiment avec ce personnage et on voit son monde évoluer avec une certaine douceur.

Annotation :

CONAN PAR CROM !

Loin d'être le simple blockbuster nanardesque auquel je m'attendais, Conan surprends par la richesse de l'univers qu'il présente. En 2 heure, les paysages défilent tout comme les aventures. Si les personnages sont assez simples, les acteurs sont vraiment à fond, Schwarzy le premier et on a aucun mal à s'attacher à eux. Et puis la musique de Basil, magnifie complétement le film, un chef d’œuvre à elle toute seule.

Annotation :

Septembre

Même si j'aurais du voir plus de films, j'en ai vu tellement d'excellents qu'en choisir trois est un sacré exercice.

Gros coup de cœur pour cette collaboration Herzog-Kinski. Comme d'habitude, beaucoup, beaucoup de folie mais teinté cette fois d'un optimisme contagieux. On évolue dans une jungle qui transpire le vrai, avec une quête absurde mais prenante à chaque instant. Immersif, poétique et revigorant.

Annotation :

Oh, oh ! Quel film !

Gibson nous concocte un chef d’œuvre après son film très controversé sur la passion. Pourtant les deux œuvres se ressemblent beaucoup. Mel maitrise un cinéma très physique, violent et diablement immersif. La reconstitution est sublime et en plaçant son récit dans une culture lointaine, Mel ne parle que mieux de l'humain et du monde d'aujourd'hui. Un véritable artiste controversé, qui a toute sa place dans la réalisation.

Annotation :

Je découvre enfin Béla Tarr. Quelle rencontre !

Délaissant les techniques de montage au prix de plan séquences vertigineux, son cinéma se base tout autant sur les sensations que sur une réflexion appuyée. Le film m'a beaucoup parlé et bon nombres de plans sont une expérience à eux tout seul (le premier <3).

Annotation :

Octobre

Un mois où je m'étais un peu rattrapé sur la filmographie du petit Brian. En enchainant les films, je sentais d'avance que "L'impasse" allait me combler. Et c'est peu dire, tellement ce film de Gangster est époustouflant.

Al Pacino livre sa meilleure performance depuis Le Parrain et porte complétement le film sur ses épaules. De Palma le soutien avec une mise en scène toujours aussi créative mais presque sobre comparé au reste de sa filmographie. Le summum : cette dernière partie intense, comme un tour dans un grand huit dont l'idée de la chute prochaine ne fait que rendre le tout plus terrifiant.

Une bonne grosse claque, on a beau en voir certaines arriver, l'impact n'en est pas moins fort.

Annotation :

Un de mes drames favoris de l'année. Austère, transpirant la tristesse de toute part, "L'ombre d'un homme" est une plongé dans un cœur profondément meurtris, condamné à se laisser dominer par l'image dont les autres se font de lui. La tristesse tapisse alors les murs, et un certains humanisme touche certains regards, à la manière d'un Barberousse. J'aurais toujours une pensée pour ce brave professeur. Toujours.