En 2015 j'ai fait un risotto, j'ai beaucoup dormi, j'ai regardé la télé, je me suis curé le nez et quelque part dans tout ça j'ai joué à des jeux vidéo, et ici j'en parle !

Annotation :

"J’ai encore passé un moment formidable avec ce jeu mais je ne dirai pas que c’était une grande expérience car à chaque fois que ce mot est utilisé, je suis déçu par ce qui m’attends. Mais Umineko est une œuvre formidable qui questionne bien plus qu’elle n’en a l’air, la critique de Tezuka rend d’ailleurs parfaitement honneur à tout ça. Mais dans un contexte plus général Umineko réalise presque un sans faute et devient un des fleurons de l’écriture vidéoludique en général. Transcendant un genre qui n’arrête jamais de voir de nouvelles œuvres débarquer, ce visual novel s’impose comme une nouvelle pièce maitresse. J’aimerais que les éditeurs ou les marketeux qui, pour faire la promotion d’un livre, utilisent des mots comme « stress haletant » ou d’autres superlatifs jettent un œil sur Umineko pour qu’ils se remettent bien en tête que, plus ou moins, tous ces écrivains ont aujourd’hui un maitre et son nom c’est 07th Expansion. Bien évidemment je conclurai cette critique en disant que de toute façon la fin est magique vu qu’on est tombé amoureux.

Oh et puis merde vous savez quoi ? Umineko no Naku Koro ni est une putain d’expérience !"

Annotation :

J'avais commencé il y a longtemps mais je n'osais pas finir To the Moon de peur de mettre mes glandes lacrymales à l'épreuve et puis je me suis lancé parce que je suis un homme quand même oh !
To the Moon est une superbe fable et son plus gros atout est finalement de nous montrer toute une vie sans rien délaisser. On s'attache au couple qu'on voit tour à tour se détruire, se construire, se connaitre,... Le tout dans une ambiance doucereuse touchante. Même si le jeu joue à fond la carte du tire-larme avec une ost magnifique, il est à noter que le tire-larme ne fonctionne que lorsque le joueur y est bien préparé, et ici il y est très bien préparé.
D'ailleurs c'est un jeu que j'aimerais bien voir adapter en film, il a tout ce qu'il faut pour : de l'émotion, de la tension, une bonne narration, bref que demande le peuple ?

Annotation :

"Ne vous méprenez pas, Tales of Xillia 2 est un bon jeu, cependant il accumule les mauvaises idées qui finissent par ternir beaucoup de ses points forts. Entre le repompage à outrance, la narration mal gérée et le nouveau système d’évolution très moyen, ce deuxième opus semble marcher à contre-courant du bon sens à certains moments. Retrouver toute la clique de personnage fait plaisir et le système de combat est bien évidemment jouissif, mais quelques traits à la craie ne permettent pas de blanchir le tableau noir sur lequel on écrit et quand bien même j’ai pris un certain plaisir à jouer, je ne peux me permettre la politique de l’autruche. Dommage…"

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Jeu en cours - actuellement à l'épisode 8 en attendant une traduction (au moins anglaise)

Je suis assez impressionné de voir à quel point ce visual novel est beau et dynamique. Les combats sont assez impressionnants en plus d'être rythmés et surtout transcendent très intelligemment le matériau de base.
L'histoire avance de manière assez lente mais le jeu donne l'impression d'être comme un opéra : un début qui chahute, un milieu qui adoucie avant de repartir en trompe pour un bouquet final fantastique... Putain que j'attends ce bouquet final.
(Superbes musiques au passage)

Annotation :

Je n'arrive pas à noter Dear Esther... Ca me parait presque impossible de noter un tel jeu pas tant pour l'aspect vidéoludique que pour le ressenti personnel.
Dear Esther est une œuvre très bien enveloppée, les décors sont magnifiques et prouvent que même avec un moteur vieillissant, si on a un peu de talent on peut très bien s'en sortir avec une direction artistique qui claque (le niveau de la caverne).
Par contre c'est plus sur le propos que le jeu m'a dérangé. J'ai mis beaucoup de temps avant d'être transporté et j'ai assez vite décelé la métaphore générale du coup le jeu m'a semblé en rajouter des tonnes par moment là où j'aurais juste voulu me balader tranquillement.
Mais malgré tout l'ambiance du jeu envoute grâce aux sons, à ces quelques touches de piano disséminées par-ci par-là et surtout grâce aux décors.
Dear Esther est un jeu très intéressant mais je n'ai pas été autant emballé qu'un Gone Home à titre de comparaison.

Annotation :

Monument Valley est un jeu auquel je voulais énormément jouer depuis que j'en avais entendu parlé. Le concept m'intéressait et l'univers minimaliste me semblait approprié pour le support mobile et il n'y a pas à dire, je n'ai pas été déçu. Enfin si, déçu que ça se termine aussi rapidement car les 10 niveaux se parcourent très vite mais opèrent toujours des changements pour que le joueur ne s'ennuie pas. Avec son principe simple et sa narration quasi-absente, le jeu arrive malgré tout à installer une ambiance planante tout à fait apaisante pour quiconque y joue.
Bien pensé et avec de bonnes mécaniques, Monument Valley est un petit coup de coeur. Je vais me faire un plaisir de parcourir les nouveaux niveaux ajoutés.

Annotation :

C'est simple c'est la version +++. Plus beau, plus intelligent, plus onirique, plus prenant, plus tout quoi. "Suite" qui enchante par ses décors à la beauté minimaliste et surtout par son level-design incroyable. Je suis tout simplement resté scotché devant certains niveaux car même si le principe est simple, aboutir le jeu à ce point tout en ayant une cohérence est vraiment très fort. Toi je te désinstalle pas !

Annotation :

Cela faisait longtemps que je voulais toucher au culte Grim Fandango, mais repoussé par les contrôles de l'époque j'ai pris mon mal en patience jusqu'à ce qu'une très bonne annonce me redonne envie de furieusement d'y toucher.
Ici pas de HD non, juste le jeu, comme avant avec de meilleurs contrôles, une musique remastérisée elle-aussi et un tout petit lissage. Mais en dehors de ça, quel délice.
Il m'est tout à fait possible de comprendre le statut culte qu'a pu atteindre ce jeu lors de sa sortie. Entre un univers sonore parfait (ost et voix françaises succulentes), des énigmes délicieusement vicelardes et prises de tête, une écriture tout en finesse mélangeant humour noir et indices pour les énigmes tout en y distillant un côté dramatique, Grim Fandango a absolument tout pour plaire. Seul petit défaut notable : l'interface des objets, toujours pas pratique.
Le monde des morts quant à lui est intemporel, c'est dingue mais le jeu n'a pas vraiment vieilli, il garde une patte toujours efficace et surtout il est cohérent. Peuplée de personnages étranges mais tous sympathiques et barrés cette création est sûrement l'une des plus intéressantes et intelligentes que j'ai pue voir.
Et puis après tout, la mort lui va si bien.

Annotation :

Ce jeu aurait pu être une réussite, son univers est beau, ses musiques sont charmantes et le fond de son histoire pas inintéressante...
Malheureusement ces décors magnifiques se révèlent être sans vie, les musiques bouclent trop, l'histoire est mal narrée, les personnages ne sont pas charismatiques, Sadwick et sa voie sont chiants et les dialogues ne sont pas mémorables.
Reste quelques énigmes sympas quoique pas bien compliquées et un fond qui n'est pas à jeter. Mais je me suis malgré tout ennuyé, l'univers ne m'a jamais accroché et du coup je ne suis jamais rentré dans le jeu. Dommage.

Annotation :

Il est difficile de décrire un de mes plus gros orgasmes vidéo-ludique ever. Il est d'autant plus difficile de décrire à quel point Bayonetta 2 atteint des sommets inespérés dans les jeu d'action. Voir à quel point un jeu pour écraser ses défauts par des qualités est toujours joussif et Bayonetta 2 fait parti de ces titres là.
Chaque seconde passée était un plaisir immense et continue de me faire rêver alors que j'ai lâché la mablette. C'est en tout cas une expérience comme j'espère en revivre un de ces jours... Et c'est pas forcément gagner car il va falloir dépasser ce bel étalon qu'est Bayonetta 2.

Annotation :

Un candy-crush en mode hard où la récompense est une image hentai, génial... Hormis son côté addictif et sa courbe de progression plutôt bien gérée, Huniepop n'arrive jamais à passionner. Les personnages malgré quelques répliques marrantes ne sont que des clichés et une fois que le système est assimilé on le répète inlassablement jusqu'à avoir toutes les culottes des filles dans son inventaire. Là où on m'avait vendu un jeu drôle et décomplexé, je me retrouve avec un jeu qui ne tient pas la route et qui véhicule une image que je déteste : celle de la femme objet.
Bref c'était sympa pendant quelques heures car le mini-jeu est bien foutu mais comme tout le reste est mal branlé...
C'est même pas japonais en plus, c'est américain et ça a été financé sur Kickstarter.

Annotation :

Comme beaucoup de monde j'ai attendu ce jeu avec une certaine impatience et le résultat final est plutôt en demi-teinte malheureusement.
Hormis une narration encore plus bordélique que dans le 1er et moins bien foutue en général malgré les références évidentes, on se retrouve avec une histoire intéressante et rondement menée. Mais les problèmes commencent ici, le jeu se veut plus ouvert dans ses niveaux et laisse donc moins de place à l'instinct du joueur. Dès lors on appréhende les niveaux, et la façon dont on va les passer plutôt que de se lancer un peu en mode on s'en branle on verra bien. Du coup le plaisir est là mais il est moins perceptible, plus fébrile et on ragera beaucoup plus qu'auparavant quand notre tactique ne marche pas.
C'est vraiment ça qui m'a posé un énorme problème tout au long du jeu, heureusement cela est rattrapé par un sentiment unique inhérent à cette licence, la capacité de nous mettre dans un état second grâce aux couleurs, à la musique et à l'ambiance générale. On aime le sang ici, on égorge et tue par plaisir comme si c'était naturel, on nous plonge dans un enfer viscéral dans lequel on prend du plaisir et même si ce plaisir est parfois teinté d'une couleur peu chatoyante, putain que c'est bon de dégommer des bonhommes par centaine.

Annotation :

OUI ! De la bonne vieille plate-forme comme on en voit que très rarement en dehors des jeux indés.
OUI ! Des mécaniques de gameplay bien huilées, intelligentes, parfois innovantes et souvent grisantes.
OUI ! Un level-design de folie, bien pensé et exécuté à la perfection tout au long du jeu.
OUI ! Des pouvoirs complémentaires qui ne se marchent pas dessus et sont tous nécessaires.
OUI ! Des décors somptueux et une ambiance féérique que seul Miyazaki m'avait fait ressentir jusqu'à présent.
OUI ! Des musiques envoutantes, planantes et très prenantes.
NON ! Des moments de frustration à cause de la lisibilité trop moyenne à cet endroit précis.

Bref OUI ! Ori est un excellent jeu qui fait du bien et fait plaisir !

Annotation :

C'était sympa ! Mais c'était trop court. Y'a pleins de bonnes idées dans le jeu et un level-design vraiment bon mais qui reste un peu frileux avant la fin. Par contre certaines salles m'ont très vite gavé à cause du côté savonette du personnage qui a tendance à glisser dans les moments où ça demande de la précision. Mais c'était vraiment sympa avec une bonne musique. Ce sera un jeu vite oublié malgré tout.

Annotation :

J'ai donc refait Hotline Miami car en sortant du 2, et avec la déception engendrée par ce dernier, je me suis demandé si je n'avais pas surnoté le 1er épisode à l'époque. Et bien non, Hotline Miami est bien rythmé, joli, addictif, peu frustrant avec un level-design cohérent, un gameplay jouissif et bien ficelé, le tout magnifié par une superbe bande-son, bref un très bon jeu. Il reste un peu trop mystérieux dans son fond et une fois qu'on connait le jeu il se termine trop vite, mais ça reste une super expérience au final !

Annotation :

Portal est quand même génial. Son level-design, son écriture, sa simplicité complexe,... Tout fonctionne dans ce jeu dans les moindres détails. Non seulement la courbe d'apprentissage est très bonne et amène parfaitement une 2ème partie hors-limite mais elle est sublimée par un LD vraiment fantastique. Le jeu est cohérent, intelligent, très bien rythmé et entrainant de bout en bout. Glados est réellement géniale de noirceur et sa violence verbale complètement neutre me fait rire.
Et puis il y a cette chanson finale qui vient parfaitement clore tout ça. Quel regret qu'il soit si court au final car sans ça, il aurait atteint des sommets. Pour le coup je vais rejouer au 2ème épisode !

Annotation :

Rien à redire ou presque, ce jeu contient de vrai part de génie. Après une 1ère partie de jeu classique mais très bien foutue et drôle à souhait, les parties restantes sont tout bonnement géniales. Le level-design, les dialogues, les énigmes,... tout est parfait. Les énigmes sont en générales plus simples que dans le 1 garantissant un rythme qui ne redescend jamais.
Je pensais avoir surnoté Portal 2 mais il n'en est rien, ce jeu en est un grand. Le scénario n'est pas réellement fou mais il est bien ficelé, bien écrit et surtout, il nous en apprend énormément sur le background général et ce pas seulement à travers l'écriture. Dans l'ensemble il est difficile de lui reprocher de vrais défauts car, soyons honnête, il n'en a pas vraiment.

Annotation :

Ai-je vraiment fini The Stanley Parable ? Quand peut-on dire haut et fort que l'on a terminé le jeu ? J'en sais rien mais du coup j'ai refait quelques fins du jeu en y prenant toujours autant de plaisir. Stanley n'a en fait aucun intérêt si ce n'est montrer les ficelles de narration du milieu et il le fait merveilleusement bien. Malheureusement Stanley, malgré les possibilités, trouve assez vite ses limites. Quelques détails changent mais ce n'est pas suffisant pour effacer l'effet de déjà-vu à chaque début de partie même si ce choix des deux portes est complètement nécessaire.
Je n'aurai peut-être pas du rejouer à Stanley Parable car finalement quand on connait, le jeu n'a malheureusement plus aucun intérêt. Il en reste un modèle de narration !

Annotation :

S'essayer 17 ans plus tard à ce qui a révolutionné le FPS, c'est dur. Dur pour plusieurs raisons :
- Je déteste les FPS
- Tout a été repris depuis Half-Life
- Je déteste les FPS
Mais le fait que tout a été repris est gage de qualité et il faut avouer que le jeu a vraiment bien vieilli. Ses mécaniques marchent toujours autant, son ambiance est délicieusement dérangeante et claustro et la narration est très bien menée à travers le gameplay et les environnements. Cependant si on y joue aujourd'hui sans vraiment prendre de recul, il va sans dire que Half-Life est sympa, mais pas incroyable non plus... Et pourtant. Quand on me dit qu'un jeu a révolutionné l'industrie et que je vois qu'aujourd'hui encore il fait effet, je ne peux être qu'en admiration devant ce dernier.
Dommage que je déteste les FPS quoi.

Annotation :

Putain que c'était bon. Encore une fois, vous le savez si vous avez lu le paragraphe au dessus, je déteste les FPS mais là... Je pense que je préfère cet épisode au 1er pour une seule raison : le road trip. C'est dingue à quel point on avance dans ce jeu. On ne stagne jamais, le sentiment de progression est constant et les sensations en jeu sont réellement incroyables. Dans ce tableau où ne figure presque que des points positifs il reste quand même deux points sur lesquels je suis un peu en retrait. Tout d'abord le scénario qui déçoit grandement. Il est prévisible et surtout ne répond à pas grand chose. Tant de questions sans réponses... Quelle déception. L'autre point c'est le moteur physique. Ce dernier est génial mais il empêche parfois la fluidité des mouvements et les énigmes qui se basent sur ce dernier semblent trop mises en avant. Valve était sûrement tout content de son truc.
Reste qu'Half Life 2 est une expérience géniale, on vit le jeu et ce n'est pas pour ses quelques errances ou phases de shoot trop appuyées qu'on pourra le bouder tant le bougre a des qualités.

Annotation :

Très peu sinon pas d'intérêts sans les commentaires des développeurs. Une section de jeu retirée d'un des chapitres d'Half-Life 2 qui est plus là pour la démo technique des éclairages qu'autre chose.

Annotation :

Prenez Half Life 2, enlevez tout le génie, rajoutez plein de scène de shoot chiante et longue, celle juste avant le boss final est une horreur, et vous obtenez cet épisode. Boulimique, lourd et un peu indigeste, cet épisode 1 semble avoir été rajouté à la fin du 2ème épisode de la série par force. Il suffit de voir la fin du 2 et l'intro de cet épisode pour se rendre compte que les scénaristes commencent aussi à patauger.
"On va le mettre dans un nouvel univers"
"Oh mais je suis sûr qu'on peut encore tirer quelque chose de celui-là, et si on prenait cette idée de gameplay laissée de côté pour le 2 et qu'on la mettait tout le temps ? Et on fera tenir ça en 2h30-3h. Super idée non ?"
Non.

Annotation :

Revenir sur HL 1, même si c'est un add-on, après avoir fait le 2 ça fait quand même un peu bizarre au niveau de la physique et de la rigidité du personnage. L'intérêt de ce jeu aussi peut-être remis en question vu qu'il n'apporte rien si ce n'est savoir comment notre cher Barney s'est cassé. La mise en scène du 1, qui était son énorme point fort, a ici disparu et on se retrouve avec un jeu lambda qui n'apporte rien. Dommage.
Plus que 2 jeux, j'ai presque l'impression de faire une surdose d'Half Life !

Annotation :

1er add-on d'Half-Life et quand on voit ce dernier on se dit que Blue Shift est un gros pas en arrière au final. Ici plein de nouvelles armes, de nouveaux ennemis, de boss,... Bref de la nouveauté qui fait plaisir surtout qu'elle est bien faite. Malheureusement on croule sous les ennemis et les gunfights deviennent lourds et lassants au bout d'un moment. Encore une fois l'aspect boulimique de ces phases tue le plaisir de jeu à côté surtout quand les phases de plate-forme, approximative, sont encore trop présentes et trop mises en avant. Dommage.

Annotation :

Fin de ma rétrospective HL et je dois dire que dans l'ensemble, même s'il y a des hauts et des bas avec les add-on, ça reste une super série. La fin de cet épisode 2 est le plus beau troll qu'il m'ait été donné de voir étant donné que j'ai 8 ans de retard... Putain 8 ans que les gens attendent la suite à ça, je les plains vraiment. Il reste un épisode qui a du panache et surtout qui est vraiment plaisant à jouer malgré sa dernière phase trop longue. Un rythme soutenu et maintenu jusqu'au bout qui tient en haleine et qui nous fait nous demander qu'une chose : A quand Half-Life 2 : Episode Three ou Half-Life 3 ?

Annotation :

Quand j'ai appris que le jeu flash allait avoir le droit à "une version longue", j'étais tout content, car même si le concept n'était pas poussé au bout, ça certain d'un lum dum en même temps, il y avait moyen de faire beaucoup mieux. Et cette version fait beaucoup mieux, ou tout du moins on sent que les idées s'enchainent et ça montre encore une fois, après Limbo et autres, que la simplicité d'un gameplay peut parfois être son plus gros point fort. Un coup tu meurs, un coup ils meurent, c'est le sous-titre du jeu presque et ça fonctionne à merveille.
Malheureusement les petits trajets forcés à chaque mort coupent le rythme du jeu et son univers, malgré la musique envoutante, ne donne pas vraiment envie d'être parcouru de part en part.
Il en reste un concept cool englobé d'une petite ambiance pas désagréable et de plein d'idées intéressantes qui font de ce jeu une bonne pioche quoique peut-être un peu chère, je ne l'ai pas payé j'ai pris le compte d'un ami, sachant que la rejouabilité est toute relative.

Annotation :

Rapide et assez intelligent sur le principe, ce mod rallonge un peu l'expérience Portal 2... Malheureusement il n'y a pas le feeling de Portal 2. Alors bien sûr c'est pas fait pour avoir le même niveau mais quand bien même je suis au courant de ça, j'avoue avoir du mal à être gentil car pour passer après une perle comme le 2ème opus Portal, il faut avoir du cran et les idées. Mais ce jeu n'a que la moitié de ça et au final il n'en ressort pas grand chose.
+ j'espère que la fin est un troll x)

Annotation :

Difficile d'expliquer à celui qui ne connait pas ce qui marche autant avec ce jeu. Tout droit sorti d'une fan-fiction de l'univers Type-Moon (coucou Sion t'as pas changé du tout sauf ton prénom), Under Night In-Birth est un jeu ultra gratifiant dès lors qu'on s'attarde plus de 5 minutes dessus. En effet tout le système est prévu pour que n'importe quel joueur ayant déjà roulé un peu sa bosse dans le milieu se sente puissant. Certes les personnages ont des combos spécifiques mais ces derniers ne sont pas forcément plus forts que des combos qu'on va créer en faisant un certain mashing de bouton. Du coup la frénésie des combats n'en est que plus forte tant il faut savoir switcher entre défense et attaque. Surtout qu'ici c'est l'attaque qui est récompensée avec les différentes fonctionnalités du jeu que l'on comprend une fois qu'on commence à "maitriser", bien grand mot.
On retrouve bien ici la patte Melty Blood et cette dernière est extrêmement agréable que ce soit par l'ambiance ou la musique, variée et de très bonne qualité. Je regrette surtout que le jeu ne soit techniquement pas vraiment à jour et que les personnages, relativement nombreux, manquent de charisme. J'avoue adorer le côté fringant de Blazblue donc ici voir un design simple, mais efficace, ne contente pas vraiment mon appétit. Il en résulte un jeu de baston classique dans la forme pour les débutants mais avec suffisamment de richesse pour que les joueurs les plus hargneux passent de nombreuses heures dessus. En somme, un super jeu pour une soirée bastonnade sur console entre potes.

Annotation :

On m'avait vendu du rêve sur ce jeu, comme quoi il était meilleur que Bayonetta, qu'il était jouissif au possible et super bien maitrisé et ce n'est pas du tout le cas à mes yeux. Non seulement le système de combat fait vachement brouillon mais en plus la parade est à la fois trop cheatée et relativement inutile lorsqu'on obtient l'esquive. Le jeu a des piques de difficulté assez incompréhensibles notamment sur son boss final qui en plus d'être tout nul demande de la précision dans le découpage... et ce pour la 1ère et dernière fois dans tout le jeu et sachant que c'est pas du tout bien foutu et bah on galère connement à cause d'un mauvais réglage. Rageant à l'image du jeu dans la rage des combats mais aussi à l'ensemble qui avait un potentiel bien plus important. Dommage que la toute fin du jeu soit aussi ratée, j'en garde un gout amer du coup.

Annotation :

Le refaire m'a finalement un peu déçu. Entre une histoire vraiment niaise pendant trop longtemps avec des discours à rallonge, malgré une montée en puissance finale fantastique, et une narration qui hache le gameplay comme pas possible, on est très souvent frustré de pas pouvoir jouer plus de 10 minutes sans être interrompu par une cinématique. Mais le gameplay est toujours aussi génial et les différents ajouts de cette version lui amène vraiment quelque chose. Notamment un combat de boss absolument fantastique qui à mes yeux vaut bien les 25h de jeu précédemment jouée. Kingdom Hearts 2 est épique et me donne beaucoup trop envie de jouer au 3. Vivement !