En 2017 j'ai décidé de lire encore plus de comics, c'est-à-dire passer ma vie à en lire.

Annotation :

01/01

Civil War II n'est pas l'event du siècle mais il a le mérite d'être très divertissant. En fait, j'aurais presque aimé qu'il n'y ait aucune grosse baston super héroïque (voir le numéro 5) parce que ça ne sert à rien. Bendis est un Dieu dans ses dialogues, franchement les deux camps sont très clairs et compréhensibles, on a du mal à rejoindre l'un ou l'autre et ça c'est assez bien foutu. Ca fait plaisir de voir plein de super héros sur une même page comme toujours.
Concernant les dessins, j'ai rarement vu ça, c'est vraiment incroyablement beau. Faut lire pour y croire, David Marquez livre un travail exemplaire, c'est vraiment somptueux du #1 au dernier numéro.
Le FCBD et le numéro 0 sont aussi chouettes, mais dispensables (très nettement, même si Miss Hulk a de belles scènes dans le 0).
Côté défauts, on note les morts et les twists de fins, les grosses bastons et les annonces futures dans le dernier numéro qui sont assez pathétiques.
Il y a beaucoup de répercussions et de moments tragiques, et finalement la lecture passe très bien.

Relecture en Marvel Deluxe :

Franchement, niveau scénario, c'est quand même sacrément léger... Graphiquement c'est presque la perfection mais Bendis a un peu de mal à gérer les personnages et globalement les héros ne sont pas reconnaissables par leurs actions illogiques.
J'enlève le cdc mais je reste sur un 7 pour l'instant.

02/12

Annotation :

01/01

Chouette surprise que cette intégrale. Après une année 1973 relativement peu réussie, cela fait très plaisir de lire un travail de haut niveau de la part de Steve Englehart qui commence sa fameuse saga de la madone céleste, qui tue Swordsman, et qui rapproche intimement Wanda et Vision. Du beau boulot.

Annotation :

02/01

Graphiquement, c'est très beau. Scénaristiquement, c'est à chier. Rarement lu une daubasse pareille, du grand n'importe quoi, on nous promettait de nous dire pourquoi les mutants et les inhumains se haïssent, au lieu de ça on a une histoire acadabrantesque où nos héros qu'on a appris à connaître depuis le temps enchaînent les actions insensées. Le pire ? Tout le monde dit que Cyclope est un salaud arrogant, on le compare même à Hitler dans All New X-Men, et pourtant il n'a absolument rien fait! Rien! C'est Emma Frost qui est responsable! Mais responsable de quoi ? D'avoir sauvé les mutants ? Vraiment pourri comme event..

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06/01

Cette nouvelle intégrale des Avengers permet au scénariste Steve Englehart de finir son énorme arc sur la Madone Céleste. Les 6 premiers mois de l'année sont consacrés à cette histoire, avec en plus deux Giant-Size Avengers trimestriels. C'est un peu répétitif, Englehart a du mal à garder du suspens dans ses épisodes, et la menace de Kang, bien que terrible et efficace, devient lassante à force de le mettre en ennemi partout. Les dessins de Sal Buscema ne sont pas géniaux, tout comme ceux de Don Heck, que je n'ai jamais aimé. Toutefois, cette saga a comme mérite d'être inventive, mortelle pour des héros, et touchante dans sa fin avec deux mariages dont l'un entre Vision et la Sorcière Rouge. Ensuite, le reste de l'année marque les débuts de Dragon Lune et du Fauve dans l'équipe. Les dessins de George Tuska sont magnifiques, réalistes et très bien gérés. Il en va de même pour George Pérez qui débute sur le titre et qui va rester un certain temps. Dommage que les menaces ne soient pas géniales, et pour certaines en manque évident d'inspiration. Même si Englehart se concentre vraiment sur l'humain dans la série, il aurait dû se concentrer quand même sur les vilains. De plus, c'est l'arrivée d'arcs narratifs toujours plus longs, Marvel Comics ayant compris que pour que le lecteur reste, il fallait étirer au maximum les histoires.

Annotation :

08/01

Dans ce premier arc de The Pulse, Bendis renoue avec son héroïne Jessica Jones en la faisant bosser au Bugle, avec Ben Urich. Cet arc s'articule autour d'Osborn et de la menace du Bouffon Vert mais aborde de nombreux autres points (pour une fois on voit que les super héros ça entraîne des morts). JJ est toujours aussi passionnante, on retrouve Luke Cage avec plaisir. Mark Bagley n'est pas au top de sa forme mais ses cases sont toujours belles, une belle finesse du détail même si il a tendance à exagérer les caractères de ses personnages. Les dialogues sont vraiment très bons, comme toujours avec Bendis. Franchement un bon début.

Annotation :

08/01

Ce deuxième arc narratif de The Pulse s'avère tout aussi intéressant et divertissant. Servant de tie-ins à Secret War, la première grande saga de Bendis, et le début du fonctionnement saisonnier de Marvel Comics, ces quatre épisodes servent surtout à répondre aux questions laissées en suspens dans Secret War, en rendant la menace aussi plus importante et plus mortelle, avec le sort de Luke Cage. Ben Urich est toujours autant bien écrit, et les dialogues de Bendis sont toujours aussi bons (mais ça, c'est une normalité). Dommage que les dessins d'Anderson, en voulant imiter Gaydos, n'arrivent pas à égaler justement ceux de Gaydos ou de Bagley.

Annotation :

10/01

Ce qui est incroyable avec Bendis, c'est que le mec gère tellement ses dialogues et ses scénarii qu'il n'a même pas besoin de méchants dans un arc. Il n'y en a aucun. Pas un seul à l'horizon, pas même un caméo, et c'est génial. Vraiment. Parce que là Bendis se concentre à nouveau sur l'humain, et c'est beau, magique, fantastique, d'être avec Jessica lors de son accouchement. Ce mélange d'appréhension, de joie, et de bonheur qui fait de ce moment un moment inoubliable de l'univers Marvel. En 4 numéros, Bendis ne fait qu'accoucher Jessica Jones, tout en suivant en parallèle Ben Urich (rappelons, le titre de la série est The Pulse et non Jessica Jones). Ben Urich enquête sur une affaire très intéressante qui sera reprise par Bendis de nombreuses fois, principalement 8 ans après à la fin de son run d'Avengers. D-Man a toujours été un héros-loser qui m'a fait de la peine, j'aime beaucoup ce personnage et dans cet arc il est touchant. Vraiment une très très bonne lecture.

Annotation :

10/01

[Lire les avis des trois arcs]
Au final, The Pulse aura été une très bonne lecture. Je n'en doutais pas, car j'aime ce que fait Bendis, et ici il est au top de sa forme, mais c'est génial de suivre les aventures de l'humaine, de l'injurieuse et de la pessimiste Jessica Jones. Rajoutons une touche de Ben Urich, reporter passionnant du Daily Bugle, et vous obtenez (presque) un chef d'oeuvre.
En bonus, on retrouve l'épisode New Avengers Annual (2004) #1 où JJ et Luke Cage se marient. Une très belle histoire, moins bien menée certes, mais très bien dessinée par Coipel (même si le coloriste a pas fait beaucoup d'efforts, c'est assez laid). Et aussi l'épisode à part lié à House of M qui s'intéresse au sort d'Hawkeye, tué il y a quelques années alors lors d'Avengers Disassembled, le moment où Bendis a fait son entrée dans le monde des Avengers.

Annotation :

14/01

ça me fait vraiment bizarre de mettre un 4 à une oeuvre de Remender, surtout sur son run si acclamé d'Uncanny X-Force. Mais cet arc est vraiment raté, à plusieurs échelles. Tout d'abord, le changement brutal de dessinateur est un très gros défaut, les dessins contrastent beaucoup trop avec ceux d'Esad Ribic ou de Jerome Opena dans les arcs précédents. Ici, les traits sont grossiers et les scènes d'action illisibles. En plus de cela, on a un numéro .1 inutile, et surtout une menace ridicule (un homme bouc sérieux) avec un procès qui sort de nulle part. Beaucoup d'idées sont intéressantes (le retour de Diablo de la terre parallèle à la personnalité controversée, Deadpool qui veut s'intégrer à l'équipe et qui veut juste qu'on l'aime -je crois que Remender a écrit la meilleure version de Deadpool de tous les temps, ses dialogues me font toujours un effet considérable-, mais aussi la fin de l'arc qui aurait mérité d'être mieux utilisé parce que là ça tombe comme un cheveu sur la soupe, et c'est complètement idiot -sérieusement ce que fait Psylocke à la fin est ridicule, c'est spontané et c'est comme si son action relevait d'une indifférence alors qu'on parle de son frère-, etc...). Beaucoup beaucoup trop de défauts, un arc mal géré, des dessins mauvais (à part Phil Noto dans le dernier numéro). Un gâchis d'une bonne histoire de base.

Annotation :

Lecture numéro par numéro.
Un numéro paru, et lu.

Un premier numéro qui démarre sur les chapeaux de roues : des menaces terrifiantes, des monstres grandioses, des héros qui arrêtent de se taper dessus pour faire de l'héroïsme pur et dur, de l'action et surtout plein de personnages comme on aime en voir dans des events (des Avengers à Moon Girl en passant par les Champions). En plus de ça, il y a une intrigue qui se peaufine. C'est intriguant, beau (du Steve McNive, ça se savoure lentement), et carrément sympathique. Une très bonne surprise. [8]

Annotation :

Et encore je note gentiment. Parce que Charles Soule n'arrive pas une seconde à poser le personnage, le remettre en question, nous faire transpirer, nous émouvoir, nous prendre par les tripes. Parce que Soule n'arrive pas une seconde à faire une bonne histoire, 4 numéros c'est pas assez, il ne s'y passe rien, et c'est une des fins les moins marquantes pour un héros. Il n'y a aucun suspens, aucun enjeu, aucune intrigue, des éléments scénaristiques qui débarquent de nulle part. C'est mauvais. Vraiment. Mais les dessins de McNiven sont incroyables, comme toujours, et ça fait ultra plaisir de dévorer le comic. McNiven a un style imposant, on l'a déjà vu à l'oeuvre sur Wolvie avec l'incroyable Old Man Logan, et ici Steve McNiven nous offre des planches vraiment somptueuses. A saluer le travail d'édition de Panini qui nous offre toutes les couvertures alternatives, trois épisodes bonus avec les réactions de ses proches dont un très touchant avec Cyclope. A oublier.

05/03

Annotation :

Hopeless et Walker signent une conclusion magistrale bien qu'imparfaite pour une des séries les plus emblématiques et particulières de Marvel NOW. Un gros coup de coeur parce que Marvelf fait un doigt à tous ces haters qui pensent que Marvel = fun & jokes. Eh bien non, Marvel ça peut aussi être une histoire sans espoir, avec des ados qui s'entre tuent, qui sont sans espoir et qui sont totalement détruits par un psychopathe. Marvel copie sur Battle Royale, mais on s'en fout, parce que c'est jouissif et que c'est complètement maîtrisé jusqu'à la fin. Alors la fin tourne un peu en rond et devient finalement assez prévisible mais ça ne gâche nullement la lecture. Avengers Arena est sûrement une des séries les plus originales de Marvel, et une des plus belles à lire. Walker, artiste que je n'aime pas particulièrement, livre toutefois des planches très belles. Hopeless (qui comme il le dit dans un édito) ne voulait pas faire une histoire comme celle-ci, a finalement écrit quelque chose de merveilleux. A dévorer au plus vite.

09/03

Annotation :

Sans surprise, Annihilation Conquest décroche un 10 de ma part. J'ai déjà dit beaucoup beaucoup de bien sur Andy Lanning, Dan Abnett, l'univers cosmique Marvel alors je vais pas m'attarder mais que dire de plus que :
-il y a des milliards de morts
-des planètes qui explosent
-des dizaines et des dizaines de personnages extraordinaires, attachants
-des morts importantes
-des gros retournements de situation
-du jouissif à l'état pur
-des dessins de malade
-un scénario en béton
C'est violent, viscéral, brutal, passionnant, intéressant, magistral, jouissif et impressionnant.

Annotation :

Mon Dieu mais c'est quoi le délire ? Déjà, Moon Knight est un de mes super héros préférés : torturé, fou, atteint de trouble dissociatif de l'identité et hyper violent. Ici, on retrouve le héros masqué complètement perché dans un asile. Marc Spector comprend rien, le lecteur comprend rien, Jeff Lemire rigole bien. Du gros délire qui prend aux tripes, parce que c'est déjà super bien dessiné et que Lemire est un monstre dans ce qu'il écrit. Sans doute l'oeuvre la plus belle de All New All Different Marvel avec Visions, chef d'oeuvre de Tom King.

13/03

Annotation :

Ah là là. Ce Black Widow, je l'avais attendu, bon Dieu... Je l'avais vraiment attendu. Déjà parce que tout le monde semblait adorer le boulot de Samnee et parce que le scénario semblait être travaillé. Du coup petite déception parce que si les dessins de Samnee sont superbes, l'intrigue, elle, est nulle. Encore une fois on nous dit que la Black Widow qu'on connait, ben on la connait pas, et vas y vient que je te fasse un petit tour dans tes souvenirs et que je montre au monde qui tu es. C'est assez cliché, ça fait vieux comics, et ça fout encore un duel avec Stark type celui de Civil War dans le film, avec zéro intérêt. C'est dommage parce qu'au début on y croit. Mais non, finalement, la série ne surprend pas. Reste Samnee qui livre de belles planches et une lecture agréable, et c'est tout de même divertissant.

08/04

Annotation :

Mouais. Par rapport au premier tome, c'est carrément en dessous. J'adore les dessins de Capullo et le scénario de Snyder reste correct mais le final de l'arc de la cour des hiboux reste décevant. On a envie de dire "tout ça pour ça..." parce que ça fout encore une histoire sur le passé de Bruce Wayne et une révélation qui n'est pas sans rappelé les origines de Stark révélés pendant la même période. Alors oui, ça reste agréable à lire, divertissant et surtout bien dessiné, mais on était en droit d'attendre plus, surtout que le premier tome promettait beaucoup de choses. Le reste des épisodes par contre est plutôt bon, l'histoire sur le père d'Alfred est touchante et sincère, l'annual sur Mr Freeze est visuellement superbe et la courte histoire en fin de tome est sympathique. Au final, c'est un bon comics, un bon tome mais j'en attendais plus.

08/04

Annotation :

Harley Quinn est un personnage qui ne cesse de trouver un public de plus en plus large. Et ce tome n'a rien de transcendant, c'est très cliché, ça copie le style de Deadpool, mais j'y trouve un vent frais, une sorte de renouveau des comics des années 70, notamment ceux de Spider Man, où à chaque épisode Peter Parker devait faire face à ses problèmes du quotidien en même temps que des ennemis balayés très rapidement, où l'ensemble formait le quotidien de Spidey quoi. Là c'est pareil pour Harley Quinn, et c'est assez enthousiasmant et amusant de retrouver l'essence des vieux comics. En plus, le tome est assez marrant, et comme avec Deadpool c'est plaisant quand Harley brise le quatrième mur. En plus de ça, les dessins sont vraiment beaux et n'abusent pas sur une hyper sexualisation de son héroïne (bien qu'elle le soit forcément un peu, notamment au travers de son costume) contrairement à un certain Terry Dodson. ça se lit d'une traite et c'est vraiment divertissant. Plus j'y pense et plus j'ai envie de mettre plus, mais ça serait pas raisonnable, parce que niveau enjeux et niveau intrigues, ça vole pas très haut. Et les failles scénaristiques sont un peu trop grosses. Mais ça se lit bien!

09/04

Annotation :

Mince ça fait bizarre de mettre deux 9/10 en une journée. Mais Vision tome 2 le méritait. Que ce soit le premier épisode qui m'a foutu une nostalgie pas possible, et qui m'a fait verser une larme, que ce soit les superbes dessins de Hernandez, que ce soit le scénario rempli d'ingéniosité et de métaphores signé Tom King, que ce soit l'énorme tragédie que subit la Vision, que ce soit la douleur qu'on ressent face à tous les malheurs qui arrivent à la famille, que ce soit les incroyables couvertures comme en témoigne la couverture du tome, que ce soit les twists de fins d'épisodes qui mettent sur le cul, que ce soit cette merveilleuse fin,... Oui, on est bien là devant une oeuvre atypique. Qu'un seul type me dise que Marvel fait que du fun, il a intérêt à lire ça avant que je le bute. C'est tragique, c'est violent, c'est triste, c'est parfois comique parce que des androïdes ne savent pas se comporter comme des êtres humains, et ça rejoint le palmarès des meilleurs comics Marvel de ces dernières années.

11/04

Annotation :

Woo sérieux ? C'est Rick Remender qui a écrit ça ?! Les quatre premiers tomes (numérotation VF) d'Uncanny Avengers sont vraiment somptueux (notamment le 2 et le 3 qui livrent une des plus belles tragédies marvelliennes), mais ce sixième tome est vraiment désolant. On sait très bien que Remender a été pris de court par Secret Wars de Hickman et a du finir sa nouvelle série Uncanny Avengers très vite au bout de cinq numéros. Avec lui, les trames sont souvent complexes, riches et s'étirent sur plusieurs numéros. Du coup, ici, il se plante royalement. Les personnages ne sont pas présentés, on se demande ce qu'ils foutent là (le pire restant Vaudou, ressuscité n'importe comment dans Axis et qui ne sert à rien dans ce tome), et les failles scénaristiques & autres raccourcis handicapent vraiment la lecture. Remender est connu pour détruire ses héros, les malmener et leur défoncer le moral, et ici il tente de le faire, mais ça tombe à l'eau, tout simplement parce que les origines de Pietro et Wanda, alors qu'au coeur de l'intrigue, sont effleurés et mal mis en évidence. Le maître de l'évolution, personnage complexe, est réduit à un vilain ô combien méchant. Dommage. Il reste de bonnes choses, notamment dans les personnages comme Vision ou Wanda, mais l'ensemble est vraiment décevant. Et Daniel Acuna a visiblement lui aussi été pris de court vu comment c'est dessiné parfois à la va vite (problème d'encrage notamment). Une déception pour le coup...

22/04

Annotation :

Relecture.
ça fait du bien de se replonger dans du bon Remender. Ici, Uncanny Avengers est juste un parfait point d'entrée pour les nouveaux lecteurs (clin d'oeil poussé à tous ceux qui n'ont jamais lu de comics) et en plus ça dépote. Remender traumatise déjà ses héros, les rend attachants & agaçants, et écrit une histoire menée tambours battants. Le roster de l'équipe est brillamment choisi, et les dessinateurs sont talentueux (voir du Coipel à la fin, c'est juste juste génial). A lire & à relire.

26/04

Annotation :

Relecture.
29/04

Annotation :

Relecture.
29/04

Annotation :

Relecture.
29/04

Annotation :

Relecture.
29/04

Annotation :

Relecture.
30/04

Annotation :

Relecture.
30/04

Annotation :

Il n'y a pas à dire : ce crossover Black Vortex est sans doute l'une des pires choses écrites par Brian Michael Bendis. Cependant, on décèle une nette amélioration par rapport au premier tome, qui était vraiment exécrable. Dans celui-ci, en plus d'apprendre plus de choses et de développer plus ou ou moins d'enjeux, le casting all star de la série est plutôt bien gérée et les numéros s'enchaînent brillamment malgré le découpage par séries. Les dessins sont pour la plupart magnifiques, et les couvertures variantes de Sorrentino justifient à elles seules l'achat du tome. L'histoire en elle même est assez vilaine, car elle ne met pas grand chose en jeu, et qu'à la fin de l'histoire, on revient à la case départ. Cet arc est dispensable en lecture des tomes Gardiens de la Galaxie Marvel Now. Jetez-vous plutôt sur Vision, Moon Knight ou le deluxe Iron Fist de ce mois-ci, vous économiserez des sous.

13/05

Annotation :

Bizarrement, j'ai plutôt bien aimé ce tome des Gardiens de la Galaxie par Brian Bendis. Bien que je ne sois pas du tout fan de l'équipe et de la série en général au point de regretter amèrement le célèbre et génial run de Dan Abnett et Andy Lanning, ce tome passe vraiment bien, et les deux numéros de la série principale sont vraiment bons. En même temps, ils sont dessinés par Valerio Schiti, qui a un style proche de Stuart Immonen, de qui veut dire que ça nique totalement la rétine. En plus de ça, il y a des enjeux!! Et des gros! Dommage que Bendis tarde et ne mette que des enjeux à la fin de son run de 27 épisodes... Mais ça fait du bien de voir Star-Lord le cul entre deux chaises... Les trois autres récits du tome sont très divertissants, bien qu'assez courts et simplistes. Pas un grand tome, mais c'est divertissant et honnête.

14/05

Annotation :

Mai 2017.

Suite du premier Deluxe consacré à la série maintenant culte de Brubaker et Fraction, Iron Fist tome 2 se paye une palette de dessinateurs pour une intrigue très riche et complexe (mais parfois un peu brouillonne). Si les combats sont magnifiquement bien dessinés par David Aja et le tournoi des sept capitales célestes donne une bonne dose de kung fu, le grand du tome s'intéresse au passé de Danny Rand, de son père, et de son mentor avant lui, l'ancien Iron Fist. La série est culte, donc je ne vais pas vous faire l'affront de vous dire que c'est génial et que vous devez la lire (vous devriez déjà le savoir!!). Toutefois, le tome est perfectible et malheureusement il reste des défauts scénaristiques qui empêchent d'être à fond dans l'intrigue. Mais c'est vraiment bon de lire quelque chose de superbe sur mon super héros favori, un héros marginal, perdu, au passé mystérieux et fascinant, et aux pouvoirs incroyables. Un régal imparfait, mais un régal, et qui rend d'autant plus nostalgique de cette période que les récents travaux sur Iron Fist, autant en matière de comics (la série de Kaare Andrews) ou cinématographique (Netflix) ont été des déceptions. Il ne reste plus qu'à attendre l'intégrale Iron Fist prévu en juillet pour (re)lire les épisodes cultes de Claremont dans les années 70. Hâte.

Annotation :

Mai 2017.

Après six mois d'attente (ou presque) après la lecture des trois dernières intégrales Avengers sorties chez Panini, la nouvelle intégrale 1976 ne perd rien du génie de ses prédécesseurs. On note d'abord des dessins qui ne cessent de s'améliorer et un Perez qui commence à réellement développer son talent (que l'on retrouvera des années plus tard vers la fin des années 90 avec Heroes Reborn). Malheureusement, l'année 1976 marque aussi le retour de Don Heck pour deux numéros intercalés et indépendants aux dessins, et il est clair que si son style restait appréciable en 1966, maintenant il est démodé et des dessins sont vraiment d'une abyssale monstruosité. Côté scénario, Steve Englehart laisse sa place en fin d'année à Gerry Conway (qui bosse toujours chez Marvel en ce moment). C'est la fin d'un run mythique qui aura fait trembler Marvel Comics tout entier. Englehart est un dieu vivant des comics, un mec qui a réussi à faire des Avengers l'équipe numéro 1 de Marvel et qui a réussi à poser une multitude d'intrigues et de nouveaux personnages (Le Fauve, Moondragon, Mantis, Swordsman, Hellcat, Two Gun Kid...). Après quelques numéros contre l'escadron suprême (et du coup avec quelques frappes directes contre DC Comics et sa ligue de Justice), les Avengers partent affronter d'autres ennemis un peu moins connus jusqu'au début d'un crossover avec Namor et Fatalis qui se finira dans le prochain volume. Ce n'est pas parfait, mais c'est magnifique dans la mesure où c'est la fin d'Englehart au scénario. Il est aussi amusant de constater que les intrigues se posent plus et s'étalent souvent sur plusieurs numéros (avec Englehart c'était souvent de 2 à 6).