En 2021 on joue à des jeux - liste commentée

Annotation :

Je me souviens quand le jeu est sorti, j'étais un petit con qui aimait râler que MGRR n'était "pas mon Metal Gear", que ça n'avait pas la subtilité narrative des épisodes canonique (ah ah) et que Platinum Games était le pire choix pour participer à un Metal Gear.

Si ce dernier point reste débattable, MGRR m'a fait réaliser à quel point je suis content de plus être cette personne, totalement incapable de réaliser qu'une licence n'est qu'un nom corporate auquel on attache l'oeuvre qu'on veut.

Au final, je pense que Metal Gear avait totalement besoin de cet épisode : une comédie hilarante doublée de quelques concepts scénaristiques pas tous horribles (même si l'écriture est quand même pas toujours super, même si on le prend au second degré) et un gameplay correctement équilibré. D

Dommage que la feature principale (la parade offensive) soit aussi mal expliquée et qu'il faille aller sur internet pour comprendre comment elle fonctionne.

Mention spéciale à ce boss de fin interminable aux dialogues à pleurer de rire.

Annotation :

Je l'avais déjà fait à l'époque, et le refaire aujourd'hui met vraiment vraiment Driver San Francisco en valeur, même sur PS3. Je pense qu'on manque énormément de jeux de courses arcade expérimentaux aujourd'hui (à part OnRush et peut être Art of Rally on en a pas eu depuis des années) et ce Driver a quand même une sacrée audace.
C'est vraiment très rare qu'une mécanique de jeu ait un impact aussi énorme sur un style de jeu pourtant vachement cloisonné, et surtout que ça le rende aussi drôle et frais.

Bref, pour les 10 ans du jeu, refaites-le, vous serez étonné de voir à quel point on s'y amuse toujours autant.

Annotation :

Alors oui, en surface c'est un "simple" hommage aux nombreux films Noir américains des années 30 aux années 50. Et honnêtement niveau thématiques ça ne va pas beaucoup plus loin que ça, malgré une trame quand même super bien ficelée (surtout pour un premier jeu).

S'il s'agit ici plus d'un visual novel que d'un jeu d'enquête, l'amour porté par les développeurs à leur univers m'a totalement embarqué. J'ai adoré chaque personnage, chaque scène, chaque remarque sarcastique du personnage principal. J'ai dévoré tous les éléments du Codex, toutes les notes des personnages... Bref je me suis fait happer par l'univers de Clawville, et je peux pas m'empêcher de me dire que ça serait incroyablement dommage qu'il n'y ait pas de suite qui permette d'étoffer ce fabuleux univers.

Annotation :

Refait d'une traite avec le copain Cinemax, toujours aussi cool, toujours aussi radical, toujours aussi cassé. Jeu génial.

Annotation :

J'attends que quelqu'un reprenne le concept de Pursuit Force: Extreme Justice depuis toujours, et même si on en est très très loin avec ce F&F Crossroads c'était largement assez rigolo pour combler mes désirs. Excellent nanar vidéoludique bourré de soucis de cohérence mais quand même fait avec du coeur.

Annotation :

C'est vraiment très rare dans le JV d'avoir des narrations aussi élégantes, dignes, cohérentes qui n'essayent pas d'être Journey.
On voit tout aussi rarement des jeux utiliser leur gameplay de façon aussi radicale, la fin en devient du coup d'autant plus bouleversante. Une merveille.

Annotation :

Avec une DA plus universelle à base de pixel art et un un scénario de coming of age, Infini aurait pu être un vrai succès public et un classique du puzzle game indépendant.
Mais si ça avait été le cas, il m'aurait personnellement été beaucoup moins mémorable. C'est difficile de parler de Infini sans parler de son esthétique rebutante, parfois même écoeurante, mais qui m'a totalement plongé dans cet univers angoissant et véritablement glauque (même si hors de portée de ma compréhension, au moins sur le premier run).
Les niveaux étant un mélange d'adresse et de réflexion, le visuel très agressif était parfois un challenge en lui même, surmontable principalement parce que les mécaniques se renouvellent sans cesse de façon assez impressionnante.

Bref, j'ai eu du mal à finir Infini, probablement parce que c'était le but. Un grand jeu.

Annotation :

C'était vraiment vraiment super, et même si j'aurais pas été contre un doublage du texte (ou au moins une trad française), j'ai adoré de bout en bout. Hâte de jouer aux autres jeux de Cosmo D.

Annotation :

Visuellement un poil violent (les glitch quand on meurt étaient pas nécessaires du tout), mais juste pour les effets visuels dingos ça vaut le coup de le tenter.
Malheureusement la bande annonce gâche un tout petit peu le plaisir de la découverte et très peu de monde jouera au jeu sans l'avoir vue, c'est dommage.

Annotation :

J'espérais, un peu à la BRKÖUT, une relecture de Pong avec un scénario et des surprises. Au final, c'est un platformer à la VVVVVV assez convenu et qui manque grandement de personnalité, malgré de super idées malheureusement sous utilisées.
C'est pas mauvais du tout mais pas totalement fait pour moi.

Annotation :

Entre les très nombreux gros bugs (deux fois hard locked sur des intrigues après 1h sur un niveau) et le dernier niveau assez navrant (c'était un niveau rejeté de Absolution ou...?), j'avoue être un poil "déçu" par ce Hitman 3. J'y ai passé de super moments mais quasiment autant de frustrations.

Evidemment c'est après le premier run que le "vrai" jeu démarre, mais honnêtement la peur d'avoir à nouveau des bugs va possiblement m'en dissuader...

Annotation :

J'ai fini par m'arrêter définitivement à mi chemin. C'était rigolo mais beaucoup trop fastidieux, même en 2001 il y avait d'infiniment meilleurs jeux d'infiltration, et même si l'humour du jeu est très sympa c'est juste beaucoup trop douloureux à jouer (et je reste traumatisé par le niveau en Sibérie avec les ennemis qui repoppent sans arrêt).

Annotation :

Malgré une dernière partie un tout petit peu en deça, j'ai été abasourdi par la précision incroyable du gameplay, la variété des défis, l'intelligence du level design... Tout est extrêmement réfléchi, rythmé pour que ça soit impactant, fun et agréable. Chaque nouvelle pièce pose un nouveau défi, et même si c'est jamais particulièrement difficile c'est toujours super intéressant.
Le tout avec un scénario globalement hilarant (je sais qu'il y a des liens avec les autres jeux mais comme j'en ai fait aucun j'avais pas la ref) et des situations absurdes, c'était vraiment super. Une vraie merveille.

Annotation :

Ce n'est qu'au milieu d'un brouhaha monstrueux et désorganisé que la grâce et la beauté peut se révéler, et Cyberpunk est totalement au courant de ça. Ça donne un jeu bordélique, agressif, bruyant et cohérent avec l'univers que le studio veut peindre. Mais de ce chaos arrivent à naître des personnages, des scènes, des moments, des dialogues, parfois juste des mots d'un impact phénoménal, qui vont me marquer comme un jeu n'arrive à le faire qu'une fois tous les 5 ans environs.
Certainement le seul AAA qui aura réussi à avoir un impact sur moi semblable à celui de RDR2 (si on compte pas Mafia 3 comme un AAA bien sûr).

Annotation :

Je vais pas faire de pamphlet sur le jeu parce qu'il le mérite pas, mais c'est malheureusement un ratage sur quasiment tous les niveaux.

Annotation :

Un peu acheté au pif sans trop savoir à quoi m'attendre à part que c'était rigolo et joli. Au final ça se prend beaucoup plus au sérieux que ce à quoi je m'attendais, et en même temps pas du tout. C'est un ton vachement singulier. J'ai cru comprendre que son esthétique Synthwave très 2015 ne plaisait pas mais perso je trouve qu'il y a un sacré cachet visuellement, entre Tron et du Giger, brillamment animé d'ailleurs.
Le gameplay devient très vite super satisfaisant, même si un poil trop basique et répétitif. Il y a quelques pointes d'audace dans certaines scènes spécifique qui auraient gagné à être plus présentes.
Sur le coup je trouvais le jeu plaisant sans plus, mais maintenant que je l'ai fini depuis quelques jours je suis un peu en manque et l'univers me fait pas mal cogiter.

Annotation :

Je suis très très très mauvais aux puzzle games, et je me perds très très facilement, j'ai aucune patience et aucune mémoire... Du coup c'est assez miraculeux que j'ai autant adoré ce jeu ! Pourtant le dernier tiers était incroyablement frustrant pour moi, notamment avec ces putains de repops des ennemis, mais heureusement le plaisir de la découverte était plus fort que la frustration.
C'est un monde magnifique, cohérent, dense et plein de défis, certainement un des plus beaux appels aux voyages auxquels j'ai joué ces derniers temps.

Annotation :

Très très rigolo d'enchaîner Narita Boy avec There is No Game : les 2 ont exactement le même synopsis (même si l'un en fait un twist et l'autre le postulat de départ) mais traitent le sujet de façon opposée. Même protagoniste, même antagoniste, même personnage secondaire.
J'ai vraiment beaucoup apprécié l'écriture et son humour typiquement français. Kamizoto - qui a écrit, réalisé et même doublé les 3 personnages principaux - a cette intonation typiquement française des gens qui parlent incroyablement bien anglais mais avec une intonation française. Même si c'est une comédie de bout en bout, j'ai trouvé que les moments plus intimes et posés marchaient d'autant mieux qu'ils sont rares, et en deviennent assez mémorables. Pas toujours fun à jouer pour ma part mais peu importe : c'était extrêmement marquant !

Annotation :

Evidemment vachement impressionnant visuellement, techniquement et rythmiquement (malgré quelques moments moins réussis mais bon), je suis assez étonné de la délicatesse avec laquelle est traité le sujet malgré une mise en scène radicale et sans pitié. Sans aller jusqu'à dire que le jeu a un "message", on n'a généralement pas l'impression d'être un super héros et c'est déjà plus qu'on peut dire de n'importe quel autre jeu de guerre avant ou après celui-ci.

Annotation :

Ça me rend triste de mettre une note si basse à ce jeu parce que je m'y suis pas mal amusé, mais je suis épuisé de me battre avec ses menus et son système de missions. Dans le "moment to moment" gameplay c'est une merveille, mais dans le "moment to moment" gestion c'est calamiteux.

Annotation :

Je suis super content que Inkle fasse un jeu plus court parce que leurs systèmes sont super mais tellement massifs que ça en devient un peu intimidants.
Il y a aussi un énorme bond en avant de mise en scène et globalement de confort de jeu qui rendent le loop super agréable !

Annotation :

Honnêtement il y a des moments où j'ai eu envie de lui mettre 9 et d'autres où j'ai voulu lui mettre 3. Il y a quelques vrais moments de grâce, et malgré des débuts vraiment laborieux (le temps de s'habituer à l'esthétique et à la musique qui semblent tout faire pour ressembler aux Sims) il y a un moment où ça a tout simplement "cliqué", parce que le mystère, l'écriture et les personnages étaient assez épais pour m'accrocher.
Hélas j'ai détesté le dernier épisode (comme souvent avec les jeux épisodiques) et du coup ça termine sur une note assez amer pour moi.

C'était globalement très cool, dommage que pas mal de choix de design et plus globalement de choix esthétiques n'étaient pas trop à mon goût.

Annotation :

Pas grand chose à dire parce que c'est pas du tout mon style de prédilection, mais malgré les ralentissements sur Switch c'était une vraie super aventure avec de jolis moments et d'autres super vertigineux.

Annotation :

Même si c'est un jeu très inégal et parfois incroyablement frustrant, j'ai adoré me familiariser et maîtriser tous les recoins de cet appartement, comme un Hitman à très petite échelle. Malgré quelques incohérences et invraisemblances, je trouve que la construction du scénario est quand même sacrément impressionnante. Surtout les personnages en fait, la vision qu'on a d'eux change tout le temps, c'était vraiment rafraîchissant.

Annotation :

Avec Narita Boy et There is no Game, on a un "triptyque du jeu meta" absolument fascinant et qui se complète parfaitement. Même si le rythme du jeu est un peu en dents de scie (mais c'est la variété qui impose ça), on a une histoire incroyablement intense qui monte en puissance jusqu'à un final magistral, où tout retombe incroyablement bien sur ses pattes. Magnifique découverte.

Annotation :

C'est magnifique mais c'est l'ennui total pour ma part. Je pense que si on aime ce genre de musique le jeu passe tout de suite beaucoup mieux.

Annotation :

J'y avais un peu joué à sa sortie et c'était vraiment cool, là je l'ai fini et c'est vraiment vraiment cool. Une vraie fin aurait été bienvenue sinon.

Annotation :

Pas joué très longtemps mais c'était vraiment très rigolo de monter et démonter son véhicule pour l'adapter à toutes les situations. Un peu comme un Mudrunners en beaucoup plus cool.

Annotation :

Je sais que l'histoire et les personnages sont kitsch, culcul, à la limite du ridicule et assez énervants par moments. Je sais que le personnage de la fille est d'une platitude fatigante...
Mais comment ne pas être sur le cul par cette débauche de créativité, où chaque niveau va être plus étonnant que celui d'avant, sans un seul passage un peu creux ou monotone ? Même 1h avant la fin du jeu, ma copine et moi contonuions à être bluffés par les nouvelles situations, les nouveaux décors, les nouveaux boss.

Et purée c'est incroyablement beau. Un des jeux les plus généreux auxquels j'ai joué de ma vie.

Annotation :

J'ai joué aux 2 jeux de Yeo dans le sens inverse et on pourrait jurer que Ringo est le second jeu et Arrest le premier. Dans tous les cas, quel diptyque incroyable, avec ce Ringo bien plus vaste et conventionnel mais avec cette même ambiance morose, nostalgique, sombre et défaitiste. Très très hâte de voir la suite.