En attendant le retour aux salles obscures

Annotation :

14 mars . Samedi ce n'est pas le film que j' attendais, trop psychologisant, trop axé sur le mensonge qui fait tourner la machine à vide. Juliette Binoche est toutefois excellente dans le registre qui lui est imposé.

Annotation :

15 mars Dimanche. Cynique, retors, un film malade qui effleure le drame .

Annotation :

15 mars je me suis laissé prendre au jeu comme les gars embarqués par Daroussin

Annotation :

16 mars Gabin compose un personnage savoureux, il le fait avec gourmandise et pour notre plus grand plaisir. Le drame qui affleure était pas loin de nous émouvoir.

Annotation :

17 mars long, lent, pas très bien réalisé, oui mais il y les dialogues d'Audiard pour faire passer!

Annotation :

18 mars: la victoire la moins spectaculaire et pourtant décisive, le filme abuse de la reconstitution comme de l' image d'archive, assez sobre finalement malgré le drame familial pour corser le film , ce qui est déjà beaucoup pour Hollywood qui renonce ici au légendaire.

Annotation :

19 mars

Annotation :

20 mars Boublil est insupportable mais Vanessa Guide sauve la mise avec classe.

Annotation :

21 mars Le sujet est dérangeant, il ébranle les certitudes en jouant sur les clichés. Pour ne pas étouffer Leclerc ose tout ou presque, non sans lourdeur.

Annotation :

dimanche 22 étrange émotion qui me dénoua, Jugnot est plus qu'épatant. Le rôle de sa vie?

Annotation :

23 mars le maillon faible du dyptique,trop long

Annotation :

24 mars Implacable drame, qui n'épargne personne. Avec le recul le personnage de Girardot est un peu lisse dans ce paysage rocailleux et âpre.

Annotation :

25 mars Une belle histoire de dignité auquel on ne peut rester insensible.

Annotation :

26 mars Brasseur délivre une composition formidable, Rochefort apporte la touche british à ce vaudeville so frenchy rythmé et impeccable dans les dialogues et l' intrigue.

Annotation :

27 mars Les faiblesses d'une suite, de bons moments mais un ensemble un peu brinquebalant surfant sur la vague...

Annotation :

28 mars Pablo Pauly est formidable, l'histoire saisit, enserre dans l' étau du silence de la forêt le secret enfoui qui affleure de toute part...

Annotation :

29 mars , la magie intacte de ce film est cette fusion du style tout en rythme d'Oury/ De Broca au cinéma alliée à la troupe de Splendid et le crème des comédiens des années 70/ 80 . Cela tire du côté du boulevard, frise la parodie joyeusement capillaire, flirte vers le chaplinesque. Surtout ça flingue tout ce qui passe de ce mauvais esprit effronté post soixante- huitard, on est pas l'abri de quelques vérités bien senties et les dialogues sont au poil. Bref ce film nous emporte dans sa DS pour finir en must façon frenchy Monty Python hilares.

Annotation :

31 mars, âpre, filmé au près plus des corps. Enfermement physique et moral de ces êtres qui se battent pour sortir de la survie tout en cherchant la Survie, ce qui les ferait régner sur les autres et leur donnerait l'impression de commander leur Destin. Une épiphanie violente comme une Révélation ponctue admirablement ce film revu moins conquis que la première fois.

Annotation :

2 avril, Ventura et Brel font ce qu'ils peuvent mais la sauce a tourné avec les années , le plat devenu indigeste... Le rôle féminin pour ne citer que, on ne peut plus être cliché comme ça aujourd'hui ... Et puis ce mépris de classe au fond pour "la cloche" et son misérable petit pavillon.... La France pompidolienne dans toute sa splendeur.

Annotation :

5avril, De Funès est formidable, la tendresse insufflée par Oury infuse cette comédie diablement physique à défaut d'être toujours en cadence.

Annotation :

5 avril, film du dimanche soir, grande machinerie des erreurs, petites ou grandes, américaines et japonaises( deux camps, mais aussi des réalisateurs des deux camps !) qui à la fin font Pearl Harbor et après le film: la Revanche.Le film invite peut-être un peu trop à méditer sur les Destins collectifs et pas assez sur les hommes en dehors de leurs "faiblesses"?

Annotation :

8 avril, redécouvrir le film vu peu après sa sortie à l'aune de mes expériences théâtrales c'est pouvoir admirer le brio de Rappeneau et le génie en Depardieu. Le premier donne cet élan irrésistible au film issu du texte, et le second fait vibrer esprit et cœur ensemble par son interprétation; Weber en Guiche me chiffonne un peu et à la fin de l' envoi, le film touche. Le personnage de Cyrano qui s'il ne fut pas heureux connut une Vie grande, Guiche contant sa gêne d'opportun sans Amour des autres. Saisir les opportunités n'est pas l'apanage de tous...Et seule compte la Vérité de Soi.

Annotation :

9 avril, Prometteur cette association Cooper/Walsh mais au final, le film est moins original qu'il en a l'air ( Floride, mer, terre, lac everglades ) autoremake d'un film de guerre se déroulant en Birmanie. Les comédiens et les situations manquent de surprendre pour faire mouche.

Annotation :

10 avril LE film d'aventure : Belmondo en Tintin décontracté et concentré, et Dorléac insaississable forment un beau duo, sans parler du Brésil et de toutes ses pépites!

Annotation :

12avril, le De Funès avant de dormir, flirtant avec le classicisme et de ce fait avec les clichés, le rythme à la Oury et les gags à foison redonne vigueur au duo Maitre-Valet

Annotation :

16 avril, une froide toile d'araignée tissée par le cinéaste lui même pour prendre ua piège Gu épris de liberté et de vérité; parenté avec l'impasse tragique de Brian de Palma vu il y a peu, et Heat pour l' affrontement flic / gangster, Mann surpasse le maître en mettant plus d'humanité dans cet affrontement d'Hommes. Pas de moralisme chez Melville, ce qui en fait le premier des modernes.

Annotation :

18 avril, le travail sur le son, le portrait d'hommes forgés et pas seulement par l'institution militaire, l'épreuve qui leur est infligée, tout cela fonctionne , tient très bien le revisionnage.

Annotation :

19 avril; entre pâle copie de memories of murder et film de Boisset sans les couilles, il y a de superbes images, et du glauque, les personnages restent trop esquissés, trop de cruauté et de frustrations.

Annotation :

21 avril revu pour la première fois depuis 1985; les sous-intrigues sont faibles mais le cœur du sujet et le trio touchent juste.

Annotation :

22 avril, presque nul ...