En barbare dans le texte

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Ce livre, c'est le bien, et puis voilà. Et un jour, je réécrirai l'histoire et Faustus et Mephistotelès seront des amants maudits, aussi.

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Mon cerveau a fini par faire obstruction des italiques qui, toutes les deux lignes, indiquent une référence ou une citation biblique ; et je n'ai pas du tout apprécié cet hyper-didactisme, mais bon, je suppose que c'était adapté aux conditions de lecture de l'époque.

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Ist die Zeit kurz- oder langweilig? Bon, j'avoue, j'ai eu du mal, mais c'est sans doute parce que c'est mon premier gros roman en allemand. Le style m'a plu au début, mais certaines considérations sur le temps m'ont un peu perdue - et puis Hans Castorp est quand même un boulet...

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C'est le bien. Quand j'aurai des enfants, on le lira plein de fois ensemble, et ce sera le bien. Et mes enfants auront des enfants pour que je puisse le lire avec eux. Et même si je n'ai pas l'un ou l'autre, personne ne m'empêchera de le relire.

Annotation :

Bon, je l'ai surtout lu parce qu'il le fallait, je préfère le voir, c'est moins fatiguant. Mais bon, c'est un peu classieux, il faut reconnaître à Goethe un sens de la tournure.

Annotation :

Une narration forte pour une histoire forte. Mais un certain niveau, quand même. Faudrait que je le relise, j'ai sans doute manqué deux-trois détails.

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Tout doux, tout moelleux dans ses questions et dans son humour.

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J'ai plusieurs fois entendu le titre en français, sans jamais avoir lu le livre. Puis j'ai passé un an à lire le livre à une gamine. Puis Senscritique a illuminé ma vie en me permettant de faire le lien entre les deux.

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Mais je n'irais pas jusqu'à dire que j'ai compris grand-chose avant d'avoir vu le film.

Annotation :

J'ai grandi avec, je l'aime du fond du coeur, un jour il a été temps de le lire en version originale. Mais voilà, malgré tout mon amour, je dois bien dire qu'il a très mal vieilli à plusieurs niveaux. Je ne le mettrais pas entre les mains de mes enfants si je n'étais pas sûre de leur esprit critique.

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Parmi les romans abordables par tous, c'est un roi. Parmi les héroïnes nunuches, les siennes sont reines. Mais ça fonctionne.

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All hail, Macbeth, thou shalt be king hereafter!

Si ça c'est pas la classe.

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Je ne m'y serais pas risquée si je n'avais pas eu le livre à portée de main un jour d'ennui. Je n'aurais pas dû m'ennuyer ce jour-là.

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Et j'assume totalement.

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In a hole in the ground there lived a hobbit. Parmi ceux dont je connais le début par coeur, mon premier en anglais.

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Ma première dystopie. J'ai été fascinée.

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Plus jamais.
Mais c'est sans doute parce que je suis allergique à la poésie classique.

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Et en bilingue encore bien.

Sympa mais sans plus, trop souvent un peu lourd.

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C'était sans doute une version abrégée : intoxiquée de dystopies, je n'ai plus eu la force d'aller vérifier depuis.

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Digressions, incontestably, are the sunshine; –– they are the life, the soul of reading!–take them out of this book, for instance, – you might as well take the book along with them; one cold eternal winter would reign in every page of it; restore them to the writer;–he steps forth like a bridegroom,– bids All-hail ; brings in variety, and forbids the appetite to fail.

(Les digressions sont, incontestablement, la lumière ; - elles sont la vie, l’âme de la lecture ! – enlevez-les de ce livre, par exemple, - vous feriez tout aussi bien de prendre le livre avec ; un hiver froid éternel règnerait sur chacune de ses pages ; rendez-les à l’auteur ; - il avance tel un fiancé, - salue chacun ; apporte de la variété et empêche l’appétit de manquer.)

Livre 1, chapitre XXII

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Oui, ben c'est sympa, mais ça ne vaut pas ce que j'en attendais. J'aurais aimé le lire enfant, en fait.

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Une des plus belles histoires que j'aie lue à un enfant. Même si je ne sais toujours pas comment ils la prennent, personnellement, ça me parle beaucoup.

Annotation :

Oh mon dieu. Ce livre. J'en suis encore toute prise. Je crois que je n'ai jamais lu une telle utilisation de la nature. Un contraste aussi vivant, aussi prenant. Aussi intéressant et nuancé.

Kurtz m'aura sans doute un peu déçue, mais "The horror! The horror!" restera.

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Oui, et bien, que dire ? Shakespeare. Etonnamment, c'est une pièce dont je n'avais à peu près jamais entendu parler, mais mes profs semblent en faire grand cas.

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Parce qu'une romance pour le plaisir de la romance, ça fait du bien parfois.

Annotation :

Je jure qu'il y a une phrase de plus de deux pages dans Austerlitz. Mais bon, ça se laisse lire, une fois qu'on a surmonté ce genre de petites difficultés - et puis l'histoire est intéressante, pleine de petits détails auxquels on n'aurait jamais pensé, ce qui donne au récit une profondeur que je n'avais pas trouvée depuis un bout de temps.