Et sinon, quelqu'un a vu mes testicouilles? (les castrés de la pop-culture)

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Lorsque j'écoute ce morceau, je me suis toujours demandé... pourquoi? Pourquoi terminer chaque phrases par le son ø (le même que dans dans fEU, jEU, gatEUx, ...) ? D'ailleurs, le morceau devrais s'appeler "J'ai demandé à la luhuneuh", non?

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J'avoue à ma grand honte que j'ai hésité pour celui-là... La voix fort peu virile du chanteur de Kyo a certes sa place dans cette liste, mais mon coté mièvre proteste. On va dire que l'instrumentale sauve un minimum la chanson et qu'elle ne m'est pas aussi insupportable que les autres nominés.

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On atteint des sommets avec cette chanson. La voix? Dégoulinante de déprime - je m'étonne à chaque phrase que le chanteur n'aie pas encore éclaté en sanglot. Les paroles? Inintéressantes et débiles au possible, tout juste bonnes à discréditer la cause écologiste en la caricaturant ("Sauvez les arbres et les petits lapins!") et à prouver ce dont les bobozipsters français étaient capable, c'est à dire du pire. Enfin, "on va pas mourir de rire", il parais... Et sinon, quelqu'un veut un prozac?

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Le rétro R&B français est un courant qui fais l'unanimité chez les spécialistes du genre - c'est naze! En mal d'une crédibilité hip-hop qu'ils ne risquent pas d’acquérir en déclamant textes aussi profonds que "Tu es ma lady, je suis sous l'emprise, OOHOOHOHH", ils réaffirment leurs racines urbaines des cités défavorisées ouske-la-vie-c'est-trop-la-zemer-t'as-vu en invitant un rappeur des Amériques qui ne saura jamais à quoi il a participé (au moins, il dormira tranquillement). Est-ce que tu m'entends (Hého)?

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Toujours dans le même genre, ce morceau phare des playlists Fun Radio (Des Hits et du Fun) des années '00 est une réinterprétation de l'éternel thème de la rupture amoureuse, une ode sensuelle à la féminité. Je ne parle pas de celle de la fameuse demoiselle la chanson s'adresse (qui a sans doute eu un éclair de génie en se barrant très loin), mais celle du chanteur. Je crois que c'est plus ou moins à cette époque que tout le monde a compris que la voix haute et l'autotune constituaient un cocktail... pathétique.

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Bon d'accord... l'instrumentale est chouette. Ça aurais pu être un morceau de rock assez bien foutu si un type n'avait pas eu l'idée d'éjaculer un miaulement insupportable du début à la fin de la chanson. Et dire que certains trouvent ça culte...

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Justin Bieber, c'est un peu le Hitler de la musique - tout le monde se doit de le haïr. Je ferais donc preuve d'un conformisme désespérant. Soyons clair - le type en question n'a que peu d'importance... c'est jamais qu'un pion d'une machine beaucoup plus puissante que lui. L'industrie du disque, depuis Presley (qui n'avais d'autre tort que d'être un blanc qui chantait comme un noir à une époque où la musique de noirs n'était pas politiquement correcte) jusqu'à Tokyo Hotel, a toujours lancé artificiellement des artistes merdiques à grand renforts de publicité à destination des midinettes et ménagères de moins de cinquante ans et d'un travail de production un peu près aussi complexe qu'une centrale nucléaire rendant la musique et la voix aussi artificielle qu'un Big Mac. En général, ces gens là finissent le nez dans la poudre ou remplis de médicaments dans une chambre d'hôtel de luxe. Il suffit donc d'attendre que le pauvre petit Justin rejoigne Jackson, le King, Winehouse, Lady Diana et le club des 27 (Hendrix, Morisson, Cobain, Joplin) au panthéon des victimes du Star System. Les gars, si vous ne voulez pas de Justin Bieber-like, arrêtez d'acheter des disques!

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Pareil que ci-dessous - la tokyohotelmania (qui s'est depuis lors essoufflée, merci bien) n'est rien d'autre qu'une lobotomie musicale. Ça n'est pas réellement inaudible - j'irais même jusqu'à dire que certains morceaux sont plutôt plaisants. Seulement, le fait que les majors se servent des préadolescentes en mal de rébellion pour vendre une soupe imitant vaguement le style de l'émotional hardcore a provoqué une vague de "Tokyo Hotel Magasine", de "News Tokyo Hotel", d'"Affiches Tokyo Hotel" confondante de débilité.