Cover FILMS VUS EN 2020

Liste de

31 films

créee il y a environ 4 ans · modifiée il y a plus de 3 ans

La Vérité
5.9

La Vérité (2019)

Shinjitsu

1 h 46 min. Sortie : 25 décembre 2019 (France). Drame

Film de Hirokazu Kore-eda

Ta Ha a mis 3/10.

Annotation :

Très envie d'oublier ce film, le jeu des acteur-ices, l'usage de la musique, l'environnement sociologique, les dialogues... Tout oublier.

Le Lac aux oies sauvages
6.6

Le Lac aux oies sauvages (2019)

Nanfang chezhan de juhuì

1 h 53 min. Sortie : 25 décembre 2019 (France). Thriller, Drame, Film noir

Film de Diao Yi'nan

Ta Ha a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Lui, entre Alain Delon et Spike Spiegel, elle, peinture de Modigliani, beaux et taciturnes dans la nuit luminescente. Une mise en scène captivante, sublimée par une photographie et un usage virtuose de la musique, du son et du silence. Des scènes - et finalement toute une ambiance - mémorables. La boomer en moi croasse : "purée, ça c'est du cinéma !"

Jojo Rabbit
7.1

Jojo Rabbit (2019)

1 h 48 min. Sortie : 29 janvier 2020 (France). Comédie, Drame, Guerre

Film de Taika Waititi

Ta Ha a mis 7/10.

Annotation :

L’idée est originale, l'exécution inégale mais, si le film patine parfois, le charme a globalement opéré pour moi - au moins au début et à la fin. Touchée par les personnages, très finement interprétés. Et les chansons en allemand bien sûr, das Tüpfelchen auf dem i...

Adam
7

Adam (2020)

1 h 38 min. Sortie : 5 février 2020. Drame

Film de Maryam Touzani

Ta Ha a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Le portrait de deux femmes, dans un monde qui ne pénètre jamais vraiment l'écran, mais que l'on comprend à travers elles. Une manière de filmer intime et mesurée, deux interprètes soufflantes, un drame si plein de respirations qu'il en devient lumineux. Dima maghrib !

Les Traducteurs
5.6

Les Traducteurs (2019)

1 h 45 min. Sortie : 29 janvier 2020 (France). Thriller

Film de Régis Roinsard

Ta Ha a mis 4/10.

Annotation :

Une amorce de structure efficace à la Agatha Christie gâtée par des facilités d'écriture et des personnages caricaturaux - quand ils ne sont pas inutiles à l'intrigue. Malgré une belle distribution, les performances de jeu restent très inégales. Et puis, franchement, le plot du jeune looseur devenu génie du crime (et du verbe)... éculé.

Zabriskie Point
7.4

Zabriskie Point (1970)

1 h 53 min. Sortie : 17 avril 1970 (France). Drame, Road movie

Film de Michelangelo Antonioni

Ta Ha a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Pour ce que j’en connais, plus l’on avance dans la cinématographie d’Antonioni et plus ses films se révèlent jeunes - Zabriskie Point plus encore que Blow Up, lui-même plus que L’Eclipse ou que La Notte. Avec le temps, l’esthétique minimaliste et presque ascétique du réalisateur, la lenteur de ses travellings, les silences, tout semble s’électriser, se charger de couleurs, de tensions et de dangers, d'excitation aussi, peut-être.

Dans Zabriskie Point, Antonioni choisit l’Amérique pour filmer une jeunesse de la fin des sixties qui rêve d’un monde meilleur, plus égalitaire, libéré du racisme, du consumérisme, du capitalisme et de l'ordre, loin de toute naïveté - mais non sans fascination.

L'histoire se jouera autour de deux personnages embrassant pleinement ces idéaux mais pourtant détachés du groupe : d’une part Mark, étudiant en lutte, plein d'une colère presque nihiliste ; de l’autre, Daria, jeune rêveuse idéaliste. Après une fuite, pour l’un en avion, pour l’autre en voiture - tous deux volés - Mark et Daria se rencontrent à Zabriskie Point, point perdu de Californie. Ici commence l’utopie : utopie géographique en ce lieu « qui n’est pas », le désert, mais surtout utopie comme croyance en l'existence d'une échappatoire à cette société, le temps d’une étreinte dont l’écho se répète dans la poussière des dunes. Un instant suspendu au coeur de la vallée de la mort, durant lequel les héros se mélangent pour ressortir changés, influencés l'un par l'autre, Mark plus léger et Daria plus grave.

Oui, il s'agit toujours d'Antonioni et, après chaque parenthèse, même la plus jouissive, même la plus radicale, le réel rattrape le rêve. La société reprend ses enfants, dans le drame, la résignation ou la simple banalité du cours des choses. Mais rien n'est, au fond, vraiment comme avant.

La Fille au bracelet
6.8

La Fille au bracelet (2020)

1 h 35 min. Sortie : 12 février 2020. Policier, Drame

Film de Stéphane Demoustier

Ta Ha a mis 6/10.

Annotation :

Derrière la baseline aguicheuse de l’affiche se cache une œuvre froide mais fine, que presque seuls la musique et l’achèvement viennent tirer de sa forme documentaire. « Que sait-on vraiment de la vie d’une adolescente de 16 ans ? » et qu’en savent, notamment, ses parents : c’est la question que pose le film et si je repense à mes 16 ans à moi, si secrets… l’angoisse me gagne de les imaginer exposés à mes propres parents devant un tribunal – je vous rassure je n’ai tué personne.

Comment comprendre ce qui se joue à cet âge-ci, âge de la découverte de soi, de la communication contrariée et des pulsions contradictoires, comment le comprendre et comment le juger ? Malgré un traitement intelligent de ces thématiques et un jeu d’acteur (et d’actrice – Melissa Guers !) saisissant à tous égards, il m’a malheureusement manqué quelque chose, peut-être dans la réalisation, pour être totalement conquise.

Blue Velvet
7.5

Blue Velvet (1986)

2 h. Sortie : 21 janvier 1987 (France). Drame, Thriller, Film noir

Film de David Lynch

Ta Ha a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Les mêmes causes ne produisent pas toujours les mêmes effets. Si l’on retrouve ici les routes sombres de « Mulholland Drive » ou de « Lost Highway », c’est avec une peur changée. Si les flammes de « Fire Walk With Me » viennent à nouveau lécher l’écran, leur lueur semble encore différente. Et le rouge-gorge de « Blue Velvet » n’est pas celui de « Twin Peaks » – et les amours adolescentes, pas celles de « Sailor et Lula ».

Pour « Blue Velvet », Lynch convoque une fois de plus l’univers du rêve, céans dans toute sa polysémie : le cauchemar nocturne, le fantasme sexuel, le désir d’un monde meilleur. Les frontières sont ici brumeuses, les raisons obscures, les sens modifiés... si bien que le film, dans sa forme-même, se fait songe – troublant, violent et terrible.

De ce cauchemar éprouvant, dont nul ne peut percevoir la substance manifeste (et au fond, quelle importance ?), le héros finira pourtant par se réveiller rasséréné et grandi. Il ne s’agit guère là d’une résilience, mais davantage d’une initiation : à tout ce que l’humain peut renfermer de mauvais et, ce faisant, à sa propre monstruosité. Un apprentissage douloureux mais nécessaire pour se libérer du monde manichéen de l’enfance, apprivoiser l’ombre, devenir adulte – et aimer, mieux.

Je ne sais pas si ça se voit, mais le cinéma m'avait manqué...

Benni
7.3

Benni (2019)

Systemsprenger

1 h 58 min. Sortie : 22 juin 2020 (France). Drame

Film de Nora Fingscheidt

Ta Ha a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

En un premier long-métrage exalté et touchant, Nora Fingscheidt frise la radicalité avec finesse, dans la forme comme dans les émotions. On s'attache à cette jeune Benni, merveilleusement interprétée par Helena Zengel, et aux adultes qui l'entourent, impuissants. Un beau film qui prend au coeur.

Le Cas Richard Jewell
7

Le Cas Richard Jewell (2019)

Richard Jewell

2 h 11 min. Sortie : 19 février 2020 (France). Biopic, Drame, Policier

Film de Clint Eastwood

Ta Ha a mis 2/10.

Annotation :

Piètre direction des acteurs, aucune valeur ajoutée dans le traitement du sujet, des loooongueurs et, Clint Eastwood oblige, une opposition toujours aussi étanche entre "méchants" et "gentils" pour servir une vision vraiment dépassée (si tant est qu'elle ait un jour été pertinente) de l'Amérique. Même pas vraiment émouvant ni efficace... donc juste triste.

La Bonne Épouse
5.5

La Bonne Épouse (2020)

1 h 49 min. Sortie : 11 mars 2020 (France). Comédie

Film de Martin Provost

Ta Ha a mis 3/10.

Annotation :

Une intention louable desservie par une exécution à la mords moi le noeud, pour un rendu finalement ni très amusant ni très militant. Malgré de bonnes idées, le film verse rapidement dans la caricature (on croirait presque à une parodie d'Ozon) et tout tourne vite au "too much" : l'usage de la musique, le jeu des actrices, le rire et les larmes, et ce jusqu'à l'histoire-même – que dire de ce final ? Dommage.

Tout simplement noir
6.2

Tout simplement noir (2020)

1 h 30 min. Sortie : 8 juillet 2020. Comédie

Film de Jean-Pascal Zadi et John Wax

Ta Ha a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Mockumentaire sous forme de film à sketchs un peu décousu, pas toujours maîtrisé, mais audacieux, original, incisif, hautement réjouissant. Malgré les digressions le film garde son cap et ne manque pas d'envoyer quelques scuds bien sentis, avant de se clore avec tact - et même une certaine élégance. Du rythme, de l'intelligence, de bons acteurs, de vrais fous rires (peut-être même la promesse de ne plus entendre employé ce vieux terme de "Black" ? allez on y croit) : bref, ça fait plaisir.

Les Parfums
6

Les Parfums (2020)

1 h 40 min. Sortie : 1 juillet 2020. Comédie

Film de Grégory Magne

Ta Ha a mis 3/10.

Annotation :

Histoire convenue, dénouement prévisible, mise en musique très peu subtile... Tout fonctionne, mais n'en demandez pas plus – toujours fan d'Emmanuelle Devos malgré tout, love you <3

Été 85
6.3

Été 85 (2020)

1 h 40 min. Sortie : 14 juillet 2020. Drame

Film de François Ozon

Ta Ha a mis 4/10.

Annotation :

Jeu d'acteur souvent plus que passable (je sauve Benjamin Voisin), structure narrative attendue qui inhibe toute émotion... rien de bien emballant dans ce dernier Ozon qui, en plus de maladroitement convoquer Rohmer, Dolan ou Guadagnino, semble parfois s'auto-plagier – et pas pour le meilleur. Finalement assez faible et niais... décevant pour un sujet si plein de potentiel.

Hotel by the River
6.6

Hotel by the River (2019)

Gangbyun Hotel

1 h 36 min. Sortie : 29 juillet 2020 (France). Drame

Film de Hong Sang-Soo

Ta Ha a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Mélancolique et drôle, narquois et beau... la forme sublime ici le propos pour constituer un film curieux et sincère, dont l'atmosphère faussement détachée m'a séduite – davantage que la fin un peu "trop" tragique, peut-être. Ce "deuxième" Hong Sang-soo pour moi (que je croyais le premier mais j'avais oublié "In another country", bon) me donne envie d'en découvrir bien d'autres.

The Climb
6.5

The Climb (2019)

1 h 38 min. Sortie : 29 juillet 2020 (France). Comédie, Drame

Film de Michael Angelo Covino

Ta Ha a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

En plus d’être la meilleure chanson de Miley Cyrus période 2000s, « The Climb » désigne désormais aussi un beau film sur l’amitié qui, non content de savamment parvenir à faire rire comme pleurer, se paie également le luxe d’une réalisation en chapitres inventive, rythmée, en tout point enthousiasmante. Trop bien.

L'Infirmière
6.1

L'Infirmière (2019)

Yokogao

1 h 44 min. Sortie : 5 août 2020 (France). Drame

Film de Kōji Fukada

Ta Ha a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Bien que "L'infirmière" ne pousse pas l'ambiguïté jusqu'aux frontières d'un Persona ou d'un Mulholland Drive, il n'en reste pas moins un thriller prenant, dont l'intérêt réside presque autant dans les girations psychologiques qu'il explore que dans les rapports sociaux qu'il expose. Doté par ailleurs d'une interprétation excellente, il m'a pourtant manqué quelque chose (de la densité ? du trouble ?) pour me sentir pleinement impliquée dans l'histoire.

The Vigil
5.6

The Vigil (2019)

1 h 30 min. Sortie : 29 juillet 2020 (France). Épouvante-Horreur

Film de Keith Thomas

Ta Ha a mis 5/10.

Annotation :

Reprendre les codes du film d'horreur en troquant la désormais sempiternelle iconographie chrétienne contre une version juive orthodoxe, voici le pari de The Vigil... et l'idée fonctionne plutôt bien. Malgré une affiliation du récit à la grande Histoire plutôt border et une fin expéditive, la proposition se révèle efficace : une créature que l'on ne montre jamais vraiment (on ne verra rien de plus que ses paluches en forme de radis blancs), des jeux de clair-obscur intéressants, une bande-son maitrisée, une réflexion pas déraisonnable sur la mémoire et la culpabilité... Pour un genre qui me désole si souvent – mais auquel je ne connais rien comme me l'a gentiment rappelé Louis – ici le bilan est plutôt ok.

Casino Royale
7

Casino Royale (2006)

2 h 24 min. Sortie : 22 novembre 2006 (France). Action, Thriller, Aventure

Film de Martin Campbell

Ta Ha a mis 6/10.

Annotation :

(Dans la liste même si je n'ai vu que le début au cinéma, et le reste à la maison)

Bon, je commence à me familiariser avec l'univers de James Bond et, si j'accepte donc que l'on puisse trouver de l'intérêt à détruire des villes entières pour le bien de la couronne britannique, ce volet de la saga ne s'en sort pas trop mal. Belles cascades, scènes d'action plutôt impressionnantes, univers du poker intéressant (bien que trop peu creusé), beaux acteurs – oui, ça joue aussi pour me convaincre... Le bémol reste selon moi le personnage (soi-disant plus complexe qu'à l'accoutumée) d'Eva Green et sa romance avec 007 : trop premier degré, pas franchement fin voire – à l'approche de la conclusion – carrément mélo.

Eyes Wide Shut
7.4

Eyes Wide Shut (1999)

2 h 39 min. Sortie : 15 septembre 1999 (France). Drame, Thriller

Film de Stanley Kubrick

Ta Ha a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Après visionnage sur grand écran, toujours un 10/10.

The Perfect Candidate
6.5

The Perfect Candidate (2020)

1 h 44 min. Sortie : 12 août 2020 (France). Comédie dramatique

Film de Haifaa Al-Mansour

Ta Ha a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Si "The Perfect Candidate" est bien sûr empreint de politique – sujet et contexte semblent obliger – c'est avant tout par l'émotion et la malice qu'il diffuse habilement que ce film conquiert et séduit. Les quelques passages attendus – dont on sent l'influence américaine – n'entament ainsi que très peu le plaisir qu'éprouve le spectateur à suivre la trajectoire de cette jeune médecin (au moins l'arabe a-t-il un féminin à ce mot) et de sa famille hors-du-commun, dans une Arabie Saoudite qui reconnaît peu à peu des droits aux femmes et aux artistes... en témoignent à la fois le récit et l'existence même du film. Un fort bon moment.

Tenet
6.2

Tenet (2020)

2 h 30 min. Sortie : 26 août 2020 (France). Action, Science-fiction, Thriller

Film de Christopher Nolan

Ta Ha a mis 5/10.

Annotation :

Jouant des miroirs et des inversions de « pellicule » pour créer le trouble, Tenet semble vouloir s'inscrire dans la lignée d'une certaine histoire des effets spéciaux au cinéma — je pense ici à Cocteau ou à Lynch, pour ne citer qu'eux. Pour en faire une grande oeuvre à la hauteur de ses prédécesseurs (ou une oeuvre ne serait-ce que plus intéressante), manquent cependant à mon sens au film (1) de l’étrangeté, (2) de l’ambiguïté et, plus que tout, (3) de la complexité. Car sous couvert de mystère et d’enchevêtrement des temporalités, Tenet ne se contente finalement que d'un scénario très creux, terriblement explicatif (pour ne pas dire vain) et d'enjeux abscons aux dénouements bâclés : aussi l’effet spécial que Nolan maîtrise le mieux est-il peut-être l’écran de fumée ? Si l’on ne comprend pas où l’intrigue veut en venir, si l’on ne saisit pas l’intérêt de tous ces personnages périphériques ou le sens des vocables « scientifiques » balancés à outrance, c’est parce qu’ils ne dissimulent rien que le vide. Dans un premier temps, au moins ce vide est-il camouflé avec élégance : la puissance visuelle, l’inventivité et la maîtrise des quelques scènes d’action qui jalonnent le début du film sont impressionnantes (l’opéra, la cuisine, l’étau de voitures) — et John David Washington, engagé et charismatique, assure le job. Malheureusement, les travers du réalisateur (dialogues frisant souvent le ridicule, premier degré insoutenable, mélodrame, glorification de la figure virile et militaire, développements finaux relevant davantage de la quête de jeu vidéo que du cinéma) reprennent rapidement le dessus... et tout sombre dans des poncifs que l’on croyait depuis longtemps éculés : les méchants Russes (joués par des Irlandais ?) contre les gentils Américains, les Hommes désireux de sauver le monde contre les Femmes occupées à sauver leur fils… Rien de bien moderne — et encore moins de génial — sous le soleil. En eussè-je espéré quelque chose, Tenet aurait pu me décevoir ; n’attendant plus rien de Nolan du point de vue de la finesse d'exécution, j’en tire finalement assez de positif pour accorder la moyenne.

Total Recall
7.3

Total Recall (1990)

1 h 53 min. Sortie : 17 octobre 1990 (France). Science-fiction, Action, Aventure

Film de Paul Verhoeven

Ta Ha a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Peut-être est-ce de l'avoir vu après Tenet, mais il semble soudain que tout ce qui manquait à mes yeux au film de Nolan (étrangeté, ambiguïté, complexité, second degré, j'ajouterai subversion) se retrouve ici dans Total Recall – parfois même, faut-il le reconnaître, de manière trop exacerbée. Il n'empêche que je me suis sentie impliquée dans cette histoire, emballée par cette ambiance très datée aux effets spéciaux bricolos-bricolettes... et surtout très amusée par ce Schwarzy surhumain, totalement décalé (première fois que je le voyais au cinéma, faute à mon inculture en matière de classiques américains).

Énorme
5.9

Énorme (2020)

1 h 41 min. Sortie : 2 septembre 2020. Comédie

Film de Sophie Letourneur

Ta Ha a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

J'ai aimé les acteurs, j'ai aimé l'écriture, j'ai aimé cette façon décalée et incommodante d'aborder une histoire aussi odieuse que tangible, pleine de vérité(s). Pour couper court aux "polémiques", ici le rire ne dédramatise aucun enjeu, il ne minimise pas la gravité du propos : au contraire, intelligemment manié, il sert de médium pour exposer de manière soutenable des situations qui ne le sont jamais – et tout concourt bien à le rappeler – appuyant le malaise bien plus qu'il ne le dissipe. On rit donc, abondamment, mais l'on se questionne tout autant (couple, charge mentale, dépossession de soi, pratiques obstétriques et maïeutiques) – et l'on se dit, à la fin, que l'on restera "nullipare" encore un moment...

Jurassic Park
7.6

Jurassic Park (1993)

2 h 07 min. Sortie : 20 octobre 1993 (France). Aventure, Science-fiction

Film de Steven Spielberg

Ta Ha a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Un vrai sens de la mise en scène, du cadre et de la cascade – si bien qu'il est presque dommage que cette "facilité" si américaine du recours aux armes finisse par poindre, même brièvement, dans la seconde moitié du film. Le rythme entraînant masque joyeusement les dénouements expéditifs pour privilégier l'énergie, instaurant dès lors une atmosphère aventurière, espiègle, gamine (on toucherait presque au dessin animé), parfois un peu bêbête mais somme toute bien ficelée, efficace. Cerises sur le gâteau : les prestations de Laura Dern (toujours) et de Jeff Goldblum (très charmant en prophète de malheur un brin loubard)... et l'animatronic, pas si daté.

Blackbird
6.8

Blackbird (2019)

1 h 37 min. Sortie : 23 septembre 2020 (France). Drame

Film de Roger Michell

Ta Ha a mis 5/10.

Annotation :

La mise en scène (quasi théâtrale), la construction des personnages et les paroles échangées sont hélas bien trop convenues et déjà vues pour que cette histoire — d’où surgit pourtant à plusieurs reprises et avec efficacité l’émotion — touche et marque réellement.

Antoinette dans les Cévennes
6.5

Antoinette dans les Cévennes (2020)

1 h 37 min. Sortie : 16 septembre 2020. Comédie

Film de Caroline Vignal

Ta Ha a mis 6/10.

Annotation :

Sans grand enjeu dramatique, cet Antoinette dans les Cévennes emprunte à la fable et au conte pour livrer une histoire légère et sympathique, non dénué de fraîcheur ni d’idées. Le charme opère notamment grâce à la merveilleuse interprétation de Laure Calamy qui porte le récit (et en comble les lacunes) avec drôlerie et sensibilité. Ajoutons 2 points pour l’âne Patrick (trop craquant) et retranchons-en 1 pour cette attaque gratuite envers mon cher et tendre XVème arrondissement... c’est un 6 !

Parents d'élèves
5.6

Parents d'élèves (2020)

1 h 29 min. Sortie : 7 octobre 2020. Comédie

Film de Noémie Saglio

Ta Ha a mis 3/10.

Annotation :

Globalement gentillet et relativement amusant (ou suis-j’en bernée par mon inclination pour Vincent Dedienne ?). Manque malgré tout d’originalité et — c’est plus regrettable — de finesse.

Drunk
7.3

Drunk (2020)

Druk

1 h 55 min. Sortie : 14 octobre 2020 (France). Comédie dramatique

Film de Thomas Vinterberg

Ta Ha a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

(Étonnant choix que celui de Mads Mikkelsen pour interpréter ce biopic de @louisbdln, mais ça fonctionne !)

L’on retrouve dans « Drunk » le talent de Vinterberg à décliner, à partir d’une idée et d’une disposition simples, tout un éventail de situations sur le fil, d’ambiguïté et d’émotions contradictoires. Un regret peut-être : une légère tendance à verser dans le sentimentalisme que je ne lui trouvais pas précédemment mais, honnêtement, pour cette seule scène finale aussi jouissive que libératrice... le jeu en vaut la chandelle.

Adieu les cons
6.9

Adieu les cons (2020)

1 h 27 min. Sortie : 21 octobre 2020. Comédie dramatique

Film de Albert Dupontel

Ta Ha a mis 2/10.

Annotation :

Hélas le charme n'a, pour moi, pas opéré. L'équilibre entre "humour" et "amour" plus que branlant, le sous-texte nostalgico-réac (les cafés remplacés par des immeubles, les jeunes sur leurs portables, l'ordinateur c'est pas la vraie vie) qui transpire jusque sur la pellicule, le scénario qui prétexte l'innocence de l'enfance pour céder à la bêtise, la vision délivrée en loucedé des relations hommes-femmes (le détournement de mineurs et le stalking sont mignons si c'est de l'amour) carrément déprimante, ce tragique de fin complètement démesuré et hors-thème au vu du ton qui précédait (quoique représentatif de mon état d'esprit durant la projection)... Terrible et douloureuse déception, qui n'entache en rien ma (très grande) affection pour Dupontel (et pour ses acteurs, il faut l'admettre, talentueux) mais qui fait, tout de même, mal au coeur :-(

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