Cover Festival International Jean Rouch (films primés)

Festival International Jean Rouch (films primés)

Le Comité du film ethnographique organise depuis plus de 30 ans à Paris le Festival international Jean Rouch. Initiées par le cinéaste et ethnologue Jean Rouch (1917-2004), cette manifestation est l’occasion unique en France de projeter des documentaires qui révèlent l'évolution sociale et culturelle ...

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6 films

créee il y a plus de 6 ans · modifiée il y a plus de 6 ans

Grand-mère de Taimagura

Grand-mère de Taimagura (2004)

Taimagura Baachan

1 h 50 min. Sortie : 2004 (Japon).

Documentaire de Yoshihiko Sumikawa

GigaHeartz a mis 8/10.

Annotation :

Japon

"C’est peu de temps après la fin de la seconde guerre mondiale, que Masayo Mukaida s’installe à Taimagura, sur les contreforts du Mont Hayachine, pour se marier et consacrer sa vie à la culture de la terre. Masayo se fait appeler "Grand-mère Taimagura" et sourit gaiement. "Cet endroit est le paradis", dit-elle en sirotant du thé. Qu’est-ce qui lui donne tout ce bonheur alors qu’elle vit dans un environnement tellement rude et isolé ? Grand-mère Taimagura silencieusement écoute. Elle parle aux montagnes, aux arbres, aux vents, à la terre et à l’eau, elle aime sa vie sans pourtant tomber dans l’autosatisfaction. Les années passent, elle ne manque jamais de terminer son travail saisonnier. Pendant quinze ans le réalisateur a suivi sa vie quotidienne, puis grand-mère Taimagura est décédée à l’âge de quatre-vingt-un ans. Mais elle vivra éternellement dans le film, et continuera à témoigner d’une sagesse universelle."

Chef !

Chef ! (1999)

1 h 01 min. Sortie : 30 août 2000 (France).

Documentaire de Jean-Marie Teno

GigaHeartz a mis 8/10.

Annotation :

Cameroun

"De passage dans mon village pendant le week-end du 20 décembre 1997, alors que j'assiste en "touriste" aux cérémonies d'inauguration d'un monument à la gloire d'un ancien chef, je suis témoin d'une scène de justice populaire pendant laquelle un adolescent risque de perdre la vie pour avoir volé une poule et quatre poussins. Quelques heures plus tard, je découvre au dos d'un calendrier, un texte d'une rare violence contre les femmes : le règlement intérieur du mari au foyer. Enfin, pour avoir posé la question de l'état de santé du Chef de l'état camerounais, Paul Biya, Pius Njawé, un journaliste réputé est jeté en prison. Il en sort 10 mois plus tard avec un témoignage accablant sur les conditions inhumaines de détention dans la prison de New-Bell à Douala. C'est le point de départ d'une réflexion sur les inégalités au Cameroun, pays de chefs, petits et grands."

Maîtres des rues

Maîtres des rues (1989)

54 min. Sortie : 1989 (Belgique).

Documentaire de Dirk Dumon

GigaHeartz a mis 7/10.

Annotation :

Zaïre (RDC)

"Maîtres des rues, les peintures populaires du Zaïre. A Kinshasa, à Kinsangani dans les boutiques, les bars, les petites ateliers, les murs ont la parole. Langage de la pub mais surtout de l’histoire, de la mythologie, de la critique sociale. Maîtres des rues, Samba, Moke, Syms, Mbuecky, et autres peintres autodidactes nous offrent leurs visions du rêve et du réel. Avec humour, parfois grinçant. Avec franchise, de la forme et du contenu. Une explosion artistique originale, filmée dans son contexte de remous social et culturel."

Zaïre, le cycle du serpent

Zaïre, le cycle du serpent (1998)

1 h 25 min. Sortie : 21 janvier 1998 (France).

Documentaire de Thierry Michel

GigaHeartz a mis 7/10.

Annotation :

Zaïre

"L'évolution du Zaïre peut être décrite comme se déroulant sur quatre périodes, chacune des périodes est représentée par un personnage : la première période c'est l'homme qui parle de liberté, de démocratie, et de bonheur, et elle a débouché sur l'indépendance avec Lumumba. L'indépendance a mal tourné, il y a du désordre partout.
Puis le Lion est venu s'imposer, c'est Tschombé, et il n'a parlé que d'ordre, remise de l'ordre, après cette deuxième période nous avons la troisième avec le léopard, qui parle comme l'homme mais qui est un félin, donc qui impose une discipline de fer.
Et cela va lui permettre de durer des années et des années et le léopard, c'est Mobutu.
La quatrième période, c'est celle que nous vivons maintenant. Le léopard est arrivé à la fin de son cycle, commence le cycle du serpent.
Le serpent, c'est le service de sécurité, et tous les gens qui ont collaboré avec lui pour imposer la dictature, et maintenir la dictature et le serpent n'a pas beaucoup de finesse, il va essayer de serrer et de serrer et de serrer jusqu'à ce que l'homme se révolte et commence à parler encore de démocratie et de liberté et c'est ça que nous sommes en train de faire actuellement au Zaïre."

Les Mineurs

Les Mineurs (2003)

52 min. Sortie : 2003 (France).

Documentaire de Hongfeng Zhang

GigaHeartz a mis 6/10.

Annotation :

Chine

"Dans la province du Shanxi (sud-ouest de Pékin), des paysans travaillent, au péril de leur vie, dans des mines de charbon pour compléter les maigres revenus que leur rapporte la terre. Ces petites mines, dont à une époque il en exista près de 6000, ferment les unes après les autres pour des raisons de sécurité et à cause de la pollution qu’elles engendrent. La préparation et la célébration de la cérémonie des offrandes aux dieux de la mine sera peut-être la dernière du village de Zhong. Ce documentaire indépendant, filmé en vidéo légère, révèle le regard discret porté par le réalisateur sur des femmes et des hommes qui lui sont très proches, puisque plusieurs font partie de sa famille."

Une femme parmi les femmes

Une femme parmi les femmes (1981)

1 h 10 min. Sortie : 1981.

film de Judith MacDougall et David MacDougal

GigaHeartz a mis 5/10.

Annotation :

Kenya

"Dernier film de la célèbre trilogie "Turkana Conversations", "Une femme parmi les femmes" s’attache à comprendre comment les Turkanas – éleveurs semi-nomades relativement isolés du nord-ouest du Kenya - et en particulier les femmes turkanas, voient le mariage. Le film mêle des conversations avec plusieurs femmes exceptionnelles, et les préparatifs d’un mariage dans le voisinage. Elles analysent avec perspicacité leur mode de vie et nous en donnent à voir un tableau complexe. Elles expliquent comment le système de la polygamie est à la fois source de solidarité entre les femmes et mépris total des sentiments des individus. Tout en discutant des contradictions de leur propre culture, les Turkanas sont également bien conscients de leurs différences avec les cinéastes, et n’hésitent pas à les renvoyer à eux-mêmes, souvent avec un humour délicieux."

GigaHeartz

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