Festival d'Alès Itinérances 2021

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AVP. Un bon gros coup de coeur pour ce joli film si délicat, si tendre, si rêveur d'un monde où l'amour est plus fort que la haine, on s'est fait embarquer dans cette romance adorable d'un papy qui n'arrive pas à dire "je t'aime" à une couturière (qui est aussi sous le charme du papy) en temps de guerre et d'oppression... Drôle, décalé, si beau, un chant d'amour à ceux qui préfèrent les fleurs aux fusils. Instantanément adorable.

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Ciné-Concert : accompagné à l'orgue en live par Paul Goussot (formidable musicien qui exerce depuis 20 ans pour le cinéma muet, et adorable personne qui vous parle volontiers de son art des heures durant : on vous le recommande vivement) à la cathédrale d'Alès... On a eu l'impression de voir le film pour la première fois. La musique, improvisée, vous prend au cœur (surtout avec l'acoustique du lieu), et revisite le film selon l'envie du musicien (très en forme et inspiré). Un triomphe.

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Rétrospective. Un drame stupéfiant sur quatre portraits de la résistance française sous l'Occupation. Lino Ventura est très en forme.

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AVP : Déjà diffusé sur France 3, ce documentaire ahurissant nous avait déjà tapé dans l'oeil (ultra-documenté et intéressant), en grand écran et avec le documentariste répondant à nos questions, c'est encore mieux.

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AVP. Une bonne grosse claque dans la figure, qui essuie au passage quelques larmes qui perlent de nos yeux lors du final, voilà ce qu'est Quo Vadis, Aïda ?. On a les tripes retournées à voir que l'on n'a pas évolué depuis la Seconde Guerre Mondiale, quoiqu'en disent les ONU, ces perroquets bleus, beau-parleurs tout juste bons à parader et répéter les droits internationaux à sens unique, qui ne protègent que les assassins. C'était le coup de gueule de la spectatrice qui en a ras la casquette des "on condamne ces actes", sans que rien ne soit fait, si ce n'est ce superbe film de Jasmila Zbanic, d'intérêt public.

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AVP : Vraiment, on a bien rigolé, la mise en scène est brillante, et Benjamin Lavernhe nous a épaté, il porte le film à lui seul comme s'il survolait l'exercice, un grand acteur.

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AVP : Un drame qui oscille entre quelques gags légers et une atmosphère pesante réussie. L'actrice de "Kimiko" était présente pour raconter son expérience de Fukushima, proche de la triste réalité à l'écran. Surprenante Karin Viard.

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Rétrospective. On connaissait peu Jean Gabin (on l'avait vu dans 3 ou 4 films, mais le bonhomme en lui-même...), et ce documentaire très intéressant est d'intérêt public. Même sans être fan ou connaisseur de Gabin, le docu d'Yves Jeuland est pédagogique sans forcer.

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Rétrospective. Une très belle restauration pour ce film méconnu du grand maître Fritz Lang, qui pourtant mérite largement le détour. Une chasse à l'homme effrénée, un personnage principal attachant, un brin de romance, de l'action, une critique de la guerre... Que demander de plus ?

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Rétrospective. Un classique d'Hitchcock qui fonctionne toujours grâce au charmant James Stewart dans un délire scopique mêlé à une enquête qui intéresse. Un peu long à se lancer, des effets spéciaux hideux (pour un Hitchcock) à la fin, mais l'intrigue est bien là.

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AVP : Un brin trop mélo à la fin, mais le sujet reste bien beau, et on adore apprendre que de telles formations musicales existent vraiment.

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Rétrospective. Dingue, dingue, dingue... Comment décrire cet OVNI de l'humour noir, qui pêche un peu à la fin, mais qui fait valser les codes du cinéma avec un joyeux ricanement. Adieu, quatrième mur.

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AVP. Un tour du monde des métiers du cinéma au féminin, qui clament haut et fort toute la difficulté des femmes à percer dans ce milieu artistique, tout le discrédit qu'on leur porte, l'archaïsme des mentalités... On tombe parfois dans l'autre versant ("les hommes sont tous comme ça...", "Ils ne peuvent pas comprendre..." : alors non, pour nous, ce sont des arguments un peu faciles) mais la grande majorité des faits décrits témoignent bien d'une société mondiale patriarcale qui a besoin de revoir son rapport à la femme. Sans conteste un film nécessaire, avec de beaux parcours et des personnalités très attachantes.

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Rétrospective. On a aimé la mise en scène et l'interprétation, la thématique de l'art et des femmes comme "impuissance" du réalisateur, avec des scènes exubérantes, ceci dit ce n'est pas notre délire.

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AVP. Un portrait qui a tout compris au désespoir des agriculteurs, aux femmes sous l'emprise et la honte d'avoir été abusées (tant mentalement que physiquement), et au milieu très misogyne qu'est l'élevage de gros bestiaux (les femmes n'y sont jamais "crédibles" pour les éleveurs)... Cela fait beaucoup de sujets, pourtant très bien traités et aboutis.

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Thématique "La Méditerranée dans un fauteuil". Une belle animation, concise, sur le difficile accès à un souvenir tabou de la guerre d'Algérie.

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AVP. Ce documentaire sélectionné à Cannes en 2020 possède un fond très fort (des mutilés de guerre demandent une reconnaissance de l'État et des ONG qui les ignorent, sujet très dur), mais la forme nous a laissé en rade : scènes de théâtre qui coupent sèchement le documentaire, des redites dans les scènes... Un sujet tout de même nécessaire.

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AVP. Un conte qui chante son amour aux personnes tristes (un prostitué battu, un clown alcoolique, un narco mort par overdose...) avec beaucoup de sincérité mais aussi beaucoup de maladresse. La musique guillerette, le scénario qui ne tient pas debout (le garçon part voir le phare, et en fait non...) et une fin inexistante. Ça nous a surtout déprimé, ces pauvres gens.

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Thématique "La Méditerranée dans un fauteuil". Un documentaire prenant, qui suit le quotidien des hommes qui creusent des tunnels sous la frontière explosive de la Palestine. On a parfois du mal avec les propos entendus (forcément parti-pris pour la Palestine, certains messieurs parlent des femmes comme des ventres, trainent un lama au fond du tunnel... Bon, euh, "voilà"). Autrement on rêve vainement d'une paix entre ces peuples...

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Rétrospective. "Élu titre mensonger de l'année" (2 minutes au début, 5 à la fin, et basta la charrette), gorgé de bondieuseries maladroites... Bof.

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AVP. Un ersatz de Jordan Peel (discours engagé pour la cause noire + mise en scène étrange), dont on se demande souvent combien de fois on a revu la même scène, ou quel lien elle a avec les précédentes et suivantes, ou l'intérêt de saturer la piste sonore sans arrêt... L'hommage y est, le fond épuise.

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AVP : Un film quasiment muet mais sans rythme, avec des longues scènes où on filme le personnage assis qui respire ("passionnant"), une histoire souvent incohérente, mise en scène tape-à-l'œil (les délires incompréhensibles)... Un profond ennui.