Films - 2020

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Ça aurait pu me plaire mais j'ai trouvé la forme très rebutante : le cadrage est si serré ou focalisé sur un personnage en particulier qu'au bout d'un moment, on a envie de dire au réa que le plan large existe aussi...

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Ex-catcheur blondinet vs complot extraterrestre mondial=Bonne grosse série B qui tâche. J'aurais du m'y attendre mais je ne savais plus trop en quoi consistait le style Carpenter... Le début est super limite quand même, et franchement mou du genou, et cette baston qui dure un quart d'heure, seigneur Jésus, que c'est con... mais bon allez, la dernière demi heure est plus efficace, et on est d'humeur généreuse...

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Bourré de tics et fatigant. J'ai compris pourquoi certains de mes éclaireurs surnomment le réal Gilliam le Barbare...

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Le début faisait un peu peur tant les personnages paraissaient stéréotypés, mais globalement on passe un bon moment dans les eaux sales de la mafia roumaine *rires*
Par contre je serais bien en peine d'expliquer le scénario...

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J'avoue, je ne l'ai pas vu jusqu'au bout, mais ça poussait le curseur du misérabilisme tellement loin que je n'ai pas pu.
Merci la cinetek...

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(revu, +1)

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Brad Pitt dans le rôle titre, ça ne me disait rien qui vaille, aussi avais-je passé mon tour l'année dernière, et effectivement, il nous gratifie de toute la superbe de son non-jeu...
Pour le film en lui-même, c'est du 2001 sous prozac : ennui total. Et oui des fois James Gray se plante

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Le début entre naturalisme et grotesque de la vie paysanne au Japon est assez déconcertant. On s'y fait... ou pas. Mais la dernière demi-heure est remarquable et emporte tout.

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Tarantino tel qu'on le connaît : du vide et du blabla et au bout de 2h30, une fin révisionniste débile.
J'ai beau essayer de m'y intéresser, ça me laisse de marbre et je me contre-branle des références à la pop-culture. Et décidément, Brad Pitt ça ne passe pas (déjà, c'est pas vraiment un acteur non? ;)), il me tape même pas mal sur le système ici...

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(Bon là j'ai décidé de me prendre en main, ça suffit les daubes et les semi-déceptions de 2019)

Magnifique film d'Ozu, plein de tendresse pour ses personnages jusque dans leurs petits défauts. Décisions difficiles à prendre qui ne se font pas sans douleur, mais ainsi va le monde

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J'ai toujours un peu de mal avec Chaplin, mais ici il évite pas trop mal ses écueils habituels : le sentimentalisme et l'égocentrisme. On lui saura gré aussi de ne pas brosser une vision idyllique de la ruée vers l'or, même si ça se finit bien pour Charlot, il rencontre quelques personnages assez patibulaires.
Plus un 6 surnoté, mais ça compense avec d'autres Chaplin pour lesquels j'ai été sévère

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Vu uniquement la partie de Pasolini.

Pareil que Théorème, du délire de chrétien marxiste qui ne me parle pas du tout. Alors certes c'est sympa de voir Orson Welles réciter l'évangile marxiste mais c'est tout, car sinon, l'acteur qui meurt d'avoir trop mangé dit assez de la subtilité de l'ensemble.

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Je l'ai regardé que d'un oeil mais c'est pas grave, l'important c'est l'ambiance, et comme le dit si bien un éclaireur, c'est aussi bon pour la sieste en tant que :

"Le film français sociologique des 70's, n'importe lequel, de préférence avec Piccoli, Montand ou Noiret, mais de toute façon tu n'as pas bien le choix."

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Petit film très, même hyper sympathique mais qui a du mal à dépasser le stade du petit film très/hyper sympathique... les scènes comiques se succèdent et font plus ou moins rire mais à ne jouer que sur la satire ou la caricature, le propos est un peu limité.
De plus, même si la scène dans la voiture est réussie elle est par trop invraisemblable, et dans un cadre qui se veut un minimum réaliste, c'est un peu problématique.
Pour le reste, Goldshifteh est sublime, mais qui pouvait en douter...

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Film qui doit passer à peu près tous les quinze jours sur la TNT mais que je n'avais jamais pris le temps de voir...
Un certain nombre de bonnes choses là-dedans, qui font ce qui aurait pu rester comme une référence de blockbuster : un univers original (même si le postulat est un peu tordu), des acteurs impliqués (on aime bien Bruce Willis, et JGL est sympathique), quelques clins d'oeil sympathiques aux classiques du genre... mais il faut l'avouer, c'est pas mal gâché par la fin qui si elle n'est pas forcément incohérente, est trop mal amenée pour être crédible. Dommage...

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Petit jeu de massacre assez drôlatique... C'est juste dommage qu'aujourd'hui, la satire soit devenue trop évidente et quasi-transparente

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Je crois que je suis de moins en moins sensible à ce genre de virée nocturnale de marginaux placée sous le signe de Scorsese... Y a bien un effort, le directeur de la photographie n'a pas l'air d'être un manchot, mais ça m'a laissé froid; je n'y ai vu aucune profondeur.
A voir si leur plus récent Uncut Gems est meilleur, mais des fois, je ressent une grosse lassitude devant le cinéma US, même quand comme ici il propose un petit quelque chose

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(Revu)
Les deux bandits les plus célèbres de l'ouest incarnés par les deux acteurs les plus cools du monde : que demande le peuple?

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La dernière demi-heure du film est excellente, mais il faut en passer par toute une phase d'exposition pénible et vieillotte (les scènes de chasse franchement, on s'en fout!) où les acteurs surjouent à mort. Par rapport à la réputation du film (meilleur film français... *tousse*), ça peut énerver et d'ailleurs, ça m'a mis dans d'assez mauvaises dispositions.
Après la séquence carnavalesque du mari cocu qui pourchasse l'amant de sa femme, ça se calme et c'est bien mieux...

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Plus tellement envie de perdre mon temps avec des films que je ne sens pas, je me recentre sur mes envies. J'ai donc découvert ce film (cinetek hors sélection du mois) que je voulais voir depuis longtemps.
Premier contact avec Naruse : sa réalisation impressionne moins que celle de Kurosawa ou Ozu, mais le drame, les états d'âme des personnages sont plus proches de nous, on les comprend davantage que ceux de Kuro.
On pourrait se demander ici pourquoi Reiko ne cède pas aux avances de Kaiji, mais je crois que c'est comme elle le dit à un moment : question d'époque; elle a connu la guerre et sent peut-être que le futur n'est pas pour elle.
Et sinon au fur et à mesure que le film avance on se rend compte que la réalisation de Naruse est aussi moins statique, un peu plus mobile que chez Ozu, avec un certain nombre de scènes en extérieur, bref elle est plus cinématographique en somme.

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Noir de série qu'on attend pas spécialement mais filmé avec suffisamment de classe pour qu'on passe un bon moment, malgré le scénario assez peu consistant (bcp de surplace, ce qui est bizarre pour un film de poursuite!).
Malick s'en serait-il inspiré pour sa balade sauvage? ça m'y a bcp fait penser (surtout que Cathy O'Connell est rouquine aussi ici)

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Regarder un film italien en ce moment, ça a quelque chose de particulier...

Comme d'habitude, la photographie de Rotunno est sublime et s'il fallait noter que là-dessus, ce serait 10/10 sans hésiter. Mais cette histoire m'a bien peu convaincu, et c'est rien de le dire. Outre le jeu de Maria Schell qui peut gêner, j'ai eu bien du mal à croire à ces personnages dans le contexte présenté, pour moi ils ne font pas assez italiens. Alors oui c'est normal en un sens puisque c'est une adaptation de Dostoïevski mais justement, adapter la nouvelle en question en changeant le contexte n'est pas une si bonne idée. Le pathos s'accorde peut-être bien aux grandes oeuvres des romanciers russes, mais beaucoup moins à l'Italie plus marquée par la comedia dell'Arte.
En fait, je ne suis même pas sûr que la nouvelle de Dostoievski soit si profonde que ça, mais à voir, l'adaptation n'est peut-être pas des plus fidèles...

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Cette gigantesque blague...

Il y aurait beaucoup à dire mais je crois que ce qui frappe en premier lieu et qui est déjà passablement insultant en soi dans ce fil... euh cette chose c'est comme tout est extraordinairement facile pour les héros. Non parce que bon, les premiers StarWars avaient leurs défauts, mais il me semble quand même que les Han et Luke n'avaient pas toujours la partie facile, ils y arrivaient grâce à une combinaison d'intelligence et de chance mais ils pouvaient commettre quelques erreurs. Y a tout l'Empire contre attaque où ils galèrent, et même dans le retour du Jedi Luke flippe un peu à certaines occasions (la fosse à Jabba p ex). Ici rien nib que dalle...besoin d'aller à [machin]? de [insert truc]? pas de pb le moyen se présente à eux dans les dix minutes qui suivent. Le nombre de situations de ce genre dépasse l'entendement.

Bon après l'aspect carnavalesque et parc d'attraction du film frappe à peine moins. C'était déjà un peu le cas dans les précédents mais là c'est le pire du pire, jusqu'aux situations les plus grotesques (cavalcade sur un destroyer!!!).

Enfin je ne sais pas si ça vaut le coup d'évoquer le grand méchant, dévoilé très subtilement dans le bandeau de début d'épisode (comment vous n'avez pas deviné? allez un indice : il est très très très méchant...). C'est bien simple, tout ce qui a trait à ce personnage est un putain de deus ex machina abominable, même dans l'antiquité ils n'auraient jamais osé.

Le seul tout petit point positif dans tout ce bordel, et encore je ne sais pas trop si on peut dire ça vu le résultat, c'est que contrairement à ces deux prédécesseurs, cet opus n'est pas "trop" pompé sur les anciens StarWars.

Pour ma part, c'est clair et net, rien à retirer de cette nouvelle trilogie. Je préfère encore revoir la prélogie, certes très bancale mais dans laquelle Lucas avait su faire preuve d'une générosité qui ne se retrouve même pas au millième ici.

Vu en mode corsaire, et heureusement, ça m'aurait vraiment fait mal sinon...

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Hum, ce casting me pique très fort les yeux et les oreilles... par contre la réalisation de De Palma m'a parue très réussie, ne serait-ce que sur le plan visuel

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Je me suis rendue compte assez tardivement que j'avais déjà vu le sketch avec Benigni il y a très longtemps. Assez impayable et difficilement oubliable. J'aime bien aussi celui avec Bankolé et Béatrice Dalle. Le reste, beaucoup moins.

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Autant je trouve Heat très surestimé, autant Collateral est prenant du début jusqu'à la fin. Même Tom Cruise est bon!
J'ai du mal à comprendre les notes moyennes de mes éclaireurs sur ce coup là...

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Meilleur De Palma? ça y ressemble...

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Oui bon, j'ai essayé trois fois, et la troisième je n'ai regardé ça que d'un oeil. Jarmusch c'est vraiment trop perché et hypster des fois.

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Joyau de la couronne du cinéma français