Films Vus en 2021 (+ avis)

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22 décembre - VOST

En vrai assez déroutant du début à la fin, et assez dense, pas mal de sous-intrigues, beaucoup non résolus, ou induites. C'est un film qui ne laisse pas indifférent, il est très beau, magnifiques plans. Tout un lore avec lequel se familiariser, se révolter, se fasciner. Les traditions sont parfois choquantes, mais certaines paraissent effectivement plutôt pragmatique (le fait de tuer les plus vieux). Quelques éléments qui m'ont marqué comme la BD où des lesbiennes se bouffent le clito, littéralement (enfin de ce que j'ai compris), ou l'introduction du chem-sex (très actuel au demeurant). Pas mal de violence extrème (une certaine scène qui me fait penser à la scène de l'extincteur d'Irréversible). Ce qui peut faire le plus peur au final, c'est que des sectes similaires existent déjà. Cela pose aussi la problématique des traditions, mais peut-être que ce n'est pas le débat.

En tout cas tout est bien qui finit bien. Apparemment.

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19 décembre

Même si la fin me parait un peu abrupte et pas des plus réussis, c'est un film avec une tension et un rythme assez soutenu. Et j'adore vraiment la musique des Galperine encore une fois. Pas souvent que je vois Vincent Macaigne dans ce type de rôle, et je l'aime bien aussi ici.

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15 décembre

C'est plutôt très mauvais. Tout est vain, le casting et les personnages sont pourtant variés et pas mal sur le papier, mais au final très mal utilisé. Les blagues ont un ton assez étrange, à base de provocation gratuite. En soit pourquoi pas, mais y a rien qui désamorce, je trouve cela assez peu pertinent. Bref, même si j'aime beaucoup Eric Judor, Blanche Gardin ou Monsieur Fraize, force est de constaté que c'est daubé. Même la manière dont s'est filmé, réalisé, mise en musique, tout fait penser à une vieille comédie nulle, comme on n'aimerait ne plus en voir.

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14 décembre - VOSTFR

Bon bon bon... J'ai l'impression que le film est vide, c'est limite de la provocation gratuite, qui ne va pas bien loin qui plus est, et qui ne va nulle part par ailleurs. Mais le contexte, ce que ça dit d'une époque, d'une caste, semble tout de suite plus pertinent, et il y a pas mal matière à analyser ce film. On est dans les années 70, j'ai encore du mal à remettre les choses dans ce contexte, qu'en est-il de la vision de la torture, du viol, du caca, ou même de l'homosexualité à l'époque, bien que ayant place dans une atmosphère dépravé, et donc à distance de notre société, soi-disant. Mais j'espérais tout de même y trouver quelque chose de pertinent, mais non au final c'est juste une succession de tableaux gratuits, même pas forcément pertinent, avec des bourgeois qui s'amusent, mais de manière limite trop prude. Ils s'offrent un festival de twinks pour au final à peine y toucher, je trouve ça presque étrange.

Bref, je reste indécis, mais c'est un coup de cul. De coeur. On en remangerai pas à midi, et pourtant on en apprécie encore le goût en bouche (faites ce que vous voulez de cette métaphore).

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11 décembre

Au final c'est une expérience assez étonnante, je pensais tomber sur une comédie de base avec Vincent Macaigne, mais c'est plutôt une tranche de vie, assez simple, ça marche pas si mal, les situations semblent crédibles et plus ou moins cocasses, et les relations pertinentes. Les plans sur la foule sont assez impressionnants je trouve. Et puis jamais vu des bébés aussi bien joués :O

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10 décembre - VOSTFR

Un film plutôt bien réalisé, qui prend un peu son temps, qui montre des choses horribles avec de jolis plans, parfois avec un pathétisme un peu surligné. Même si je comprends pas toujours les cohérences au sein du film, ça reste une expérience "agréable" avec un sound design et des effets spéciaux assez futuristes, assez dingo.

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6 décembre - VOSTFR

Avant la révélation finale, c'était quelque chose que j'avais supputé, mais ça me semblait absurde. Je me tournais plus vers le cannibalisme ou la vente d'organe. Là j'aurais envie de dire que c'est un film très beau, pas mal tourné sur l'horreur, qui sait bien gardé son mysticisme, mais je n'en comprends pas les aboutissants. Pourquoi ?

En fait le synopsis dévoile déjà le principe, loul. Je ne m'en rappelais plus à vrai dire.

C'est bien l'un des rares films qu'il est impossible de comprendre sans synopsis. Mais ça en fait un film assez unique, même si le synopsis, de la page wikipédia notamment, enlève toute espèce d'intérprétation, ce qui semble nuire à la mysticité du tout. C'est con.

Et assez intéressant d'avoir Adam Pearson, on manque de visibilité pour ce type de personne. Et puis bien sûr on ne manque pas de visibilité pour Scarlett Johansson :drooling_face:

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1 décembre

Très bon film, simple, beau. La difficile acceptation de la transidentité face à la raison. J'aime bien, c'est ni trop pessimiste, ni trop optimiste, il y a un bon juste milieu. Par contre un peu too much le coup du pare brise. Mais sinon, rien que pour la gueule de Benoit Magimel, ça vaut le coup je pense.

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29 novembre

Le concept a l'air pas mal sur le papier, critique de la société de consommation (?), mais en fait on sait pas trop où on va, les personnages non plus, et le film se termine un peu au milieu de nulle part. Du Kervern/Délépine en somme, à part Aaltra, je n'ai rien vu de ouf, peut-être que je n'aime pas leur cinéma. C'est dommage, j'aime bien Poelvorde et Dupontel, mais là y a aucune consistance dans ce qu'il se passe. Alors oui ça se laisse suivre, c'est pas ennuyant, mais c'est vain. Ce qui serait limite cohérent avec la thématique, donc.

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28 novembre

Le nombre d'idées au kilomètre, c'est affolant. Je pensais pas tombé sur un film aussi inventif, qui rend hommage à une cité, et de quelle manière. Il me fait pas mal penser à un Swiss Army Man français, un fantasme fait maison, tout cela avec une OST faisant penser à du Interstellar ou du Qatsi. La fin est lunaire, c'est incroyable. Pourtant quand je me suis trouvé vers le milieu, je me suis dit que c'était sympa, mais que c'était pas si ouf, mais la deuxième partie du film est assez étonnante. Et le personnage principal détonne assez sur les autres je trouve, il a quelque chose de différent, il a quelque chose de plus terre à terre, de plus renfermé sur lui-même peut-être, et puis il est assez seul au final, je le trouve assez touchant dans son rôle.

Bref, un film vraiment émouvant. Clairement le film de l'année.

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28 novembre

Troisième opus par Lautner et Audiart... wtf ? Et le film n'a rien de bien intéressant, si ce n'est pire que le deux. Niveau dialogue y a rien. Je connais assez mal Audiart, mais le peu que je connaisse ne m'a jamais vraiment ébloui. Et ici, malgré une accroche qui pourrait être intéressante sur le papier (comme le 2 au final), bah y a pas grand chose. Même les résolutions des péripéties sont claqués au sol. Même les cascades (le crash à moto là, c'est dingue comment c'est nul). Et sans parler d'un humour noir assez étrange, où on prend le suicide comme quelque chose de banal, et où un personnage vient buter des personnage en pleine scène de théâtre. Je suis bouche-buée.

Reste Michel Serraut qui fait ses cris aigus, ça en devient assez lourd. Et l'homosexualité qui est dépeinte dans cette trilogie, notamment celle du personnage de Serrault, me semble assez singulière, je n'ai vu aucun autre personnage dans d'autres films avoir cette attitude clichéesque au possible H24, et au final je trouve que globalement, malgré la bienveillance autour de ça, je trouve pas que ce soit une trilogie pertinente à quelque niveau. Il n'y a que le premier opus qui offrait quelque chose de frais, d'intéressant je trouve.

Mais sinon ici, il reste quelques beaux effets de caméra, une inversion pas totalement inintéressante (la discrimination d'un comportement masculin, la maladie hétérosexuelle), ça aurait pu être vraiment intéressant à mettre en avant cette chose, mais finalement c'est assez sommaire.

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24 novembre - VOSTEN

Un film assez intéressant sur la recherche de l'amour, la recherche de l'affection. Mais dans un contexte post-colonialiste, où la riche blanche va essayer de pécher du pauvre noir. Mais ces derniers ne sont pas dupes, et en profite pour lui soutirer de l'argent. C'est un film assez horrible sur pas mal de points, les relations entre les vacancières et la population locale est vraiment malsaine est gênante. Elles se foutent de leur gueule, les méconsidèrent. La notion du consentement est pas mal abordé aussi, que ce soit dans un sens ou dans l'autre. Bref, un film qui m'a pas mal plus, même s'il ne va pas bien loin et qu'il se répète plus ou moins, mais ça renforce cette "descente aux enfers" dans la médiocrité crasse et la solitude maladive.

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16 novembre - VOSTFR

Typical film d'action décérébré. Archétype des personnages, archétype de la relation amoureuse, archétype des français, archétype des politiques, archétype des militaires. Incohérence dans les situations et comportements. Mais c'est un peu drôle, et les scènes d'actions sont pas mauvaises, malgré une vieillesse apparente, où les dinosaures ont l'air d'être en 10fps, et qui sortent de l'image. Après, tous les plans n'ont pas la même qualité, ça se voit parfois moins que d'autres.

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14 novembre

Il y a du potentiel sur le papier, sur les thématiques (homophobie, patriarcat), pour l'époque c'est intéressant. Le contexte policier est pas con, mais au final le film est assez peu pertinent, ce n'est pas très drôle, à part quelques situations qui m'ont fait rire, c'est assez vain, et je trouve ça au final mal réalisé et scénarisé.

Et encore une fois Michel Serraut accapare tout, avec ses cris aigus, mais c'est notamment quand il fait le cliché de l'homme qu'il est le plus drôle à mon avis.

Et bien sûr, la black face (et black body) remarquée.

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7 novembre - VOSTFR

C'est le James Bond d'Hitchcock. Un film d'espionnage bien réalisé, comme d'habitude. Quelques moments un peu moins intéressants, mais c'est rédhibitoire. Même si certaines choses me semblent absurde, notamment que ce soit le petit nouveau qui les arrêtent.

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3 novembre - VOSTEN

Ca se laisse suivre, ça dépeint un certain contexte sociologique, mais ce n'est ni très drôle, ni très profond. Clairement inutile.

Et puis j'ai rien compris le bruit qu'ils faisaient là.

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27 octobre (Cinéma)

Sympa, mais pas ouf. Inconsistent, rarement drôle. Quelques fulgurances, mais trop de longueurs. On patauge dans du vulgaire gratuit, pour tenter de choquer, mais ça me facepalm plus qu'autre chose. C'est dommage sur le papier ça avait l'air sympa, et j'aime bien Eboué, mais là c'est très convenu. Et pour ceux qui sont juste venus pour la violence gratuite, et bien passez votre chemin.

Reste le caméo d'Hondelatte plutôt bienvenue.

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17 octobre - VOSTFR

Techniquement c'est pas mal, pas mal d'idées intéressantes. Mais comme même pas mal de mauvais gout (surtout les habitants du village du début). Et puis c'est trop long, ça traine en longueur, et le récit ne parvient pas à nous garder en haleine.

Le seul truc que je retiens, c'est le coup de la ligne jaune, qui ne vient pas de The Stanley Parable donc.

Et puis pas mal progressiste pour l'époque, notamment trans friendly, c'est fou ça tout de même.

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11 octobre - VOSTFR

Ah c'est pas aussi mauvais qu'Un monde parfait, le ton y est un peu plus juste, même si je retrouve toujours quelques Eastwoosteries qui me font tiquer. Mais le sujet du pardon et de l'injustice, je le trouve plutôt dans le ton notamment vers la fin, avec les deux cartons du début et de la fin qui donnent une vision caricaturée/extérieure du personnage. Je trouve que globalement c'est assez pertinent. Mais quand bien même je le trouve supérieur à Un monde parfait (que j'ai quasiment détesté), je le trouve assez chiant, des dialogues ou des situations ridicules qui décrédibilisent les personnages (notamment quand Morgan Freeman est surpris de voir que les femmes veulent tuer ces hommes parce qu'ils ont tailladé une fille, au lieu de voler du bétail). Et puis y a toujours le ton d'Eastwood qui m'énerve un peu, genre je suis méchant, mais je me fais passer pour le good guy. C'est de l'anti-manichéisme manichéen, quand bien même cela veut dire quelque chose.

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10 octobre - VOSTFR

Sympa, sur les blocages romantico-sexuelles, avec une variété dans les sujets et dans les personnages, par exemple sur la jouissance féminine, le ménage à 3, les oeufs vibrants... C'est assez intéressant, j'ai bien aimé. Quelques bizarretés esthétiques, genre le coup de la ville en 3D en carton. Ca marche parfois bien, notamment sur la fin, mais la plupart du temps ça donne un effet rincé. Bref, globalement, c'est assez intéressant à parcourir. Et il est possible de s'auto sucer, faut que j'essaie.

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9 octobre - VOSTFR

Le film semble amusant au premier abord, bien qu'il avance assez lentement et qu'on comprend pas trop où il veut en venir. Mais la dernière partie du film fait voler en éclat le concept, avec pas mal de mise en abyme et de surcouches de lecture. L'emprisonnement au sein d'un destin, la purgation par l'art, donner vie à des personnages, tant de concept magnifiquement mis en quinconce pour donner un film qui nous met sur le cul. En soit le concept peut paraitre assez con sur plusieurs abords, mais c'est tellement bien mis en scène, un fantaisisme qui va suffisamment loin dans son approche. Vraiment pas mal d'idée de mise en scène de cadrage (le cadre en lui-même qui devient un personnage, la rotation de la caméra qui donne un effet de flottement, l'encre qui jaillit). Non franchement je suis dinguerigué.

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7 octobre - VOSTFR

Intéressant, je m'attendais à quelques issues pour la fin, mais celle-ci est particulièrement pertinente, et je ne l'avais pas vu comme ça. C'est quelque chose que j'ai toujours trouvé étrange d'ailleurs, que les chasseurs de fantôme ne se remettent pas en question sur le fait qu'ils dérangent probablement des morts. Mais bon là je deviens irrationnel, ça existe pas de toute façon hein ? Bref, un beau film, avec du suspense et bien rythmé. Juste parfois l'éclairage que je trouvais irréaliste et artificiel, avec des sources qui semblaient venir du plafond... alors qu'il n'y en avait pas. Des lumières fantômes.

Et à l'époque on ne devait pas lire de livre à table, assez actuel finalement.

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7 octobre

C'est un très beau film, un très beau thriller, qui m'a bien emporté. Les scènes en noir et blanc m'ont vraiment marqué, avec leur musique vraiment particulière qui semble donner l'impression d'être dans un autre espace-temps. L'enquête criminelle est aussi passionnante, le suspense fonctionne bien, et ce côté onirique ajoute vraiment au tout. Le contexte de l'année 79 n'est pas en reste, avec la pornographie gay de l'époque, c'est une période que je vois rarement au cinéma dans ce contexte. Le film se laisse pousuivre dans un final grandiose, assez déroutant et flottant.

Bref, j'aime vraiment beaucoup ce film, vraiment très agréable à suivre, avec cette histoire parallèle disséminé au long du film, avec une esthétique très particulière, j'ai vraiment été touché par ça, et notamment par cette putain de musique toute simple et légère, qui donne un point d'impact.

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7 octobre

En vrai, je pensais juste regarder un ptit docu rigolo, et il s'avère que c'est humainement hyper intéressant. Et la façon dont c'est monté est vraiment travaillé aussi. Après il faut pas en voir une analyse profonde et universelle de la pornographie, mais quelques spécificités mis en exergue qui sont assez intéressantes.

Et y a pas mal de moments différents dans les rapports entre partenaires ou avec le réalisateur. On a pas mal d'acteurs ou actrices inexpérimentés, certains très timide et en manque de confiance, d'autres gavés mais qui font le travail "c'est le boulot William !". Et la relation entre le réalisateur et certains acteurs et actrices est assez étrange je trouve, des fois il les drague, et leur demande de lui sucer la bite, ça parle de vie amoureuse, des fois il donne des conseils pour pécho de la meuf, tel un énorme beauf. Mais chacun des personnages, ou des personnes ont une véritable personnalité, en tout cas de ceux qui sont restés longtemps à l'écran, avec chacun leurs affects et leurs troubles.

Des scènes mythiques, notamment avec les deux actifs "Il s'est jamais fait enculé, il a jamais sucé. - Alors qu'est-ce qu'il fait ?" "Si tu mets deux actifs ensemble, c'est sûr je vais pas avoir de scènes". Probablement des gay-for-pay d'ailleurs. Ou alors la scène où la fille chiale... de plaisir ? Ce qui ressort la fragilité et l'inhabituel de ce genre de scène.

Et il y a aussi cette frontière entre fiction et réel qui semble assez flou, vu que le porno français notamment aime bien joué sur le côté télé-réalité (ce qui donne un bon gros aspect nanar je trouve), et donc on a du mal à savoir si la situation est véritable ou non, ou en partie. Le côté out of context n'aide pas, mais aide à garder ce côté mystique à l'ensemble, on a parfois des cuts grossiers, des plans fixes sur des scènes figés, avec des acteurs qui réfléchissent, qui titubent, qui se touchent gentiment en attendant... ou dorment.

Et y a évidemment ce désenchentement, cette déshumanisation, où on fausse les bruitages en tapant avec ses mains sans faire la péné. Mais elle est contre-carré par l'innocence des acteurs ou actrices, voire une certaine attirance, notamment où les deux mecs s'embrassent goulument, où les deux partenaires s'embrassent longuement et continuent à baiser alors que ça filme plus sur la scène de la voiture.

Bref, c'est assez comme docu, mais ça donne une image assez intéressante, entre innocence et déshumanisation, c'est réussi et pertinent.

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6 octobre (Cinéma)

C'était un film léger, mais beau et pas mal de fulgurance comique. Du grand Benchetrit et de grands acteurs en somme, on reste dans la continuité de son cinéma. On en voudrait encore plus, mais le film tel qu'il est, est vraiment très bien construit et équilibré je trouve. Et j'adore vraiment la gueule de Kervern. Et le côté mafia franco-française fonctionne vraiment bien en vrai.

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3 octobre - VOSTEN

En vrai une petite histoire toute mignonne, la relation entre Fabio et Lukas est belle je trouve, avec les je t'aime toi non plus. On y aborde surtout la difficulté pour un trans d'assumer son corps, d'ailleurs on voit de jolies images de transitions (délicieux).

Je retiens surtout la scène de l'ascenseur, où ils s'engueulent "j'en ai marre de toi - moi aussi", et ils restent les bras croisés à attendre d'arriver. La situation est cocasse et assez drôle.

Et la musique est sympa.

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3 octobre - VOSTFR

Film pas mal intéressant, qui critique la dictature de manière assez original. L'évolution des moeurs semble crédible, ça n'est pas hyperbolique, et la fin est vraiment pertinente. Et quand on parle de fascisme, c'est typiquement ce genre de démonstration qui nous manque pour comprendre comment cela est-il possible. Et je me remets en question sur pas mal de situations similaires.

sa fé réfléchire comme on dit

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3 octobre - VOSTFR

Pas mal sympa, quelques bonnes musiques mécaniques, assez drôle. Très comédie familial de l'époque, avec pas mal d'informatisation et de robotique, et une dérision de l'armée. Ca fait pas mal pensé à WarGames au final (ah bah apparemment c'est le même réalisateur), mais si ce dernier avait des enjeux plus importants. Bref ça reste pas mal intéressant, c'est drôle ça se laisse suivre.

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2 octobre - VOSTFR

Un film assez sympa, mais que je trouve pas ouf comme même. C'est parfois drôle, parfois impressionnant, mais je le trouve pas spécialement pertinent au final. Même si Nathalie Portman joue très bien pour son âge, c'est dingo. Même si la relation est assez étonnante. Mais y a des petites idées sympa, comme le gimmick de la plante. Et ils ont traduit "A mile" par "1609 mètres". C'est fou non ?

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1 octobre (Cinéma)

Comédie aussi gênante qu'hilarante. C'est assez étonnant en vrai, je m'attendais pas à grand chose. L'ouverture donne un certain ton, mais la suite se veut assez calme au final. Avec un passage à la prostitution et quelques blagues sur l'homosexualité (la prostitué qui est en fait un travesti, le mec de la gym qui se colle à lui pour vérifier le tapis), je suis toujours un peu circonspect face à ces tentatives d'humour sur le "lol en fait il est gay, lol en fait c'est un homme", je trouve ça pas très bien utilisé en tout cas ici.

Mais ça n'empêche pas au début d'avoir quelques fulgurences au delà de ce point mineur, notamment avec la nonchalance caractérisé de Laffite, que j'adore de plus en plus, il a quelque chose de "tête en l'air je trouve", quelque chose d'assez naïf mais terre à terre. Je ne sais pas comment dire.

Mais une fois que le film est lancé (et en vrai c'est assez rapide), ça n'arrête pas, le rythme défile. Il n'y a pourtant pas l'air d'avoir beaucoup de scènes, mais elles sont bien utilisés. Avec surtout l'arrivée d'un personnage : Vincent Macaigne. Probablement l'un de mes acteurs préférés. Et ici son rôle lui correspond parfaitement, et ça j'apprécie grandement. Et on n'oublie pas Karin Viard évidemment, avec un rôle lui correspondant aussi parfaitement je trouve. Le casting parfait quoi.

Une fois l'objectif des personnage mis en exergue, on en vient à la pratique. Alors évidemment, c'est assez gênant comme principe, voire carrément glauque ou malsain, de rire d'une agression sexuelle. Mais c'est cet dualité qui renforce le ridicule et l'absurdité des scènes. Et c'est surtout le trio Laffite/Viard/Macaigne qui fait que ces scènes fonctionnent, car ils remplissent ici parfaitement leur rôle comique potentiel.

Après il y aussi probablement un message plus profond, avec la dichotomie scientifique rationnel VS ésotérique spirituelle. Mais bon, le débat n'a pas l'air d'être à prendre au sérieux.

Sinon au delà de ça, l'idée du générique de fin est vraiment bien joué, et avoir des bites en plan fixe dans une comédie, moi je prends.

Bref, une comédie hilarante, où j'étais parfois littéralement plié en deux (c'est assez rare pour le souligner) et la salle avait l'air assez réceptive à l'humour aussi.