Films d'horreur vus et recommandables

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Adaptation officieuse du "Dracula" de Bram Stoker - adaptation qui n'a d'ailleurs guère plu à la veuve de ce dernier - un grand classique qui reste la matrice du film de vampire. Dracula devient ici le comte Orlok, campé par Max Schreck dont la performance est passée à la postérité. Des vallées de la Transylvanie à la splendide ville de Wismar, difficile de décrocher de l'escapade de ce mort vivant bien vêtu et aux longues mains griffues.

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Un bon docu-fiction. Quelques images assez osées parcourent le film, comme celles de troupes de démons et de sorcières faisant la sarabande devant le Malin, ou encore quelques explications vis-à-vis du fonctionnement de divers engins de torture. Même s'il n'est pas toujours passionnant, "Häxan" reste une agréable curiosité.

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Une adaptation de la nouvelle de Stevenson qui se révèle charmante. Frederic March fait un boulot remarquable dans les rôles du pauvre docteur et de son effroyable double. Relativement violent pour l'époque, et parcouru de connotations sexuelles, le film échappera de peu au Code Hays. Si vous appréciez le Londres de la fin du XIXème siècle, le brouillard et les hauts-de-forme, alors allez-y, c'est du tout bon.

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Objet de scandale à sa sortie, "Freaks" fascine autant qu'il dérange. Un film singulier, absolument inimitable.

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Limiter "Vampyr" à un film d'épouvante serait inepte, tout autant que cela serait dommage. Si ce film "parlant" (mais plutôt muet) contient bien quelques passages assez angoissants, ces derniers ne représentent finalement qu'une partie réduite de l'intrigue. Cette dernière, trouble, pourrait d'ailleurs en déstabiliser plus d'un. Cependant, si les évènements du film s'enchaînent parfois de façon confuse, cela ne représente jamais un quelconque problème. Le film n'est jamais rationnel pour la bonne et simple raison qu'il se voit comme un rêve. Un rêve fascinant, au climat unique, renforcé par une image grisâtre et floue (apparemment obtenue par le placement d'un morceau de gaze devant la caméra). La réalisation de Dreyer est grandiose. Chef-d’œuvre.

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Comme ses deux voisins du dessus, "Island of Lost Souls" a échappé de justesse à l'intransigeance du Code Hays, ce qui n'a pas empêché le film d'être purement et simplement banni dans le Royaume-Uni par le British Board of Film Classification, et ce, jusqu'en 1958 (bien que le film sorte alors dans une version censurée). Le film offre un charme certain, et la performance de Charles Laughton, qui semble bien s'amuser à camper le docteur Moreau, maintient le spectateur intéressé. Bien entendu on pourra toujours pester contre la faible durée du film qui empêche un développement poussé des personnages, mais l'intensité de la dernière partie nous permet de quitter cette île malsaine avec un sentiment de satisfaction.

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Un film novateur qui, contrairement à bon nombre de productions horrifiques de l'époque, joue audacieusement la carte de la suggestion. Même lorsque la tension est à son comble, on ne distinguera guère plus qu'une ombre menaçante ou une forme inquiétante. La mise en scène est très réussie, et il est sans doute un peu dommage que le film ne cherche jamais à être autre chose qu'un habile "petit" film fantastique.

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Autre collaboration Tourneur-Lewton. Un scénario loin d'être épais (le film est d'ailleurs très court), mais une maîtrise formelle évidente, avec notamment un travail sur la photographie remarquable. L'ambiance caraïbéenne captive et parvient à tenir l'ennui à distance.

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L'affiche parle d'elle-même, pas grand chose à dire si ce n'est que c'est plutôt marrant et qu'on peut y voir Clint Eastwood à la fin (bonne chance pour le repérer ceci dit). Après, ça reste relativement dispensable quand même, faut pas déconner.

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Un film phare de la Hammer. Pas forcément captivant (sans pour autant être ennuyeux), mais les décors, et les prestations des acteurs (Peter Cushing et bien évidemment Christopher Lee, inoubliable en Dracula) justifient à eux seuls le visionnage de ce classique.

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Terence Fisher + Christopher Lee + Peter Cushing = le trio gagnant de la Hammer !

Sherlock Holmes (Cushing, excellent) mène l'enquête dans les landes, pour aider le dernier descendant des Baskerville (campé par Christopher Lee) à échapper à un affreux clébard qui semble avoir un goût prononcé pour la chair de la famille du descendant en question. Performances et ambiance aux petits oignons. Fort sympathique.

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Un bijou. Une véritable démonstration de mise en scène, où les moments mémorables s'enchaînent à un rythme trépidant, accompagnés par l'inoubliable musique de Bernard Herrmann, d'une efficacité effrayante. On considère souvent "Psychose" comme la base du slasher-movie.

https://www.youtube.com/watch?v=qMTrVgpDwPk

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Film d'horreur uniquement à cause de scènes de chirurgie assez glauques. Très bien joué, et particulièrement travaillé au niveau de l'image, ce film est une véritable petite perle du cinéma français. Chef-d’œuvre, et ce malgré une fin un peu ratée.

https://youtu.be/GrCapy-KdDs?t=19s

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Une chouette histoire de fantômes, à la mise en scène très soignée, et aux décors superbes. La première partie prend son temps, mais cela ne nous prépare que mieux à l'apparition des fantômes, et ces derniers nous offrent quelques belles sueurs froides ici et là.

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Film fauché, "Le Carnaval des âmes" est loin d'être vraiment passionnant, mais s'en sort plutôt bien dès qu'il déploie son imagerie onirique et vaguement angoissante. L'ambiance étrange, bien aidée par le choix habile d'un pavillon abandonné (aussi angoissant qu'intriguant) comme décor récurrent, permet de passer au-delà de plusieurs défauts qui nuisent malheureusement à l'ensemble : acteurs peu crédibles, réalisation parfois molle et maquillages approximatifs notamment.

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Il est impressionnant de constater que "The Haunting" n'a pas vieilli (ou du moins pas beaucoup) comparé à bon nombre de vieux films d'épouvante. Le film de Robert Wise ne cède pas à la facilité, et parvient à installer une ambiance pesante, grâce à une réalisation soignée. Un excellent film.

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Hitchcock ressuscite le film de monstre. Irréprochable d'un point de vue cinématographique, le film est malheureusement handicapé par des scènes un peu chiantes, et des effets spéciaux qui ont pris un coup de vieux. Clairement pas le meilleur d'Hitchcock, mais un très bon film avec des scènes d'anthologie malgré tout.

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Trois sketchs horrifiques s'enchaînent. Le premier, traitant d'un harcèlement téléphonique, est sans doute le moins réussi. Plutôt prenant au début mais bien vite lassant. L'intérêt remonte cependant plus par la suite, où on enchaîne une histoire de vampire(s) dans le froid et une sombre affaire de malédiction frappant une cleptomane. Ces deux parties sont esthétiquement soignées et tout-à-fait agréables à suivre (la dernière étant courte, mais sans doute plus efficace).

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La grande force d'"Onibaba" se trouve être son décor - des hautes herbes dont on ne sortira jamais vraiment - qui parvient à véhiculer un sentiment d'isolement mais aussi d'angoisse lors de certaines séquences. Visuellement, le choix de tourner en noir et blanc est parfaitement adéquat au décor en question, et on est saisi par la beauté de la photographie ainsi que la maîtrise technique de chaque instant (notamment les mouvements de caméra dans les champs). On pourra éventuellement juste regretter que l'histoire tourne légèrement en rond, mais vraiment pas de quoi bouder son plaisir.

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Un giallo fondamental. Quelque peu longuet, mais une réalisation très appréciable, Bava déployant lors de certaines scènes une imagerie funky et assez délirante, comme lors du générique d'ouverture. Dommage que l'histoire ne soit au final qu'un prétexte pour amener de belles femmes à une mort certaine.

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"Kwaïdan" est un film intéressant, mais pas forcément facile à aimer. J'aurai tendance à dire qu'il est quasi-irréprochable esthétiquement mais rarement passionnant, et même parfois quelque peu pénible. Le film est composé de quatre histoires : la première est intrigante, mais s'étire trop. La deuxième est totalement prévisible et vite lourde, bien que splendide visuellement. La troisième, en dépit d'une introduction bien trop longue, s'avère être celle la plus réussie. En revanche, la quatrième est inintéressante, mais heureusement abrégée. Bref, si "Kwaïdan" est une réussite à bien des niveaux, il n'en demeure pas moins très inégal (malheureusement).

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Film qui a défrayé la chronique lors de sa sortie en raison de ses scènes d'une violence extrême pour l'époque (mais ça c'était à l'époque...), "Night of the Living Dead" est un must, un classique incontournable, et surtout la base la plus importante des films de morts-vivants au cinéma.

Premier volet de la trilogie dite "des morts-vivants" de George Romero.