Films vus en 2018 (+ avis)

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Vu le 1er Janvier. Un film historiquement intéressant quoi qu'un peu redondant dans son scénario et sa mécanique.

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Vu le 2 Janvier. Je suis presque mal à l'aise devant ce film, tant il est bourré de bonnes intentions mais rate absolument tout ce qu'il entreprend. C'est vraiment dommage, mais pour moi, ça ne fonctionne pas.

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Vu le 2 Janvier. Une succession de tranches de vies très agréables à regarder, même si on aimerait voir certains personnages plus développés. Les moindres faits et gestes d'Audrey Tautou (dont c'est le premier film) sont un enchantement.

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Vu le 3 Janvier. Le film est gâché par la révélation dès le début de l'intrigue. Si le personnage de Robert Walker demeure intéressant sur le plan psychologique, le reste en demeure gâché, et on sombre dans l'ennui durant la dernière partie du film.

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Vu le 3 Janvier. Comme je m'y attendais, le film n'est pas une totale réussite. C'est un film que j'avais évité car c'est un sujet que je connais bien, étant moi-même handicapé et ayant passé du temps en centre de rééducation.

Quelques bons points :

- La réalisation très maîtrisée
- Le rapport du personnage principal à la maladie
- Des acteurs au top
- Le début de relation entre le personnage principal et Samia.

Malheureusement, des points négatifs qui gâchent l'ensemble :

- La vie en communauté dans ce genre d'endroits n'est pas bien représentée. C'est le principal point noir du film, car le film aurait dû être axé là-dessus.
- Trop de pathos et surtout mal amené, qui nuit au propos qu'il cherche à transmettre. Le handicap n'est pratiquement traité qu'à l'aune de la douleur psychologique, ce qui constitue une erreur grossière.
- Des scènes et des propos qui confinent parfois presque au ridicule.

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Vu le 4 Janvier. Film culte, ode à la jeunesse et à la glande, des répliques cinglantes souvent franchement hilarantes.

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Vu le 4 Janvier. Si l'on fait abstraction du message politique simpliste voire dangereux, le film se pose en modèle de dystopie, par sa construction très détaillée renvoyant à plusieurs éléments sociétaux, culturels ou historiques, illustrant à merveille l'appropriation d'une idée par la foule à travers une personnification d'une grande qualité. Natalie Portman est formidable.

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Vu le 5 Janvier. Une réalisation et un scénario bétons, qui viennent servir un monument. Hitchcock maîtrise ici encore ses plans comme des oeuvres d'art, jouant à la perfection avec la lumière et les ombres, et s'appuyant sur un scénario sans aucune faille.

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Vu le 6 Janvier. Porté par un excellent Leonardo DiCaprio, film au scénario inventif et jouissif, à la fois très drôle et haletant, grâce à une réalisation aux petits oignons et une musique très à propos signée du Maître, John Williams.

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Vu le 6 Janvier. Les acteurs tiennent largement la route, mais le scénario est vraiment trop perché pour arriver à quelque chose de vraiment bon.

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Vu le 7 Janvier. Un thriller français mou et insipide, s'appuyant fébrilement sur des acteurs médiocres.

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Vu le 12 Janvier. De l'humour noir grinçant au possible, comme j'aime, avec un très bon Michel Simon. Toujours sympa de voir De Funès même si c'est dans un petit rôle.

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Vu le 13 Janvier. Un chant du cygne intéressant, le Maître maîtrise toujours son sujet, même si on est loin de ses plus grandes oeuvres.

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Vu le 15 Janvier. Voir ma critique complète.

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Vu le 16 Janvier. Un film qui est plus consacré au mythe de Churchill qu'au véritable Churchill. Il y est pas mal fantasmé et l'histoire romancée, avec d'ailleurs des passages qui sont complètement inventés, particulier pour un biopic et un film historique.

A côté, de ça, pas mal de réussites : la violence politique est retranscrite avec grande justesse, on s'intéresse à la psychologie de Churchill, le maquillage et la coiffure sont brillants, la musique efficace. Gary Oldman est exceptionnel de justesse, et Kristin Scott Thomas agréablement méconnaissable.

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Vu le 17 Janvier. Une comédie française tout ce qu'il y a de plus classique, amusante par moments, distrayante, mais rien de fou.

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Vu le 19 Janvier. Rigolo. Voilà.

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Vu le 20 Janvier. Pas grand chose à sauver dans ce film qui reprend tous les clichés de la comédie populaire les plus éculés...

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Vu le 20 Janvier. Une belle histoire et un film sympathique porté par un bon John Hurt et la candeur de Lily Bell-Tindley, malgré quelques facilités dans le traitement et dans l'évocation de la maladie.

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Vu le 20 Janvier. C'est mauvais, c'est assez prétentieux, c'est pseudo-intellectuel, mais il y a malgré tout un charme assez inexplicable dans ce film, en partie lié à Jeanne Balibar.

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Vu le 21 Janvier. Film très intelligemment écrit. Une histoire de vengeance qui reste pourtant très drôle, et qui interroge également la culpabilité ressentie par le personnage principal. Tous les personnages sont d'ailleurs très bien écrits, on arrive en moins de 2h à connaître toutes leurs origines, leurs motivations... Le film pose également les problèmes sociétaux entourant la situation énoncée. Frances McDormand va remporter en mars prochain son deuxième oscar de la meilleure actrice, à juste titre.

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Vu le 27 Janvier. Un film à la mise en scène chirurgicale, qui n'est pas sans rappeler Lanthimos de par le millimétrage des cadres et l'utilisation de l'absurde. Une histoire très intéressante des boudés de la société portée par une impressionnante maîtrise des plans longs et du silence.

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Vu le 28 Janvier. Alors certes, il y a la réalisation soignée de Spielberg qui signe un film symboliste au possible sur la liberté de la presse (avec le symbole des machines à écrire qui revient en permanence) et la condition féminine. Certes, il y a le jeu de Meryl Streep et Tom Hanks, toujours cordiaux.
Mais tout ça fait un peu too much, et si on finit par passer un bon moment, le film demeure assez peu intéressant, en se focalisant sur la vie privée de ses personnages principaux et sur ses obsessions plutôt qu'en évoquant véritablement le coeur de l'affaire, qui avait pourtant de quoi nous tenir en haleine.

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Vu le 29 Janvier. Un suspens psychologique à son comble et un film une nouvelle fois maîtrisé comme une oeuvre d'art par Hitchcock qui signe des plans absolument somptueux. Je regrette, un peu, l'entêtement psychanalytique et la résolution un peu simpliste, mais le film demeure une des grandes oeuvres d'Hitchcock.

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Vu le 30 Janvier. Film très intéressant qui aborde une multitude de thématiques : l'homosexualité bien sûr, mais plus généralement les tourments de l'adolescence, la recherche de soi, le passage à l'âge adulte, la famille, le lycée, la mort et le deuil... Une ode à la vie rurale, à la fois rafraichissante et très dure par moments, très bien réalisée dans un cadre sublime.

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Vu le 1er Février. Voir ma critique complète.

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Vu le 9 Février. Mouais. Peu inspiré, comédie française assez classique.

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Vu le 11 Février. Des postulats et des axes d'interrogations intéressants, mais des personnages trop caricaturaux et une écriture pas toujours super inspirée, on voit tout venir à des kilomètres.

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Vu le 12 Février. Un thriller psychologique bien écrit, qui interroge sur la psychiatrie, la responsabilité, avec de multiples trahisons mutuelles, porté par une excellente Rooney Mara.

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Vu le 12 Février. Un film dont je comprends entièrement l'aspect culte et dont j'ai du mal à saisir la vitupération par ceux qui l'ont, comme moi, découvert des années plus tard.

Le film affiche une idéologie extrêmement moderne pour l'époque, mais en n'étant pas pour autant excessivement lourd avec cette idéologie comme on pourrait l'être aujourd'hui. Si le film est culte, c'est aussi parce que des coupes de cheveux de Jennifer Beals aux chorégraphies, en passant par la réalisation d'Adrian Lyne (avec une sur-utilisation des gros plans, et des personnages fréquemment filmés en légère contre-plongée, l'utilisation de la musique EGALEMENT comme illustratrice du moment vécu par le personnage principal), il transpire les années 1980 par tous les orifices.

Jennifer Beals est formidable et apporte au rôle sa fraîcheur et son naturel. Elle dégage une sensualité folle dans ce film (cf cette succulente scène au restaurant, un régal). Flashdance confirme ce que j'ai toujours pensé : la carrière de Jennifer Beals est un malheureux gâchis ; un rôle culte au cinéma, un grand rôle à la télévision, et c'est à peu près tout. Quel dommage, alors qu'elle avait le talent pour interpréter à peu près n'importe quoi.

Flashdance est un conte moderne sur le rêve, et doit être apprécié en tant que tel. Les scènes de danse (très réussies au demeurant, j'aurais été bien incapable de dire que Jennifer Beals est doublée (par une française, soit dit en passant) si je ne l'avais pas lu auparavant) ne sont finalement pas si nombreuses, et ne font jamais l'objet d'explication ou d'analyse technique. Dans une moindre mesure (parce qu'il reste culte pour une partie de sa génération), Flashdance souffre un peu du syndrome subi par des films aussi différents que La Vie d'Adèle ou La soupe aux choux : je pense qu'une majorité de gens n'y a rien compris.