Films vus en 2018, l'année de la mite

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Un curieux film, qui commence en hommage au pire versant nombriliste et inintéressant de la Nouvelle Vague (type Rivette), puis lance une réflexion méta lié à l'imagerie du film de genre, avant de terminer sur une ultime séquence expérimentale. J'ai du mal à voir où il veut en venir, sûrement une sorte de mélange des cultures entre le film d'auteur à la française et celle de genre "à la John Woo". Mais au-delà d'une réflexion explicitée à haute voix par un personnage, je ne vois pas trop ce que le film y construit. Et en attendant, la première moitié est super chiante.

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C'était vraiment bien. Vraiment bien. Le fantastique qui s'immisce dans le politique, l'hystérie du couple, quelques réflexions existentielles au milieu. Mais passé l'expérience intense, je n'en ressors pas grand chose. Pas mon préféré de Zulawski.

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Je vais être honnête le visionnage fut difficile pour moi au début, esthétiquement c'est très beau mais aussi très austère, moins prenant dans la puissance dramatique que Sviaguintsev par exemple. Mais petit à petit la beauté des personnages et des questionnements spirituels se révèlent, pour finir sur une dernière demie-heure excellente.

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Style très sorkinien (on reconnaît la narration à la Social Network), mais beaucoup trop bourratif, j'ai vraiment pas pris beaucoup de plaisir, d'autant qu'à part le caractère du personnage principal c'est pas très original. Et puis le film m'a énervé et un peu déprimé pour des raisons très subjectives.

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Je trouve que le propos du film s'épuise très vite et ne propose plus rien jusqu'à sa fin, plutôt bien trouvée dans son ironie et ambiguité. On s'ennuie quasiment tout du long.

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C'est beaucoup moins sobre et austère que L'île, et personnellement ça me va très bien. Parce que ce qu'il perd en sobriété il le gagne en force dramatique, aidé par une esthétique à nouveau superbe. Un formidable complètement à Silence de Scorsese je trouve, sur les liens entre foi religieuse, pouvoir et martyr, même si beaucoup plus manichéen (mais les films n'ont pas les mêmes buts).

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Très poussif et balisé au niveau de tout ce qui est scénario et dialogues, mais j'ai bien aimé le côté divertissement premier degré régressif. Joe Wright tente des choses et visuellement c'est parfois moche mais aussi parfois très réjouissant.

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Nul doute que le film est riche est plutôt complexe dans sa triple structure narrative, mais de toute façon peu importe puisqu'au bout de 10 minutes j'avais déjà décroché et ne prêtait qu'une attention légère aux dialogues. Le genre de cinéma anesthésié qui m'horripile.

Pour être honnête je voulais voir le personnage seule sur la plage la nuit (ce qui n'arrive même pas en plus !), sinon je serais parti avant la fin.

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Bon ça m'embête parce que c'est super bien filmé, mais y'a rien à faire les personnages m'intéressent autant que les Ch'tis à St Tropez sur NRJ12. C'est méprisant ce que je dis j'en suis conscient, mais je n'arrive pas à lutter contre, le film est un osef total.

Ah oui et du coup j'ai coupé aux 2/3.

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J'avoue avoir été un peu déstabilisé au début, la caméra est constamment virevoltante (au début j'entends), très resserrée sur les visages et mouvements, et avec des personnages qu'on a du mal à cerner, récitant des dialogues théâtraux-poétiques assez abstraits. Mais le film gagne une puissance esthétique et poétique assez incroyable au fil du temps, pour finir en apothéose apocalyptique. Toujours un rien avant la fine ligne du grandiloquent, sans la franchir pour autant.

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Vraiment très bon, très ancré dans son époque avec une intelligence folle de propos et une mise en scène efficace. C'est drôle, complexe, profond, émouvant et sans faute morale, y compris à la fin alors que j'avais un peu peur.

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Il y a de l'idée mais c'est vraiment pas terrible. Beaucoup d'effets de style, plus ou moins vains selon les scènes, mais à terme ça ne raconte vraiment pas grand chose et le fait sans efficacité.

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Enorme film-somme de Stone sur le football bien sûr, mais aussi la guerre, où l'équipe de joueurs est filmée comme une fratrie militaire et un match comme une guerre de tranchées. Le sport, la guerre, le star system, l'héritage, Stone parle encore une fois de l'Amérique. C'est très bourratif, grossier dans le montage et l'esthétique, comme si c'était le représentant parfait de la fin des années 90. Je conçois que le style paraisse insupportable, mais c'est cohérent, efficace et jouissif.

Oliver Stone joue même un petit rôle de commentateur sportif, regardant le match comme le réalisateur regarde le monde.

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Huis-clos familial polonais dépressif et poétique, entre la froideur psychologique d'Haneke et la mélancolie émotive d'Aquarius. Des longueurs, maiss le mélange docu-fiction et les thématiques dysfonctionnelles laissent une emprunte forte. Assez impressionnant pour un 1er film.

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Au-delà du divertissement tout à fait correct que le film représente (malgré une esthétique parfois aléatoire), ce que j'aime de plus en plus avec Oliver Stone c'est qu'une fois de plus beaucoup de thématiques se mélangent, plus ou moins bien selon les cas (ici on ne va pas se mentir ce n'est pas du génie, mais reste relativement intéressant).

Comme toujours ça parle de la guerre, qui se mêle cette fois aux cartels de drogue, de la violence, des "sauvages". Violence qui est d'ailleurs mise en relation avec les rapports homme/femme j'ai l'impression, les hommes se battent avec sauvagerie pendant que les femmes tentent simplement de survivre ou victimes collatérales (même la matriarche du cartel semble à la tête plus par survie naturelle que par choix et ambition). Et puis dernier sous-texte, le capitalisme adapté au commerce illégal de la drogue, le petit commerce obligé de jouer les gros bras pour survivre face au géant.

Une sympathique pré-fin également assez originale, malgré un épilogue lui pour le coup ringard. Franchement pas mauvais dans l'ensemble.

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Revu. Still the best.

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Revu également. Je m'attendais à encore plus l'aimer mais finalement je reste à 7. Je me demande quand même comment on peut tomber amoureux de Penelope Cruz héhé.

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La direction artistique est vraiment bonne et il y a quelques très bonnes idées, dont le retournement en milieu de film (qui vient malheureusement un peu trop tard à mon sens). Cela dit c'est très lent, aucun sens du rythme ou de la narration, ce qui fait que je ne me suis jamais vraiment impliqué dans le film. La fin est à peine émouvante, et ce surtout grâce à la musique de M83. Ce sera vite oublié.

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Une belle énergie globale et pas mal de gags sympas, mais pour moi le quiproquo sur lequel repose tout le film ne marche pas. Du coup le film est un poil limité. En plus de ça, quelques blagues pas très cool sur les gros...

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Grand grand film, quasiment un docu-fiction, un reportage subjectif, où Stone, passionné de politique, interroge l'Amérique à travers des archives reconstruites et complétées, sans jamais oublier la force de la fiction. Intense, terrifiant, idéaliste, extrêmement dense, sûrement le meilleur rôle de Costner.

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Petit film mais loin d'être un Stone mineur dans le fond, qui passe en revue les obsessions, névroses et contradictions des tréfonds de l'Amérique. Un huis-clos caustique, terrifiant et intense.