|| Films vus en 2019 ||

Annotation :

Très joli esthétiquement, réalisation sans faute, de la lumière au cadrage à la post prod, c'est net, précis, assumé, ça marche très bien. Je trouve qu'on a pas vraiment l'occasion de s'attacher aux personnages. On nous fait apprécier Rorschach dans le premier tiers avant de passer aux autres, avec lesquels l'empathie est moins bien sollicitée. Le mec bleu et sa meuf, par exemple, on s'en fout, Batman on voit juste un looser pas très dessiné, et le Comédien n'apparaît pas tant que ça. C'est dommage parce qu'on a envie. Je retiens la scène de cul dans la navette au clair de Lune, aussi sexy que kitsch. Sinon, je l'ai vu y'a une semaine et je me souviens plus trop de quoi ça parle, déjà. Pourquoi le méchant blond avec la mèche il veut les tuer, déjà ?

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Au bout de 5'22, je regardais déjà l'heure. J'ai trouvé ça globalement cheesy jusqu'à l'écoeurement (les couleurs, les chansons, les dialogues, les effets spéciaux...). Ca se la pète à tous les niveaux, tiens, exemple : cette séquence grandiloquente d'ouverture sur l'autoroute, avec mille figurants, en plan séquence. Quoi, c'est filmé avec un drone ? Ben c'est moche, ça bouge, c'est pas fluide, c'est mal fait, les gars, déso. Ryan Gosling est le pire cabotin de l'histoire et m'a énervée chaque fois qu'il est apparu sur l'écran. En même temps, on le met là pour être un écran à fantasmes, donc bon. Emma Stone a de rares moments de grâce, notamment quand elle passe les auditions, ou en effet, quand elle danse, mais sinon j'ai trouvé son personnage caricatural. De toute façon je ne supporte plus les personnages de meufs ultra sapées en talons, impeccables de haut en bas, ça me stresse, j'y peux rien.

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Pas aussi terrible que je l'imaginais. J'apprécie ce que le film n'est pas par rapport à mes préjugés en fait, notamment le fait qu'il ne soit pas gratuitement sadique ni gore. J'ai été surprise que ça ressemble autant à Battle Royale, qui se distingue sur ce point par ailleurs. Je ne suis pas sensible pour un sou au charme supposé de ces jeunes éphèbes musclés, mais j'ai aimé le jeu de Jennifer Lawrence, pas cabotin, assez juste. J'ai apprécié l'univers visuel, l'esthétique, même si ça reste finalement un peu light, voire parfois cheap. Ca me rend curieuse d'en voir plus, et de lire les livres. Je trouve que le temps passé à présenter les enjeux empiète sur le jeu lui-même, et les émotions que traversent les personnages. Certains ont trouvé la mise en place trop longue, moi j'ai bien aimé que ça prenne le temps, qu'on comprenne petit à petit l'univers. Après, pour le jeu en lui-même, j'ai vu Battle Royale 150 000 fois dans ma jeunesse, alors j'ai quand même eu une très forte impression de déjà-vu.

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Beaucoup moins bien que le premier. Aucune scène réellement marquante, et des tentatives de nouveaux personnages avortées. Des incohérences crasses, genre le carquois de la meuf qui se remplit miraculeusement entre deux plans toutes les dix minutes, ou surtout : est-ce quelqu'un va se demander à un moment comment vous vous retournez contre le jeu et le Capitole ? On ne sent absolument pas la tension vers cet enjeu alors qu'il est majeur, notamment pour construire la suite, la révolte, etc. Je pense que ce film passe complètement à côté des enjeux politiques de son propre pitch, et ne garde que les moins bonnes recettes déjà utilisées dans le 1 (genre les animaux en images de synthèse, c'est bon maintenant, stop.)

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Ralala, quel gâchis... C'est très frustrant à regarder, Hunger Games, parce que tu sens tout le potentiel que l'histoire de base pourrait développer. Dans cet opus, la guerre d'images est bien mise en scène et très lisible, mais elle n'a pas de profondeur, elle n'est ni questionnée par les protagonistes, ni contextualisée par rapport à la réception de la population côté Capitole, par exemple. On a des interactions entre individus, un impact sur la population opprimée et révolutionnaire, mais c'est léger pour dessiner un vrai background politique. Voilà, c'est léger en fait, très léger. Dans cet épisode, Katniss passe son temps à pleurer et à être choquée, elle se fait brinquebaler à droite et à gauche, manipuler aussi par son équipe qui ne pense qu'à la propagande à diffuser, et encore une fois, tout cela ne porte pas à conséquence éthique, juste c'est comme ça. J'ai bien aimé le twist de fin néanmoins. Mat a bien résumé ça : ça se laisse regarder, quand même.

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C'est mieux. L'action est plus prenante, cette fois, avec plus de variables inattendues, l'inondation de matière noire par exemple. J'ai dit "plus", parce que bon, les parachutes qui tombent sur les habitants du Capitole, toutes les fois où une attaque se prépare (la musique nous prévient, de toute façon), là où Katniss dirige sa flèche à la fin... C'est pas toujours surprenant, mais ça a le mérite d'être plutôt bien mis en scène, alors ça va. Les dialogues sont moins gnagnans que dans le précédent. Moins de larmes, moins de pathos en général, l'héroïne reprend un peu ses galons. Le film passe quand même à côté, encore, de ses opportunités de scénario profond, d'un développement dense de l'univers politique, mais bon, à ce stade, on ne s'y attendait plus vraiment. J'ai quand même passé un bon moment à regarder ces quatre films (et j'oublie dès à présent la fin mièvre du ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants).

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Sexism alert \0/

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Je crois que si je le revoyais, je pourrais complètement détester ce film.

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C'est l'histoire d'un groupe de danseur.se.s de ballroom qui passent une soirée en huis clos dans une grande salle de répétition. Il y a de la drogue dans la sangria, et l'ambiance déjà glauque sans elle va virer au cauchemar, avec le pire scénario, de l'enfant enfermé à clé dans le local électrique aux cheveux qui crament, à la fausse couche post tabassage, et autres baises publiques, le tout filmé en spirale, à l'envers, en longs plans séquences.
Les scènes de danse sont cool, sans être finalement ouf, le jeu d'acteur est pauvre à souhait, et fait foirer des pans entiers de plans séquences, les scènes dialoguées abusent de misogynie, de répliques dégueulasses à base de "elle je l'encule à sec", ou de petits conflits internes aux proportions débiles...
J'ai passé un moment difficile à regarder "Climax", et si je reconnais le talent maintenant bien connu de Noé à tourner des plans techniquement éblouissants, et à mettre en scène des sommets de glauque, je n'y ai pas été sensible tellement le propos du film m'a paru vain, gratuit, et gluant de bout en bout.
Gaspar Noé, génie beauf sous LSD, a déjà provoqué du dégoût chez moi, mais jamais aussi longtemps. Je ne comprends pas ma propre fascination pour ses films qui relève du voyeurisme primaire.

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Un film linéaire, quasiment sans à-coups. On assiste à la répétition infinie des compulsions sexuelles de Brandon, filmées avec une esthétique assez complaisante. Je me félicite qu'il n'y ait pas concrétisation de la tension sexuelle qu'on pourrait imaginer entre Brandon et Sissie, sa soeur : c'est rare de voir des relations homme-femme dans les films qui ne se finissent pas par du love. En revanche, cette tension sexuelle existe sans conteste, et cette relation n'avance pas à grand-chose, elle n'est en effet, comme le vit lui-même Brandon, qu'un élément parasite de la narration. Ce que je comprends de l'intention du scénariste et du réal, c'est de dire qu'il n'y a pas d'échappatoire, ce qui est plutôt déprimant.

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Mais pourquoi Max et les Maximonstres, le titre original est tellement mieux ! J'ai été émue par ce film, j'ai trouvé l'angle sur l'enfance rafraîchissant, Spike Jonze aborde la colère, la violence, le sentiment d'injustice et de solitude, et toutes ces émotions existent autant dans la vie de Max que dans son monde imaginaire, plein de dangers de mort et de mensonges à assumer. C'est un film assez sombre dans le fond. J'ai trouvé le design des monstres magnifique, c'est un film qui m'a authentiquement inspirée, j'ai même pleuré à la fin comme un pauvre bibou.

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Un film simple, sans chichis, qui raconte juste ce qu'il a à raconter, l'histoire d'une adolescente mal aimée de son lycée, et d'une autre, très populaire, qui finissent par s'aimer. Chronique de l'adolescence, certes, mais avec la thématique de l'amour lesbien qui ne finit pas en drame ou en suicide, au contraire, qui commence mal et qui finit bien. Ca fait du bien, les acteurs et les actrices sont formidables de justesse et de sincérité, c'est très joli.

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Un film que j'aurais rêvé écrire. J'avais adoré Canine, et on retrouve bien le même type d'univers, où chaque détail a été pensé pour créer tout un cosmos cohérent, et c'est visible dans les dialogues, dans la décoration de chaque pièce, dans le ficelage du scénario, dans le jeu des acteurs. J'ai trouvé géniale chaque trouvaille, le manichéisme hôtel des couples / forêt des célibs, les excursions en ville, les chasses, le langage inventé par les deux tourtereaux de la forêt, les expressions faciales de Colin Farrell (je l'avais pas reconnu !)... Ca m'a visuellement et intellectuellement marquée.

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Je commence à me lasser de la patte Kyan Khojandi, après avoir revu les Bref que j'ai trouvé avec du recul ultra sexistes, je retrouve certains côtés du personnage qui me déplaisent, le côté fatigant de revendiquer son looser appeal, assumer d'être un menteur, un tricheur, toujours considérer les femmes à travers le prisme de la sexualité... A part ça, le spectacle est bien ficelé et Khojandi maîtrise l'écriture, le rythme, le corps avec brio, ce qui rend le tout à la fois fluide et émotionnellement assez dense. Je le préfère quand il blague d'autre chose que de cul, ou de loose, en fait, et il n'y a pas que ça dans Pulsions, alors ça va.

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J'aurais bien aimé apprécier ce film, je vois clairement ce dont il veut parler, je suis d'accord avec le message, avec certains moyens, aussi, passer par la SF, par le décalage, l'absurde. Mais tout cela ne se tient pas. Ca a beau évoquer la révolution des petits contre les gros, l'appât du gain, la spirale du capitalisme, le racisme systémique, la problématique des luttes des minorités convoitant les mêmes privilèges, le fric, la carrière, des dominants... Ca reste un film, comme je l'ai lu dans une critique SC : "pop corn". C'est fun, acidulé, cousu de fil blanc (ah bah on aurait pas deviné que le héros allait se laisser tenter par la porte dorée, tiens). Il y a du second degré dans l'humour et les gags utilisés, évidemment toute émission télé par exemple a son double sens, et vient montrer une réalité (l'émission sur l'humiliation publique & la société du spectacle attirée par le sang et la violence...). Même les accessoires féministes de la meuf de Cash font figure de vanne qui tombe à plat. C'est gênant en fait, et cette histoire d'hommes chevaux qui surgit, on voit bien que le réal a envie d'envoyer péter les codes et de jouer avec nos attentes (genre mettre le générique après l'image de fin, et en fait non, c'est pas fini), mais je sais pas. Ca marche pas.

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Comment dire. Un film à la beauté plastique aussi parfaite que celle dont il parle. Un cycle bouclé. C'est aussi un film glaçant qui m'a tendu le corps tout entier, tout en exerçant une indescriptible fascination pour ces grands yeux, ces flaques de sang, ces cadres parfaits, ces rouges à lèvres sans bavure, ces tableaux sur papier glacé reproduits parfaitement, et mis en mouvement dans toute leur horreur. En effet, ce n'est pas seulement un film qui dénonce le monde de la mode. On parle de pureté, de beauté, de jalousie, de mise en concurrence, de désir de possession, d'objectivation, d'adolescence, un tas de tabous/sujets touchy sont mis sur le tapis (meurtre, viol, virginité, nécrophilie...). Ca m'a scotchée, et je pense que beaucoup d'images de ce film vont me rester. Je comprends qu'on puisse trouver ça prétentieux et creux, mais c'est tellement cela qu'on peut dégager du propos du film que ça me paraît être une très belle pièce de cinéma.

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C'est rafraîchissant de pouvoir regarder de vraies scènes de baise sans les codes du porno, avec de l'amour, de la sensualité, de l'expérimentation, des focus sur le visage (de la meuf, quand même)... Certaines scènes sont vraiment excitantes, d'autres plus anecdotiques. Je ne parle pas des fameuses neuf chansons qui sont neuf extraits de concerts auxquels le couple du film assiste, filmés flou, de loin et de mauvaise qualité comme n'importe quel vidéo de téléphone, et je parlerai encore moins du stupide pitch du mec qui part en Antarctique, le chaud, le froid, la mélancolie, c'est mièvre et insignifiant pour le film. Une note de cinq pour les cinq soupirs agréables que j'ai poussés en une heure dix.

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Bien sûr, l'intention est bonne, sensibiliser à la grossophobie ceux qui n'y sont pas exposés, mettre en lumière le cumul de remarques et de situations humiliantes qui composent la vie en société moderne d'une personne en surpoids ou obèse, montrer les conséquences que ça peut avoir, le cercle vicieux dans lequel ça peut enfermer, et une petite leçon sur le body positive, s'accepter soi-même... Mais tout le court-métrage reste dans une logique victimaire très premier degré, voire contre-productive pour un film qui se voudrait engagé : cf. la scène chez la gynécologue, où le mépris et la violence ne se dissimulent pas, est-ce bien utile d'aller jusque là ? Ca manque de subtilité et de perspectives. On demande à la comédienne d'être dans l'émotion, les larmes aux yeux, sur la majorité du temps du film, pour le balancer avec quelques situations fades d'épiphanie (pseudo vengeance auprès du boss devant qui elle s'affirme tout en s'écrasant, la fameuse question du pardon accordé au dominant ; plaquage de l'ex sur le parking en une phrase pas très marquante...). A aucun moment je n'ai trouvé que l'écriture du film mettait réellement en valeur, réhabilitait la personne qu'elle filme. Peut-être que le film se veut banal, décrivant un quotidien, mais ce n'est pas cohérent de monter toute cette narration autour de l'humiliation si ce n'est pas pour le balancer avec un twist éclatant et revigorant. Bref. C'est bien sûr un sujet qui me touche, et à part me faire revivre de loin des émotions que j'ai pu traverser dans ma vie et que je n'avais pas forcément envie de reconvoquer (je n'ai ni besoin de me dire que je ne suis pas la seule à l'avoir vécu, je le sais), ça ne m'a rien apporté de particulier pour faire face à la situation, ce qui me fait penser que c'est un film qui parle de moi, mais qui ne s'adresse pas à moi.

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Je ne comprends pas la violence des critiques à l'égard de ce film, que j'ai trouvé magistral. Je commencerais par un big up à celui ou celle qui a écrit le scénario, c'est remarquablement bien ficelé. Ca parle de résilience, de comment on a tous une influence sur la vie les uns des autres. Ces images de foules qui ouvrent et ponctuent le film, ces grands bâtiments new-yorkais, ces embouteillages, tous ces visages dans les salles de spectacle, sont montrés comme autant d'histoires potentielles. Et c'est cela, cette pensée, ce rappel que nous contenons des mondes, qui rend "Margaret" passionnant : on suit la vie quotidienne d'une jeune femme, bouleversée par l'événement tragique d'un accident mortel dont elle est témoin, voire responsable, et on rencontre toutes les vies qui viennent se fracasser contre cet événement, tous ces point de vue. Le rôle de Margaret est fort, c'est une véritable héroïne adolescente, dont les émotions à vif, durant une scène décrites comme une forme de pureté, sont tout à fait prises au sérieux par le film. Les interprètes sont très clairs et maintiennent la tension, chacun a son corps, son jeu facial, ses intentions et ses problématiques palpables, sous-jacentes. Ca m'a beaucoup touchée.

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Un petit film comme ça. Je me suis pas ennuyée non plus, mais j'ai trouvé ça fadasse et convenu. C'est le fil blanc dont sont cousues toutes les comédies romantiques hollywoodiennes, deux personnages qui n'auraient pas dû se rencontrer dans la vie, sont amenés à passer du temps ensemble, il leur arrive des aventures, des séparations, des retrouvailles, et ils vécurent heureux. Je ne cois pas une seconde à cette idylle entre Penny et Dodge, et les scénaristes auraient pu prendre le parti radical de mettre en relief le lien désespéré qu'ils nouent entre eux parce qu'ils n'ont pas le choix, mais non, ça nous est présenté comme une sorte d'évidence, et on perd tout le plaisir du build up. Le contexte SF de la fin du monde n'a rien de très intéressant, des émeutes, des gens qui tondent leur pelouse, des grosses dames espagnoles qui font le ménage (?!), des au revoir de présentateurs télé, l'électricité coupée. Bon.
Et bon, je suis obligée de dire aussi que ça m'a saoulée, encore une fois, de voir les grosses pattes du patriarcat réduire l'héroïne à la propriété des hommes, cf le "You're my favourite thing" de Dodge comme punchline finale soi disant magnifique, les renois baraques qui trouvent qu'elle devrait faire des bébés avec eux, le père qui dit qu'elle "devrait" être sa petite amie... Et elle pleure, et elle est fragile, et elle a peur, et elle est un peu écervelée-punk, sans être bien entendu trop border. Je n'ai aimé aucun des personnages.