Films vus en 2019

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Un joli film, bien filmé et agréable (très beau premier plan), malheureusement un peu difficile à suivre au niveau des intrigues, qui manquent de clarté. Dommage car le discours de lutte des classes est très intéressant et bien traité au demeurant.

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+1 après un visionnage plusieurs années après où j'avais trouvé le film juste chiant (vu trop tôt...), mais j'aurais tellement aimer mettre plus ! Car toute la mise en scène est parfaite, l'ambiance aussi, très belle émotion à certains moments...

Mais alors ce scénario bon dieu ! Difficile de croire qu'ils ont écrit à 3, alors que le film est rempli d'ellipses mal foutues, de situations confuses et de décisions qui paraissent arbitraire. La première moitié du film est à peu près sans faute à ce niveau (même si le massacre du début semble peu justifié et que les personnages antagonistes se gardent artificiellement en vie), mais alors dès que vient l'histoire de la gare, ça m'a complètement sorti du film. Et puis le film possède un discours ambigu par rapport à Jill, prostituée femme forte mais à qui on peut (on mérite, même) mettre une main au cul quand on veut, c'est étrange...

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Le film paie un peu sa construction de personnages complexes et profonds en les rendant à terme très peu attachants, ce qui réduit considérablement l'émotion que j'aurais pu ressentir devant le film. Le contexte esclavagiste n'aide bien sûr pas non plus, tout comme la durée du film, relativement justifiée mais un peu plombante.

Au final, l'ensemble a tout d'un grand film, et j'aime particulièrement l'ambiance à la grandes fresques (tout comme la photographie souvent magnifique), mais quand on n'est pas plus que ça embarqué, difficile d'être vraiment enthousiaste.

Mais surtout, qu'on ne me parle pas d'histoire d'amour, et encore moins l'une des meilleures de tous les temps, je risquerais de m'étouffer. Les intrigues amoureuses font parties de l'intérêt du film (et les personnages sont bien sa grande force par ailleurs), mais on a ici bien davantage affaire à une suite de complications et de non-réciprocités qu'à une histoire d'amour.

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Eh bien l'année commence d'une très belle manière :) Les derniers films de Zemeckis étaient loin d'être mauvais, mais je sentais comme une légère lassitude chez lui, devant des projets relativement conventionnels après une décennie d'expérimentations non jugées à leur juste valeur. Ici il revient avec quasiment un film testamentaire, adaptant une "histoire vraie" en y injectant ses thématiques, ses angoisses personnelles et sa filmographie de manière très cohérente.

Le film est non seulement poignant, mais également très divertissant en alternant avec une fluidité incroyable les scènes de vie et les scènes fictionnelles métaphoriques, rappelant Sucker Punch de Snyder mais de manière moins artificielle et plus limpide (notamment grâce à la motion capture).

Steve Carell est excellent, le discours rappelle les passages les plus humanistes de la filmo de Zemeckis et le tout est un plaisir pour les yeux : bref une belle réussite. Si je devais émettre un défaut, ce serait que les scènes fictionnelles se ressemblent un peu toutes, néanmoins leur répétition participe aussi au parcours du personnage.

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Un peu l'inverse de Howards End : intrigue moins complexe, plus agréable à suivre et mieux menée, mais mise en scène plate et sans charme. Le film a certes mérité son oscar de scénario adapté, on sent effectivement qu'il s'agit là d'une pièce et les scènes sont assez statiques.

Néanmoins le casting est excellent, notamment Emma Thomson dont je tombe sous le charme de film en film. Son jeu d'actrice à la fin, où elle passe de la crise de pleurs au sourire le plus radiant, est émouvant à lui tout seul.

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Ben c'est le meilleur film avec le 3 pour l'instant en fait. Même si les deux premiers films gardent un charme particulier inégalable à mes yeux.

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Un film d'une très grande intelligence, à la fois annonciateur et intemporel par sa portée métaphorique et métaphysique. Chaque visionnage est un grand bonheur autant par son concept que l'émotion qui se dégage de Jim Carrey.

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Scorsese livre un récit fondateur de l'Amérique et plus particulièrement de New York, à travers une histoire chère à ses thématiques de vengeance, confrontations sociales et religion. Di Caprio fait le taf sans grand éclat, par contre Daniel Day Lewis est incroyable et extrêmement charismatique, au point de rendre ce criminel raciste presque attachant en même temps que terrifiant.

Le final est assez déroutant, presque anti-climatique même si c'est totalement voulu. Le dernier plan est magnifique.

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Rom com très sympa et relativement originale, pusqu'on a cette fois pas très envie que l'héroïne finisse avec son love interest. Il y a aussi curieusement pas mal de passages musicaux, ce qui est étonnant mais assez réjouissant. Et tous les acteurs sont nickel, Rupert Everett et Cameron Diaz en tête.

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Le film est bourré de défauts mais comme toujours avec Shyamalan j'en sors avec un certain plaisir. Le problème c'est que plus j'y repense et plus je vois les problèmes de scénarios, le manque de mise en scène vraiment intelligente et marquante, la surexplication insupportables des dialogues, et surtout le paradoxe grave du film qui refait Incassable (si on réfléchit bien le film fait mine de repartir du début en ayant au final la même conclusion) tout en prétendant ne pas le refaire (le cameo de Shyamalan est sans équivoque à ce niveau...), et qui prétend y mêler Split sans que le film n'ai aucune importance dans le script.

Ce qui fait que pour peut-être la première fois de sa carrière, je ne comprends pas ce que Shyamalan souhait faire avec ce film. Et pour la première fois, sa mégalomanie me gêne (plus que dans La jeune fille de l'eau que j'adore, c'est dire !) : on dirait qu'il refait Incassable aujourd'hui en se disant que contrairement à il y a 20 ans, cette fois il aura le vent en poupe. Ce qui donne un film pour le coup passionnant à analyser (j'ai encore vu personne souligner le "A true Marvel" sur le magazine présentant la tour, supposément le lieu du grand climax du film alors que non), mais profondément bancal, paradoxal et à moitié satisfaisant.

En tout cas, un truc qui m'a bluffé : on sent vraiment le poids des années entre l'époque d'Incassable et aujourd'hui : la recréation de l'appartement, l'âge de Bruce Willis, la reprise du même acteur pour jouer son fils, la reprise de vieux rushes... ce côté-là de l'intrigue fonctionne très bien. Dommage que cette sobriété bien vue soit un peu noyée dans une sur-abondance parfois jouissive mais aussi foutraque.

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Un film superbe, qui prend le risque de dépeindre un équipage allemand en pleine 2nde GM pour livrer finalement un film sur la camaraderie et la survie, d'une tension assez folle. Les choix esthétiques virent presque à l'abstraction parfois : entre l'absence de contexte et l'omniprésence des couleurs vertes, bleues et rouges, on en perd parfois un peu le nord mais cela donne des plans magnifiques.

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Le film semble assez noble mais j'ai un peu de mal à y voir une vraie dramaturgie : le film vogue un peu où il veut, sans réel but et sans s'attacher non plus aux personnages... Quand à la bataille finale, il y a de la fumée partout donc on ne comprend rien à ce qu'il se passe, en plus de la mise en scène que je trouve un peu approximative sur ces moments.

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Ca aurait fait un pilote correct de série policière, mais de là à en faire un film ? Et puis moralement, c'est un peu douteux...