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243 films

créee il y a plus de 3 ans · modifiée il y a plus de 2 ans

Les Incorruptibles
7.6

Les Incorruptibles (1987)

The Untouchables

1 h 59 min. Sortie : 21 octobre 1987 (France). Policier, Drame, Historique

Film de Brian De Palma

thomaspouteau a mis 6/10.

Annotation :

01.01.21 - Maison
L’année 2020 débuta aussi par un film de gangsters The Irishman qui était bien plus ample que ce produit lissé. On pourrait presque dire que l'année 2020 commençait bien...

Les Incorruptibles, cette ligue des Gentlemen extraordinaires, est un conglomérat de trois hommes dont Sean Connery qui joue le rôle d’un balai-brosse spécial curling glissant sur des kilomètres de traînées de sang, qui opère sous la houlette de Kevin Costner. Ces hommes intègres doivent lutter contre vents et marées pour faire inculper Al Capone joué par De Niro qui cabotine de long en large et en travers. D’une musique outrancière et de situations pittoresques en situations pitoyables, de dialogues boursouflés en dialogues essoufflés, le film avance sans jamais approfondir aucun de ses sujets. Go to Serpico pour aborder la morale d’un héros et l’immoralité d’institutions gangrenées par l’argent. Expédition à Il était une fois la Révolution pour traiter de la prohibition. On ne dira pas que les personnages sont antipathiques mais...finalement si.

+1 pour la scène de lutte de Sean Connery sous la pluie et la lumière rouge brique ainsi que pour la référence à Eisenstein et sa fameuse scène de la poussette. Loin de moi l’idée que De Palma ne sait pas filmer, bien au contraire, il ne cesse de le faire en regardant son petit nombril.

Nostalgie de la lumière
7.4

Nostalgie de la lumière (2010)

Nostalgia de la luz

1 h 30 min. Sortie : 27 octobre 2010. Historique, Nature, Science

Documentaire de Patricio Guzmán

thomaspouteau a mis 7/10.

Annotation :

02.01.21 - MUBI

J'ai entamé la filmographie de Guzman par le tome 3 (La Cordillère des songes) qui faisait le lien entre la Cordillère des Andes, territoire fertile mais oublié des populations chiliennes qui ne s'y aventurent pas plus que dans leur récent passé, celui de la dictature de Pinochet.

Sautant le tome 2 (Le Bouton de Nacre), j'ai repris le cours du récit à son commencement avec Nostalgie de la lumière. Dans chacun de ses films, Guzman mêle nature et dictature. Ici, les astronomes qui reçoivent la lumière du passé et les femmes qui tentent, tant bien que mal, de retrouver leurs défunts dans le désert. La quête du passé. Très peu s'y plongent. On enterre et on oublie. C'est la politique au Chili. Aveugler et continuer. Sans être transcendant, ce Nostalgie de la lumière est plus aride que l'explosion visuelle de la Cordillère des Andes (que j'ai traversé en bus). Un réalisateur qui me touche par son obstination.

L'Armée des 12 singes
7.7

L'Armée des 12 singes (1995)

Twelve Monkeys

2 h 09 min. Sortie : 28 février 1996 (France). Science-fiction

Film de Terry Gilliam

thomaspouteau a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

03.01.21 - DVD

Avant de faire le singe en tenue de chasseur dans Adieu les cons de son ami Dupontel en 2020, Mister Gilliam a connu plusieurs vies de réalisateurs. D’abord Python, ensuite Jabberwocky, puis Monkey. Gilliam fait de la réincarnation un ésotérisme cinématographique. Le cinéaste sait se réinventer, à travers les époques, les genres et les territoires géographiques qu’il explore. L'armée des 12 singes est presque une boucle sans fin, comme la réincarnation, qui applique la phrase énoncée par Camus dans son discours de remise du Prix Nobel de littérature : Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu'elle ne le refera pas. Mais ma tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde se défasse.


Inspiré du court-métrage « La Jetée » qui est le nec plus ultra de la concision et de la poésie cinématographique, L’armée des 12 singes étend un univers Gilliamien : caméra penchée, décors délirés et palpables, personnages vrillés, acteurs maraboutés, histoire désenchantée qui fait du spectateur un des acteurs de ce long-métrage plus sombre et plus sérieux que ceux dont nous avait habitué le monsieur. Du cinéma qui nous abasourdi et ne cesse de nous interroger sur : "comment il a fait pour ce plan ? et pour ce décor ?" Foisonnant !

Les Géants
6.9

Les Géants (2011)

1 h 25 min. Sortie : 2 novembre 2011 (France). Drame

Film de Bouli Lanners

thomaspouteau a mis 5/10.

Annotation :

04.01.21 - France 3 replay

J’éprouve autant de sympathie à l’égard de Bouli Lanners qu’un arbre à la forêt qui l’entoure. Parce que c’est ça Bouli, c’est discret, c’est confortable comme une mousse qui pullule côté nord, c’est connecté avec son environnement et c’est beaucoup de sève qui hydrate ses nombreuses branches généreuses sur lesquels peuvent se reposer pléthore d’oiseaux. Dans les Géants, les oiseaux sont au nombre de 3, des gamins loufoques dont le destin rappelle fortement celui de la bande de Stand By Me. Comparé à leur pendant américain, les gamins respirent davantage, ils roucoulent plus brillamment, piaillent par moment. La caméra veut leur faire des câlins comme nous à Bouli. Finie la sylvothérapie, vive la Boulothérapie.

Ahhh, j'oubliais. En ce moment, j'ai toujours de vilaines urticaires quand il s'agit de films sur les adolescents... C’est pas mal mais c’est pas ma came. Mais indéniablement il fait partie des meilleurs du genre notamment pour sa capacité à ancrer son histoire sur un territoire qu’il émerveille et rend foisonnant.

Cloud Atlas
6.9

Cloud Atlas (2012)

2 h 52 min. Sortie : 13 mars 2013 (France). Aventure, Drame, Science-fiction

Film de Lilly Wachowski, Lana Wachowski et Tom Tykwer

thomaspouteau a mis 9/10.

Annotation :

04.01.21 - Blu-ray

Je lis à droite et à gauche, la pseudo vacuité des sœurs Wachowski qui savent filmer (c’est indéniable!) qui savent créer des univers entiers (c’est indéniable!), des scènes d’action de haute volée (c’est indéniable!) mais le propos ne serait pas suffisamment profond. Que nenni !
Voilà un cinéma viscéralement érotique (Bound, Sense8) où les individus, sans trop savoir l’expliquer, sont interconnectés. Bonjour l'absurde camusien, tchao Sartre car l’enfer c’est pas les autres (hormis quelques serials killers). Voilà un cinéma qui se suffit en lui-même, plein d’amour à la Bouli Lanners, nourrit indéniablement par la gémellité des réalisatrices. Les connections temporelles et filiales sont servies par un montage extraordinaire qui fait défiler ces presque 3 heures à vive allure.
Ça c’est une grosse machine, intelligente et sensuelle qui permet à chacun de vivre une expérience de grand spectacle qui se ressent et m'émoustille ne serait-ce que pour voir vu Halle Berry se démultiplier dans 6 rôles différents. Hugo Weaving et Jim Broadbent sont aussi incroyables.

Ne coupez pas !
7.3

Ne coupez pas ! (2017)

Kamera o tomeru na!

1 h 36 min. Sortie : 24 avril 2019 (France). Comédie, Épouvante-Horreur

Film de Shin'ichirô Ueda

thomaspouteau a mis 6/10.

Annotation :

05.01.21 : DVD

J’aurais apprécié m'enorgueillir d'avoir découvert cette pépite par moi-même sans que Le Monde et autres cinéphiles n’en fassent l’éloge quoique, sans InThePanda qui invitait ses auditeurs à passer la première demi-heure du film, je crois que j’aurais coupé ce film avant même la fin de son prologue.

Comme il convient de Ne pas coupez pour obéir à la règle du plan séquence de ce court-métrage dans le film, il convient au spectateur de Ne pas couper son visionnage pour aborder le making-off et la fabrication de ce film d’horreur surprenant et dérangeant à souhait dans la deuxième partie. Derrière ce cri du cœur au cinéma fauché se cache une blague qui ravira le spectateur attentif qui avait aperçu tous les moments de flottements et comportements étranges du court-métrage.

C’est une jolie trouvaille, quelque peu survendue, où il faut véritablement endurer 30 mins pour apprécier, sans s’extasier une bonne heure de cinéma.
Au même titre que la campagne de vaccination en France, les plus récalcitrants diront qu’être mené 3-0 au bout de 10’ de jeu est sans hésiter un départ manqué et baisseront les bras tandis que les plus optimistes (probablement des supporters de Liverpool de 2007) défendront l'idée qu'on doit persister et qu'on peut toujours revenir au score à 3-3 et gagner à la séance de tirs au but. Ne coupez pas est un cinéma optimiste pour des optimistes !

Les Glaneurs et la Glaneuse
7.6

Les Glaneurs et la Glaneuse (2000)

1 h 22 min. Sortie : 7 juillet 2000 (France). Société

Documentaire de Agnès Varda

thomaspouteau a mis 7/10.

Annotation :

07.01.21 MUBI

Varda c’est le corps de ma grand-mère dans la tête de Candide. Son cœur est tissé de filaments poétiques qu’elle démêle sous nos yeux, pliant la laideur de la dèche, comprimant les gros camions des autoroutes dans ses mains. Ses mains ridées qu’elle filme comme une patate. Sans condescendance ni mépris, Varda filme la France des glaneurs comme Rembrandt la peignait en son temps. Varda c’est le cinéma improvisé qui sublime l’humanité et qui n’écrase pas son spectateur. C’est populiste et c’est tant mieux.

Danse avec les loups
7.6

Danse avec les loups (1990)

Dances with Wolves

3 h 01 min. Sortie : 20 février 1991 (France). Aventure, Drame, Western

Film de Kevin Costner

thomaspouteau a mis 8/10.

Annotation :

07.01.21 - HD sur TV

Double ration de Costner en 2021 : Les Incorruptibles et le soldat corruptible de Danse avec les loups une semaine plus tard !

Le deuxième film surpasse le premier, ne serait-ce que dans l'ampleur de l'œuvre qui s'étend dans des paysages infinis. Quitte à être gourmand, autant opter pour l'option Director's cut de 3h52 qui, en comparant, n'apporte pas grand chose, hormis des réponses supplémentaires (notamment la désaffection initiale des hommes du fort) dont on aurait très bien pu se passer. Le film partage avec Impitoyable, de magnifiques paysages. J'aborde Impitoyable, d'abord parce qu'il est excellent et ensuite par que ces deux films ont pour point commun de clôturer le western classique de l'époque. Les 3 premiers quart du film sont grandioses, avec une narration décousus, des instants contemplatifs plus que méditatifs. La solitude comme point d'orgue d'une œuvre où les animaux et le silence sont de remarquables compères. Le véritable intérêt du film vient de l'incompréhension de deux cultures qui peu à peu arriveront à s'entendre. Malheureusement, le récit s'effrite et tombe dans les travers de la romance amoureuse et de la bataille Indiens/Soldats qui surlignent la laideur des comportements humains (au cas où on aurait pas compris...) Une œuvre moins marquante qu'elle aurait pu être si elle avait proposé davantage d'espace et de réflexions au spectateur.

Printemps, été, automne, hiver... et printemps
7.5

Printemps, été, automne, hiver... et printemps (2003)

Bom Yeoreum Gaeul Gyeoul Geurigo Bom

1 h 43 min. Sortie : 14 avril 2004 (France). Drame

Film de Kim Ki-Duk

thomaspouteau a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

08.01.21 - DVD

Foucault a inventé le concept philosophique d’hétérotopie (localisation physique de l'utopie), Kim Ki-duk en a fait une application cinématographique.
À partir du moment où l’enfant se met à pleurer, syndrome de Stendhal dans mes yeux, il n’a cessé de pleuvoir de joie dans mon corps.

Wendy
6.5

Wendy (2020)

1 h 51 min. Sortie : 23 juin 2021 (France). Drame, Fantastique

Film de Benh Zeitlin

thomaspouteau a mis 7/10 et a écrit une critique.

Annotation :

09.01.21 - Maison

La Voix d'Aida
7.5

La Voix d'Aida (2020)

Quo vadis, Aida ?

1 h 44 min. Sortie : 22 septembre 2021 (France). Drame, Guerre, Historique

Film de Jasmila Žbanić

thomaspouteau a mis 7/10.

Annotation :

10.01.21 - Maison

La voix d'Aida est celle d'une traductrice locale aux services des casques bleus de l'ONU plongés à Srebrenica après l'éclatement de la Yougoslavie. Pour ceux, comme moi, qui n'étaient pas nés à l'époque des faits ou qui n'en savent que trop peu sur l'histoire de l'Europe de l'Est, l'enclave de Srebrenica, limitrophe de la Serbie, était placée sous la protection de l'ONU lorsqu'elle a été prise le 11 juillet 1995.
À travers le destin d'une mère qui souhaite, coute que coute, sauver son mari et ses deux enfants, Jasmila Zbanic mêle l'obésité de la grande Histoire à celle du commun des mortels. Malgré l'impuissance qui ankylose chaque décision de l'ONU et l'issue meurtrière qui semble certaine, l'héroïne tente de saisir la moindre opportunité d'échapper à son destin. C'est classique et efficace, sans excès de pathétique.

Le Vieux Fusil
7.6

Le Vieux Fusil (1975)

1 h 43 min. Sortie : 22 août 1975. Drame, Guerre

Film de Robert Enrico

thomaspouteau a mis 6/10.

Annotation :

10.01.21 - MAISON

Un Rambo qui devient touchant seulement par la bedonnance de Philippe Noiret, corps hors-norme et légèrement gauche dans le costume de ce mari qui souhaite venger sa femme et sa fille. Le méchant est méchant, le gentil est gentil. Au-delà de ça, une mécanique trop sirupeuse et systématique à coups de flashback où, avouons-le malgré tout, Noiret et Schneider sont l'incarnation de la tendresse et de la grâce (mais comme dans tous leurs films respectifs). Un manque criant d'émotions à cause justement de l'envie du réalisateur d'en faire trop.

My Favorite War
6.8

My Favorite War (2020)

1 h 22 min. Sortie : 20 avril 2022 (France). Historique

Documentaire d'animation de Ilze Burkovska Jacobsen

thomaspouteau a mis 7/10 et a écrit une critique.

Annotation :

12.01.21 - MAISON

Une question posée par la réalisatrice et protagoniste, Ilze Burkovska-Jacobsen : libre Letton vraiment ? À la manière de Chris the Swiss, un film qui plongeait dans les ombres de l'ex-Yougoslavie, la réalisatrice, journaliste de formation, retrace sa propre histoire en rapport à l'indépendance de la Lettonie obtenue en 1989. Bien que l'animation soit surprenante, les images d'archives ainsi que la voix-off offrent un récit captivant sur le destin de cette femme qui nous fait revivre ses années sous le conditionnement exercé par le régime communiste de l'URSS. Par les questions qu'il soulève telles que l'individualité, le choix, le bonheur etc. le film s'avère être plus universel qu'il n'y paraît, bien qu'il gagne en obscurité au fil des minutes.

Cris et chuchotements
7.6

Cris et chuchotements (1972)

Viskningar och rop

1 h 31 min. Sortie : 20 septembre 1973 (France). Drame

Film de Ingmar Bergman

thomaspouteau a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

13.01.21 - Médiathèque Mayenne online

Je ne suis plus sûr de la citation ni de la personne à son origine mais je crois que Duras a dit qu'il y avait trop de récits mais pas assez d'écriture. Avec Cris et chuchotements, Bergman fait à la fois de l'écriture et du cinéma. Un cinéma parsemé de rouge et de chair qui raconte un récit criblé de balles et de sentiments exacerbés.

L'Affaire Watts - Chronique d'une tuerie familiale
6.4

L'Affaire Watts - Chronique d'une tuerie familiale (2020)

American Murder: The Family Next Door

1 h 23 min. Sortie : 30 septembre 2020. Policier

Documentaire de Jenny Popplewell

thomaspouteau a mis 7/10.

Annotation :

14.01.21 - Maison

En prévisionnement de l'épisode du podcast La Gêne Occasionnée dont François Bégaudeau analyse les arcanes des films qu'il visionne, j'ai regardé ce documentaire vers lequel je ne me serais pas diriger en temps normal. L'affaire Watts présente des caractéristiques très intéressantes si on s'attache à les décortiquer : le rôle de réalisatrice tient davantage à celui d'une monteuse, la prouesse technique est uniquement possible dans notre ère de l'information où tout ce que l'on voit provient d'images réelles fournies soit par la police, les réseaux sociaux ou les médias. Sa construction est également différente des standards : il n'y a pas de voix-off ni de souvenirs racontés en face-caméra. Bien que le documentaire soit à charge contre l'assassin, on ne peut qu'être surpris par la dramaturgie et le suspens instaurés par la réalisatrice rapprochant son œuvre du Gone Girl de Fincher, jouant indéniablement avec nos émotions. D'autres éléments se recoupent avec Gone Girl comme la maison qui est montrée comme un élément central (la mère l'a construite seule), on retrouve aussi le voyeurisme médiatique, une bataille des récits entre un mari présenté idéalement, puis la révélation qui bouleverse tout. Je retrouve aussi une illusion du bonheur dans laquelle chacun semble être libre.

Ne serait-ce pas non plus un merveilleux portrait propagandiste à la décharge des policiers qui ont été irréprochables du début à la fin ? Sinon, jamais leurs images n'auraient été offertes. Un doc assez surprenant et saisissant !

Invasion
6.8

Invasion (1969)

Invasión

2 h 09 min. Sortie : 16 octobre 1969 (Argentine). Drame

Film de Hugo Santiago

thomaspouteau a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

15.01.21 - MUBI

Short Cuts
7.5

Short Cuts (1993)

3 h 08 min. Sortie : 5 janvier 1994 (France). Comédie dramatique

Film de Robert Altman

thomaspouteau a mis 7/10.

Annotation :

16.01.21 - Maison

Il va être temps de nous reconfiner tant il fut difficile en cette journée de samedi d'être tranquille pour visionner ce long-métrage de 3h. En d'autres termes, j'ai littéralement foiré mon visionnage qui a été découpé en 3 intercalaires selon les allers et venus des visiteurs à la maison.
Qu'en dire si ce n'est que le casting est dingue et que la connexion des couples et des histoires entre elles sont assez grandioses. L'humour fonctionne très bien à certains moments (j'ai rigolé pour la scène de l'hélicoptère qui asperge les populations, la femme du flic qui lui dit de rentrer à la maison parce que c'est cancérigène ou plutôt d'aller fumer pour se calmer ; la scène de la bougie sur le gâteau d'anniversaire (il vaut mieux en avoir une grosse que plusieurs petites, sous entendu tes amants ne seront jamais à ma hauteur...).
Si certains personnages sont attachants (et encore, difficile d'écrire personnages avec un s), d'autres le sont beaucoup moins et leur destin ne m'intéresse pas. Altman dose entre comédie et tragédie, offre un enchaînement de scènes assez remarquables mais je n'en ai pas grand chose à faire, ni des uns ni des autres, sans que les personnages ne me paraissent antipathiques pour autant...

Master and Commander - De l'autre côté du monde
6.9

Master and Commander - De l'autre côté du monde (2003)

Master and Commander: The Far Side of the World

2 h 18 min. Sortie : 31 décembre 2003 (France). Action, Aventure, Drame

Film de Peter Weir

thomaspouteau a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

17.01.21 - ARTE

C'est lundi matin, pas trop le temps de développer. Banalité sans nom : c'est très beau, c'est immersif, c'est un peu le Vieil Homme et la Mer d'Hemingway entre un commandant des forces maritimes anglaises et françaises. Plutôt que de s'égarer partout et nul part, le film, bien que brossant des portraits divers et variés et surtout complexes, ne s'attarde que sur cette confrontation et c'est tant mieux ! Une profondeur d'âme qui sonde les courants humains. Avec ce jeu de mot, j'ai touché le fond... Tchao !

Mouchette
7.3

Mouchette (1967)

1 h 21 min. Sortie : 28 mars 1967. Drame

Film de Robert Bresson

thomaspouteau a mis 7/10.

Annotation :

18.01.21 Médiathèque

Je ne sais jamais comment aborder Bresson, ma tête veut y aller, mon corps est toujours récalcitrant. Bresson, le bourreau du divertissement. Ici, il nous raconte l'histoire implacable de Mouchette, une petite fille attaquée de toutes parts, comme dans une partie de chasse géante. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si le film s'ouvre sur une scène de chasse au pigeon et se termine presque sur une scène de chasse au lièvre. Entre les deux, c'est la chasse à Mouchette. Comprimée à l'école, bousculée même dans les instants brefs de fête (auto tamponneuses), déchirée dans un quotidien morne et malade, insultée par des commerçants accusateurs voire abusée. Tel un bouc émissaire, Mouchette affronte tous les malheurs d'une France ancienne, en marge, misérable et alcoolique qui expie son propre malheur par tous ses pores. Aucun moment de répit, on asphyxie, ne reste qu'une seule issue.

Submarine
7

Submarine (2011)

1 h 37 min. Sortie : 20 juillet 2011 (France). Comédie dramatique, Romance

Film de Richard Ayoade

thomaspouteau a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

19.01.21 TV

On ne va pas cracher dans la soupe : la première demi heure est d'une inventivité assez exaltante avec l'édification d'un univers bordélique où s'entrechoquent les fondus colorés, les éclairages fades, les pensées colorés et froides qui dégueulent sur l'écran, la stabilité des plans qui est déstabiliser par des mouvements amples, le montage vif et de l'humour mélangé au drame. Ensuite, l'histoire a un goût de déjà-vu, bien qu'elle reste inventive et concluante, notamment par l'entrée dépressive dans la caractérisation des personnages, comme son père, plus attachant et profond qu'aux premiers abords.
Là où le film excelle, c'est lorsque la gêne évidente se mélange à l'ironie (la scène du dîner où tout le monde s'embrasse au second plan tandis qu'Oliver est embarrassé à table). D'ailleurs, ce gamin a quelques ressemblances avec le Harold de Hal Ashby. En somme, un excellent divertissement qui laisse pas tant de place que ça à son spectateur.

Le Fils de Saul
7.1

Le Fils de Saul (2015)

Saul fia

1 h 47 min. Sortie : 4 novembre 2015 (France). Drame

Film de László Nemes

thomaspouteau a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

20.01.21 - Cinéma

Quelle idée, pour des retrouvailles tant attendues, de débarquer dans la cabine de projection avec un blu-ray du Fils de Saul ! Comme si ce film allait me redonner de l'espoir en cette période si morne...

Pas la peine de m'enquiquiner à rédiger quelques chose de pertinent, Sergent Pepper l'a merveilleusement fait : Le film est éminemment novateur et ambitieux voire virtuose. "Partant d'une idée brillante, cette œuvre souffle un nouvel air sur les questions de point de vue, de second plan, de la bande-son et l’adéquation entre forme et fond. Tout est pensé, tout est écrit au cordeau, et le film ne cesse de déployer sa lumineuse idée ; au point qu’on finit par ne voir qu’elle, au détriment d’une immersion totale. La frénésie constante empêche l’identification des personnages secondaires, et la trajectoire, certes convaincue du personnage, si elle passe par la déshumanisation, fait aussi de lui et de cet enfant des allégories, voire des instruments visuels, auxquelles on peine à s’attacher." C'est presque un jeu-vidéo survival...

Un printemps à Hong Kong
6.7

Un printemps à Hong Kong (2019)

Suk Suk

1 h 32 min. Sortie : 9 juin 2021 (France). Drame, Romance

Film de Ray Yeung

thomaspouteau a mis 7/10 et a écrit une critique.

Annotation :

21.01.2021

Selon la programmatrice d'Epicentre Films, le film devrait sortir quelques semaines après la réouverture des temples.

Je ne pensais pas me laisser emporter par cette berceuse si douce et agréable qui narre le destin de deux hongkongais qui se rencontrent et tombent amoureux. En dépeignant cet amour, le réalisateur n'occulte pas les compromis et les petits arrangements que ces deux hommes, tous les deux grands-pères, ont dû consentir, tant du point de vue social que familial, pour vivre leurs véritables orientations sexuelles. Une réalisation envoûtante, douce et délicate qui témoigne d'une grande part d'humanité de la part du réalisateur qui a su poétiser autant les relations entre personnages que les espaces géographiques dans lesquels ils interagissent.

Didier
5.8

Didier (1997)

1 h 45 min. Sortie : 29 janvier 1997. Comédie, Fantastique

Film de Alain Chabat

thomaspouteau a mis 7/10.

Annotation :

21.01.21 - TV

R.I.P Bacri !

Le Sixième Sens
7.1

Le Sixième Sens (1986)

Manhunter

1 h 59 min. Sortie : 22 avril 1987 (France). Thriller, Policier

Film de Michael Mann

thomaspouteau a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

23.01.21 - DVD

Michael Mann s'affaire une nouvelle fois à opposer deux entités si semblables dans deux camps opposés, quoique c'est ici davantage un triangle amoureux, dans un film tantôt excessivement blanc, tantôt sombre. Le paradis est tapissé d'âmes noircies. Sans accabler un seul de ses personnages, Mann plonge davantage d'abord dans leurs psychés névrotiques, pleinement humaines qui se dévoilent au-delà de la pleine lune. La musique kitchounette est en léger (hum!) décalage avec les plans cliniques et la photographie chirurgicale dans lesquelles les personnages offrent des scènes mémorables (bon baiser de tigre ; cape retirée au supermarché dans des explications bouleversantes de Graham à son fils).

The Big Short - Le Casse du siècle
6.8

The Big Short - Le Casse du siècle (2015)

The Big Short

2 h 10 min. Sortie : 23 décembre 2015 (France). Comédie dramatique, Biopic

Film de Adam McKay

thomaspouteau a mis 7/10.

Annotation :

25.01.21 - MUBI

Sans comprendre toutes les notions de ce bullshit de langage fait pour endormir la populace dont je fais partie, le film a le mérite de nous plonger dans la situation de l’année 2017, l’extase des anticipateurs et l’ignorance de la quasi totalité des travailleurs du monde économique. Sans négliger la mallette d’outils scénaristiques utilisés (voix-off croustillante, la star du Loup de Wall Street nue dans son bain ou Séléna Gomez jouant au Black Jack, un faux et fameux épilogue optimiste, des apostrophes sympathiques et un casting de dingue) l’intérêt de The Big Short réside dans sa capacité à se saisir d’un tel sujet, appuyant plutôt sur l’inéluctabilité de sa répétition que sur les inconséquentes erreurs du passé. Ca va revenir. On accepte ou non ?

Logan Lucky
6.6

Logan Lucky (2017)

1 h 59 min. Sortie : 25 octobre 2017 (France). Comédie, Gangster, Drame

Film de Steven Soderbergh

thomaspouteau a mis 7/10.

Annotation :

28.01.21 - MAISON

La Randonnée
7.5

La Randonnée (1970)

Walkabout

1 h 40 min. Sortie : 23 février 1972 (France). Aventure, Drame

Film de Nicolas Roeg

thomaspouteau a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

02.02.21

Orange mécanique
8

Orange mécanique (1971)

A Clockwork Orange

2 h 16 min. Sortie : 1 avril 1972 (France). Drame, Science-fiction

Film de Stanley Kubrick

thomaspouteau a mis 9/10.

Annotation :

03.02.21

La Mission
6.2

La Mission (2020)

News of the World

1 h 58 min. Sortie : 10 février 2021 (France). Aventure, Drame, Western

Film de Paul Greengrass

thomaspouteau a mis 4/10 et a écrit une critique.

Annotation :

04.02.21

Palm Springs
6.9

Palm Springs (2020)

1 h 30 min. Sortie : 12 février 2021 (France). Comédie romantique, Fantastique

Film de Max Barbakow

thomaspouteau a mis 7/10.

Annotation :

06.02.21

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