Films vus ou revus en 2021

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Nouvelle année, nouvelle liste ! Et quoi de mieux pour débuter qu'un porno avec des nazis ? Prisoner of Paradise met en effet en scène un marin américain échoué sur une île déserte (interprêté par le célèbre John Holmes), qui se retrouve avec deux américaines aux proies d'un officier nazi sadique et de ses deux assistantes. Ils vont devoir subir les "tortures" des nazis qui détiennent l'île, à savoir tout simplement se livrer de force à des actes sexuels. Scénario alléchant donc, même si une fois passé l'originalité du cadre on se retrouve principalement avec des scènes pornographiques classiques. Les décors naturels ont du charme, et il y a des moments forts amusants (mettre du Wagner sur une scène de baise c'est quand même pas mal) même si au delà de la curiosité qu'il représente Prisoner of Paradise n'a pas un intérêt non plus énorme. Dans le cadre d'un Nouvel an arrosé entre amis c'était parfait cependant !

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Premier film du coffret Forgotten Gialli de chez Vinegar Syndrome, Trauma est un giallo/proto-slasher espagnol sorti en 1978 tout ce qu'il y a de plus obscur. Découverte loin d'être désagréable honnêtement ! L'histoire est plutôt prévisible en soi mais le cadre est sympa et le film compense bien son très petit budget qu'on devine. Agata Lys est fort jolie et son personnage intéressant, tout comme celui de Heinrich Starhemberg l'autre protagoniste principal. Si l'on se concentre pas mal sur les relations des deux personnages, avec une sorte d'attirance qui attend d'éclater entre eux deux tout du long, les meurtres viendront de la présence de divers autres personnes venant dans cette sorte d'auberge pour y prendre chambre. Le schéma qui se dresse est alors classique et va se répéter plusieurs fois : le couple baise, puis les deux amants se font égorger au rasoir par un personnage ganté de cuir. Trauma est sans doute un peu longuet par moments, les dialogues entre Daniel et Veronica s'avèrent vite répétitifs notamment. Mais bon pour ce qu'il est, à savoir un giallo totalement oublié et aux moyens faméliques, c'est franchement pas mal et dans l'ensemble plaisant à suivre.

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Avec Dolly Dearest je m'attaque à un autre rip off de Chucky (après le très moyen La Revanche de Pinocchio), et pour un résultat déjà bien plus sympathique. Scénar simple : une tombe renfermant une divinité maléfique au Mexique est profanée, et le mal contenu à l'intérieur se répands et va posséder des poupées dans une petite usine voisine. Même si le film se concentrera sur une poupée en particulier (celle sur laquelle la fille de l'artisan gérant l'usine a jeté son dévolu), nous aurons donc le droit à plusieurs poupées possédées, avec une paire de scènes fort amusantes ou les poupées se coordonnent pour mener une attaque. Dolly Dearest est sans doute un peu trop lent dans son rythme mais j'ai dans l'ensemble bien accroché. Les séquences horrifiques sont souvent réussies et avec des effets pratiques pas mal sympas. J'aurai aimé avoir un ou deux mort en plus mais bon, c'est déjà pas mal. Denise Crosby est fort jolie dans le rôle principal sinon (je note ça la.. ^^) ! Bref, Dolly Dearest est un sous-Chucky sympathique, pas forcément ultra mémorable mais pour les amateurs de films avec des jouets maléfiques c'est tout à fait fréquentable.

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Très bon !

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Très peu convainquant. His House se veut un mélange de drame et d'épouvante, il ne réussit ni dans l'un ni dans l'autre des genres. Au niveau dramatique ça ne m'a absolument pas touché, le fond politique du film est franchement pas très subtil (même si ça aurait pu être pire, j'imagine) et bien trop convenu. Du côté épouvante l'atmosphère horrifique ne prend presque jamais et je me suis plutôt ennuyé dans l'ensemble. J'ai bien aimé une paire de scènes quand même mais sans plus. Largement zappable.

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J'ai trouvé ça vraiment moins bon que lors de mon premier visionnage à sa sortie mais bon, X-Men Days of Future Past est quand même un film sympa. Son principal défaut réside surtout dans son manque d'enjeux réels, défaut qu'on retrouve dans quasiment tous les films de super-héros ceci dit. Il n'y a pas vraiment de réelle tension et la réussite des héros ne fait jamais l'objet du moindre doute pour le spectateur. Sinon c'est sympa. Il y a des scènes de combat plutôt réussies, l'histoire se suit avec plaisir, quelques moments sont visuellement très sympas.. c'est déjà pas mal ! Fréquentable. [Revu]

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Vraiment très bon ! Visuellement sublime et toujours prenant malgré un rythme plutôt lent et une durée conséquente (plus de 2h40).

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Sympathique film d'Action/SF, avec pas mal de bonnes idées même si un peu gâché par une fin en deçà.

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Je ne m'attendais pas vraiment à un film comme ça, mais c'était vraiment pas mal. Si le titre et le visuel (que ce soit celui du DVD français ou du blu-ray Arrow que je possède) font penser à un film de sabre, on est en réalité plus sur une sorte de drame, ou l'on suit divers personnages sur leur route vers Edo. Il y a quelques scènes plutôt drôles, les moments qui se veulent dramatiques fonctionnent bien (à commencer par cette bataille de fin, d'ailleurs seul combat du film) et l'on s'attache à la galerie de personnages qui nous est présenté. Le rythme est lent et en soi il ne se passe pas énormément de choses, sans que ça en devienne ennuyeux à aucun moment. Niveau réalisation le métrage est joli, les plans sont soignés sans pour autant marquer réellement la rétine. Le Mont Fuji et la lance ensanglantée est un bon film qui n'a pas de défaut majeur mais n'a pas non plus les qualités qui font les grandes œuvres.

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Second visionnage d'un film de Denis Villeneuve (après Blade Runner 2049), à nouveau vraiment bien ! Le point commun le plus flagrant entre les deux films (au demeurant très différents en soi) m'a semblé être la lenteur de la mise en scène, avec un tas de plans longs et des scènes qui s'étirent volontairement et ce sans jamais tomber dans l'ennui. J'aime bien cette manière de travailler le rythme, même si j'imagine que certains trouveront juste le film chiant. Sinon si le thème du double n'est pas nouveau j'ai bien apprécié la manière dont il est traité ici. Petit mot sur Jake Gyllenhaal pour finir : il est vraiment très bon, clairement un acteur de talent (que j'avais déjà beaucoup apprécié récemment dans le très cool Night Call).

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Premier passage de 2021 dans les DVDs de bac à soldes avec Operation Delta Force 3 ! Alors comment c'était ? profondément nul évidemment ! Est-ce que ça m'a empêché de passer un bon moment ? pas du tout ça va de soi ! L'idiotie et le niveau élevé en nullité et acteurs anti-charismatiques maintiens sans problème l'intérêt du spectateur pendant l'heure et demie de métrage. Au passage la question du budget n'est pas vraiment la plus déterminante dans l'échec du film, certaines scènes d'action font démonstration d'un minimum de moyens mis dans le projet (explosions impressionnantes, destructions de véhicules, hélicoptères...). Concrètement : avec une meilleure réalisation, une scène comme celle de l'attaque du train aurait pu avoir de la gueule. Enfin voilà, Operation Delta Force 3 c'est plutôt naze mais c'est regardable..

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Vraiment sympa ! Tout un tas de bonne scènes d'action, un rythme soutenu tout du long et un casting très plaisant à suivre (Simon Pegg en tête). Bien envie de voir les autres du coup !

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Sympathique petite péloche bis (en même temps avec un tel titre, Les Démons Sexuels, je vois mal comment ça aurait pu ne pas être un minimum sympa :D) ! En somme une histoire de possession ou le démon Byleth viens pousser un homme à commettre des meurtres, tout en ayant vis à vis de sa sœur un amour incestueux. Scénar tout ce qu'il faut de tordu donc ! Je rapprocherai un peu ce Démons Sexuels du cinéma de Franco, dans l'ambiance, certains tics de réalisation (les zooms) ou même dans les scènes érotiques. Niveau appréciation je l'ai un peu apprécié comme tel donc, un bis sympa et pervers. Mention spéciale à Claudia Gravy (de son vrai nom Marie-Claude Perin), que je découvre avec ce film et qui est vraiment jolie !

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Avec la vilaine réputation qu'il se traine ce film, j'avais un peu peur. Au final, même si c'est loin d'être parfait j'en conviens, c'était tout à fait décent. Tobe Hooper a fait des mauvais films (je pense en premier à Mortuary, qui était une vraie merde), je ne pense pas que Night Terros en fasse partie, sans que ça soit un grand film. Cast très sympa déjà, Robert Englund en tête, acteur que j'adore et qui campe ici un méchant fort amusant. La jolie Zoé Trilling incarne le personnage principal Eugénie, je ne crois pas l'avoir déjà vu ailleurs (même si je sais qu'elle a une poignée de rôles reconnus dans le ciné bis) mais dans l'ensemble elle s'en tire très bien, et nous fait de plus profiter de son physique très plaisant lors d'une paire de scènes de sexe plutôt explicites. Au delà du cast sympa il y a quelques moments d'ambiance réussis, pareil certains plans sont visuellement vraiment pas mal (et dans l'ensemble même c'est correct), le rythme est bon et l'histoire se suit bien. Comme je le disais au dessus ça n'est pas exempts de défauts cependant certes. Quelques moments sont un peu ridicules, la fin marche mal et l'on ne comprendra jamais réellement le but qu'avait le personnage d'Englund vis à vis d'Eugénie, certains effets sont bien laids... mais dans l'ensemble, bah ça ne vaut juste pas cette réputation de navet ! Je pense que l'amateur de bis peut y trouver son compte et sans être un film exceptionnel, Night Terrors constitue une séance bis pas du tout déplaisante.

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Premier film d'horreur réalisé par le mexicain Ruben Galindo Jr., Cementerio Del Terror est une série B aussi foncièrement stupide que sympathique. Une sorte de mix d'horreur slasheresque avec une dernière partie versant dans le film de zombies. Fort fréquentable !

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Vraiment bon ! Captivant tout du long et avec un réel attachement pour le personnage.

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Troisième film de la série Sister Street Fighter, et on descend à nouveau d'un cran niveau qualité. Oh ça n'est pas foncièrement désagréable à suivre. Etsuko Shihomi jouant la Sister Street Fighter est toujours aussi mignonne, il y a des bagarres amusantes (à défaut d'être toujours marquantes ou bien chorégraphiées, mais passons) et quelques moments sont bien sympas visuellement. Mais bon voilà il manque clairement de moments de bravoure, ce qui faisait la force du premier film, et tout semble ici déjà vu. Semble ? le scénario est étonnement proche de celui du deux, au point de pouvoir prévoir d'avance des retournements de situation ! Gros soucis ça quand même... Enfin bon ça reste un divertissement correct pour les amateurs de tatane, sans plus.

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Petite anthologie d'horreur bien pourrie issue des productions Fullmoon ! J'apprends ailleurs juste avant de rédiger cet avis qu'il s'agit ni plus ni moins que d'un recyclage de segments déjà présents ailleurs pour en faire un film à part... Malin le Charles Band ! Peut-être que s'il a recyclé des courts déjà existants ceux-ci au moins sont corrects ? bien naïf de le penser. C'est purement de la merde. Trois histoires vaguement liées entre elles par la thématique vaudou (et un casting 100% noir), trois histoires sans intérêt pour trois fois une perte de temps. Je n'ai pas passé un moment réellement horrible devant ce bazar, mais pas une seule scène un peu amusante pour faire mériter au film une note supérieure à 1. C'est très mal joué, rien de spécial niveaux effets, d'une laideur visuelle à toutes épreuves et d'une idiotie navrante, Urban Evil n'a rien à offrir même à l'amateur de zéderies indulgent.

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Le premier film de Joe Castro, sympathique passionné d'horreur surtout connu pour faire des effets spéciaux gore mais ayant aussi réalisé lui même quelques péloches horrifiques, dont le neuneu mais sympa Terror Toons. Je ne m'attendais pas à quelque chose d'extraordinaire mais au moins à du bon gore, plutôt déçu sur ce terrain la. Il y a un Satan au costume amusant au tout début de film, un effet gore cool lors d'une séquence de rêve juste après et puis... plus grand chose. Que ce soit niveau gore ou même niveau action, Ceremony 666 est pas mal long pour rien et aurait mérité quelques effusions sanguinolentes bien senties pour fournir un peu d'intérêt. Rajoutons à ça une bêtise agaçante des protagonistes principaux et au final j'ai juste passé mon temps devant le film à râler ^^ Le manque de moyens transpire à l'écran à chaque instant et si l'on ne s'ennuie pas réellement, ce n'est pas captivant pour autant. Largement zappable.

Au passage j'ai vu le film sur un dvd de bac à solde pourri, au delà de l'image digne d'un vhs rip (faut pas trop en demander à ce genre de dvd), le son saturait de manière stridente dès que le volume sonore du métrage montait. Nickel pour crisper d'agacement le spectateur dans son siège !

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Revisionnage de ce Cyborg Cop dans le but de voir prochainement le 2 et 3 dont les DVDs (de bac à solde, ça va de soi) attendent chez moi depuis Mathusalem. Et... bah c'était bien sympa ! Du bis d'action/sf aussi bas du front que divertissant. Répliques amusantes (nanardes diront certains), scènes d'action bourrines nombreuses, héros badass et robots méchants. J'ai passé un agréable moment et j'espère que le 2 et 3 sont dans la même veine. Pour un film Nu Image (producteur de bis/z d'action prolifique), bien plus stimulant qu'Opération Delta Force 3 ! [Revu]

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Terriblement puissant ! Film que je ne connaissais que de réputation, Requiem pour un massacre n'a pas usurpé son statut d'uppercut émotionnel dans la tronche. Les personnages principaux de Florya et Glasha sont terriblement crédibles, aidé par un jeu d'acteur impeccable, et l'on y croit profondément à ces deux gosses paumés au milieu d'une guerre atroce. La dégradation physique et surtout mentale des personnages est frappante. Requiem pour un massacre est aussi incroyablement maîtrisé sur à peu près tous les plans. La réalisation est magnifique, et l'horreur des situations est habilement mêlée à la beauté des plans. L'immersion est totale et l'on vit directement ce qu'il se passe au fur à et mesure de ce qui arrive au personnage principal. Alors certes, le film ne montre que les horreurs d'un seul camp et les allemands sont montrés de manière unilatérale comme des monstres cruels pas loin d'être caricaturaux. On attend aussi toujours le métrage dans le sens inverse, qui s'il est bien fait serait très intéressant à voir. Qu'est ce que ça enlève à Requiem pour un massacre ? absolument rien. Tout simplement indispensable.

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Sympathique film bis dans le pur style de la Hammer. On retrouve donc une ambiance plaisante, une palette d'acteurs forts sympathiques, de jolis décors.. et bien sûr un final dans un lieu qui prend feu ! Pas le meilleur film de la Hammer mais fort fréquentable !

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Mouais, pas des masses convaincu... Il y a une esthétique indéniablement plaisante mais sur le reste bof bof. Rien de bien nouveau sous le soleil et pas forcément d'une efficacité irréprochable dans l’exécution. La tension n'a que rarement fonctionné sur moi et je n'ai pas du tout aimé la fin (je me suis retenu de souffler face au retournement de situation, appuyé poussivement de courts flashbacks de séquences précédentes du film, juste pour ne pas influer sur l'appréciation de ma sœur qui a regardé avec moi). Moyen-moyen donc, et la jolie frimousse de Rebecca Hall n'y changera rien.

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Très très moyen. Une sorte de sous-Conjuring espagnol quasiment jamais efficace et plutôt ennuyeux. J'ai bien aimé la présence de quelques effets gore, mais bon sinon largement zappable. Ah et le twist de fin est vraiment merdique (et prévisible très tôt en plus).

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Reprise des visionnages avec The Gate, film culte des 80's. Effectivement on sent le métrage horrifique adressé à de jeunes ados, sans que ça soit pour autant trop idiot ou trop niais. Un peu lent à démarrer mais la seconde partie du film regorge de scènes et d'effets sympas. Pas mal !

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Clairement moins barré que Réalité, mais tout de même réussi. Jolie accumulation d'éléments absurdes dans une histoire de base classique et réaliste, dont découle un sentiment d'amusement et de malaise mêlés fort plaisant. Pas vraiment de problème à ce que ça soit plus "sage" que Réalité donc, je ne vois de toute façon pas trop comment on aurait pu escalader encore plus dans le n'importe quoi tout en restant maitrisé sur un nouveau film. Je n'ai pas vraiment beaucoup ri mais j'ai été constamment amusé et captivé par Au Poste, aidé par un casting impeccable (Poelvoorde, Ludig et Fraize en tête). A revoir d'ici quelques temps.

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Expérience de visionnage intéressante. Aussi fascinant qu'épuisant à regarder, ce qui est évidemment le but. 964 Pinocchio joue pendant les 3/4 de sa durée sur une agression visuelle et sonore constante du spectateur, et la dessus ça marche plutôt bien. Avec comme revers que c'est autant envoûtant par moments que gonflant dans d'autres. Tout un tas d'idées sont intéressantes, certaines images sont bien cauchemardesques... même si le manque de moyens se devine facilement à l'écran. Bref, intéressant mais j'aurai sans doute bien mieux accroché à ce genre d'expérimentations quand j'étais à fond sur le ciné extrême il y a 3/4 ans.

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Second film tendance extrême d'affilée, avec un rattrapage d'un titre plutôt connu des amateurs, Women's Flesh : My Red Guts de Tamakichi Anaru. Meh. Quand je vois que celui la est sorti après Tumbling Doll of Flesh, qui pour le coup est vraiment bien taré, j'ai du mal à ne pas me dire que celui-ci est tout simplement bâclé sans trop d'efforts. Pourtant avec l'automutilation il y a de quoi faire un film extrême qui fait bien mal, Naked Blood le fait plutôt bien par exemple. Mais non, c'est juste ennuyeux et je trouve feignant. On a des scènes longues pour rien voir totalement inutiles (le pire exemple étant 5 bonnes minutes ou le personnage principal pique une pomme avec une fourchette, l'épluche puis la mange.. fuuuun !) alors même que le métrage dépasse tout juste les 40 minutes. J'ai esquissé une grimace à deux-trois moments mais plus car n'ayant pas vu de films de ce genre depuis un moment qu'autre chose, dans l'ensemble c'est plutôt inoffensif. Bref, je ne mets pas non plus un 1 mais l'intérêt est clairement absent de ce court film.

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Ahhh Mattéi ! Toujours un plaisir de voir une de ses bisseries. La règle est bien sûr valide avec ce Les Rats de Manhattan, sans doute un de ses films les plus connus. Ambiance sympa, des scènes gores très cool ainsi qu'un final fort mémorable, j'ai passé un fort bon moment. Peut-être un peu trop longuet mais je pense honnêtement que ce sentiment la viens plus de ma fatigue avancée lors du visionnage ^^ Ah et pour l'aspect nanar une nouvelle fois : non. Il y a des scènes assez idiotes dans Les Rats de Manhattan (comme dans beaucoup de titres de l'époque) mais ça n'en fait pas un mauvais film juste bon à s'en moquer.. Espérons que la réputation de Mattéi de réalisateur de daubes rigolotes cessera un jour !

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Mouais, dommage, ça avait le potentiel d'être un film gore indépendant sympa mais certains défauts sont vraiment trop handicapants. Niveau scénar déjà c'est hyper prévisible, déjà vu 100 fois et globalement très con. Pas ce qui me gêne le plus mais bon, faut que derrière le gore décomplexé y aille franco pour rattraper. C'est en partie le cas mais fait avec des choix franchement étranges qui gâtent le plaisir. Non mais cet espèce de Death Metal à la mords moi le noeux qui se déclenche dès qu'une scène horrifique ou gore se lance pouah, quelle idée à la con. Sans compter le côté un peu cheapos et ridicule par moments. Donc bon sinon oui on a tout un panel gore avec des effets plutôt bons, et niveau réalisation c'est dans le haut du panier de ce genre de films (comprendre : les autres sont souvent encore plus amateurs). Bref, c'est tout juste correct pour passer un pas trop mauvais moment, mais je doute fortement y revenir un jour.