Flux mélodieux et rythmiques en tout genre (top albums 2017)

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Une nouvelle pierre angulaire dans l'édifice déjà démentiel de Leprous. Qu'il était difficile de faire suite au sublime The Congregation. Et pourtant, le talent fou des Norvégiens a encore frappé. Plus direct et plus rock qu'extrême et alambiqué, Leprous trouve un équilibre parfait entre le vocal et l'instrumental, entre la sensibilité et l'énergie, avec une épaisseur progressive et pop incroyablement bien mélangées. Aucun doute là dessus, l'on tient un grand, un très grand album de rock. Merci d'être là, Leprous.

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L'album le plus accessible, le plus abouti et le plus équilibré de ces géants du metal. Des mélodies de grands malades associés à des rythmiques décapantes pour un résultat très homogène et tout simplement ... jouissif !

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L'album le plus sensible des géants Islandais, assez loin des remous post-black metal, plus éthéré et aérien aussi. On respire, on s'émeut, devant cette musique ciselée par les fjords, la brume et les épaisses forêts de montagnes. Magistral.

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Les forgerons de la musique ont fondé dans l'acier de l'émotion et les étincelles du désir un nouveau totem. Aux braises incandescentes. Qui viendra consumer votre âme, pour peu que vous vous laissiez perdre dans les tours lucifériennes.

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S'il fallait ne retenir qu'un album de metal extrême cette année ... Intense, très intense. Mais beau aussi, très beau même. De bout en bout. Envolées presque néoclassiques par instants ... et cette puissance de frappe au service d'une ambiance totalement habitée.

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Vous pensiez que la combinaison parfaite entre la pop, la soul et le prog n'était qu'une chimère ? "I Tell a Fly" vous prouvera le contraire ... quelle claque d'ingéniosité et d'inventivité, Sieur Clementine !

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Une pop fine et mélancolique à souhait, qui transperce le cœur des esprits fragiles et transcende l'âme des destins volatiles. Aussi enivrante, poétique et désespérée qu'une rasade d'alcool urbaine, un minuit solitaire.

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"Sleep Well Beast" est sans l'ombre d'un micro-doute l'album d'indie rock le plus solide de l'année - tant il regorge de recoins beaux et touchants. Et cette sombre empreinte qui l'enveloppe avec tact et maturité. Pour "The National", déjà bien respecté, c'est un grand bon en avant ...

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ULVER continue à surprendre en touchant à tout, tout en conservant sa patte mélancolique et très scandinave. Ici, un mélange de new-wave et d'electropop irrésistible tant il a été préparé avec talent, dévotion et inspiration. De très grands faiseurs de son en somme.

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Cet album-live est parfait si vous souhaitez être transportés dans le monde du stoner-rock instrumental aux relents psychédéliques. Chaque morceau transpire un groove incroyable et est doté d'une production monstrueuse.

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Attention, album à la fois très exigent et très sombre. Dodecahedron continue son cheminement dans les méandres sales et envoûtants d'un black metal progressif et dissonant. Tout le monde n'adhérera pas, mais si l'on adhère ... on en ressort bluffé. Dores et déjà l'un des meilleur opus du genre !

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Les gars de Grails excellent dans l'art de la musique expérimentale, à chemin entre le krautrock, le stoner, la musique classique et l'ambient à tendances post. Derrière ces appellations barbares et complètement futiles se cache un album extrêmement riche, doux et implacablement interprété. Avec les tripes.

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Avec "An Ancient Observer", Tigran Hamasyan prouve une fois de plus qu'il est un génie du piano et de la mélodie jazz-folk. Ici, les magnifiques divagations progressives font place à une formule beaucoup plus épurée, sincère aussi peut-être. Dans ce format de jazz de chambre, Tigran fait jouer ses doigts féeriquement et fredonne ses aires d’Arménie avec un tact et une classe incroyables. Du très grand jazz, novateur et lumineux.

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Esmerine réussit avec éclat là où beaucoup échouent : combiner une musique ambient touchante et planante avec les accents minimalistes de la musique classique, puis cerner le tout d'un post-rock absolument pas bateau. "Mechanics of Diminion" est une claque instrumentale, discrète et un peu plus exigent qu'elle n'y parait. Sitôt savourée, on la boira de nouveau comme du petit lait !

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ULSECT, c'est un peu de l'Ulcerate mélangé avec Dodecahedron (dont certains membres font d'ailleurs partie); autrement dit, un Death-Black dissonant et progressif au possible, glauque, épais et transcendant les émotions. Une perle noire, mais rare, dans l'univers trop souvent cadré du Metal.

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Le quatuor continue d'expérimenter tout en restant dans la sphère du blues/hard rock. Ici, on s'éloigne des relents psychédéliques et stoner pour verser dans un rock pus classique mais tout en nuance. Une très franche réussite qui transpire le talent, pour un des groupes les plus talentueux de la scène rock actuelle.

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Des distorsions psychédéliques totalement envoûtantes, au service d'une imagerie lyrique des plus intéressante.

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Sakamoto signe un album d'ambient très travaillé et varié, qui contient ses moment d’émotions pures et de beauté texturée.

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Une tranche de metal progressive fraîche et nourrissante, qui préfère une composition bien ficelée qu'une débauche futile de technicité. SOEN s'éloigne de son daron TOOL et flirt presque avec LEPROUS. En tout cas, il montre qu'il est désormais un grand nom de la scène metal actuelle.

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On sent clairement la patte des Beatles dans cet album de pop-rock psychédélique. Mais ce qui démarque vraiment de la flopée d'albums du même type, c'est cette capacité à créer des mélodies aussi entêtantes que réussies. Retro et neuf à la fois, délicat et à peine kitsch par endroits, mais qu'est-ce-qu'on s'en fiche !

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HAUSCHKA signe un album caméléon et majestueusement libre de toute étiquette. Ses morceau gambadent entre les expérimentations sonores et les pérégrinations classiques. Ils étonnent, actionnent (les neurones) et passionnent. What If ... le salut de la musique (et de son renouvellement) se trouvait dans ces médians musicaux bien astucieux ?

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Mélanger le jazz avec les structures de la musique classique minimaliste et la musique hindoustani, cela parait quelque peu improbable. SAAGARA nous prouve le contraire, et avec brio !
Loin d'un John Mclaughlin épileptique, laissez vous bercez par les entrelacs stylistiques d'un très bel album.

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ELDER se fait plus rugueux qu'auparavant, moins accessible aussi, mais dès lors que l'on gratte la croûte, l'on retrouve cette verve Bluesy et psychédélique bien propre à eux, avec en plus une envolée conceptuelle et presque progressive des plus alléchantes. Un album qui délivrera ses secrets au compte goutte ...

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Il aurait pu figurer plus bas dans le top, car il déçoit quelque peu ... Cependant, l'homogénéité de cet agglomérat bien plus 'prog' que 'black' est bel et bien là. Les géants Norvégiens composent juste et jouent bien - peut être un peu trop lisse, sage et prévisibles. Néamoins, si aucun son ne se dégage vraiment du lot et ne brille par son incroyable beauté mélodique (comme Enslaved nous a si bien habitué il y a quelques années de ça), l'on sent que "E" se veut plus transcendantal et audacieux qu' "In Times". Il l'est, en effet. Il est aussi une franche réussite dans le monde très étriqué du metal progressif. Son type et sa destinée ressemblent à s'y méprendre à "Sorceress" de Opeth : hyper bien léché et exécuté, mais un peu trop scolaire, pas assez spontané ni terreux. Bref, l'on en ressort autant rassuré par la capacité de se groupe a exceller qu'un peu déçu, car le potentiel est mille fois là, et l'on pourrait monter bien plus haut dans la magie paganiste...

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Mythic Sunship est une formation psychédélique à suivre de très près : après un très beau premier LP l'an passé, "Land Between Rivers" vient asseoir son talent de forgeur de rock transcendantal. Le krautrock se distille ici habillement avec des sons plus noise, dans un format qui s'étend juste comme il faut. Le temps à ces instrumentalistes de s'épanouir dans cette terre entre les rivières.

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Une oeuvre psychédélique solide (la plus solide du groupe), qui mélange très habillement le rock garage à grosse disto aux mélopées pop des Beatles. On se surprend à en fredonner des refrains ...

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KAUAN a tempéré toute sa fureur black metal pour des nappes de claviers éthérées et totalement ambient, des mélodies enchâssées dans des montées très "post" - et c'est souvent très beau !

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Bardon Pond nous offre une Xième perle de psychédélisme électrique, et on les remercie encore une fois afin de rendre l'univers du rock contemporain un peu moins monotone.

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Part Chimp, c'est un borderline rock-metal délectable, avec ses relents sludge et noise. On en redemande à chaque fois, même si on n'ingurgite pas tout avec facilité.

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Après un précédent opus bizarroïde mais réussi, les dieux du brutal death metal reviennent à la charge et semblent inspirés ! Aucun répit dans ce flot impétueux de riffs rugueux, de batterie épileptique et de chant écorché. On croirait presque revivre l'age d'or du death metal ... Amateurs de puissance impie, cet album vous est destiné !