Gareth Edwards

Annotation :

Elégant, beau et subtil à défaut d'être vraiment captivant, une belle entrée en matière dans le septième art qui donnera probablement pas mal d'idées à pas mal d'autres.
Tourné sans script et sans dialogues, tout en improvisation, il sera difficile de trouver une meilleur idée pour une approche commerciale attractive même si certains peuvent se sentir lésé de ne pas regarder un vrai film de monstres, mais les acteurs semblent tellement convaincants qu'on en voudra pas au réalisateur d'en faire finalement un semi parcours initiatique, tant qu'il y ajoutera cette très attirante douceur cinématographique.
J'adhère à fond.

Annotation :

Si la prestation des acteurs ne me convient pas vraiment (avec mention spéciale pour le kick-ass qui semble avoir été ajouté numériquement), que le script semble me prendre pour une truffe en paraissant trop intelligent, et que les personnages et/ou monstres naviguent au milieu d'un gouffre temporel dénué d'objectif, je suis en revanche profondément réceptif à la mise en image du papa du jolie "Monsters", qui propose à mon sens la plus belle approche possible du plus balèze des presque lézards cinématographiques.
Si d'habitude j'ai du mal à me sentir impressionné, j'avoue avoir été bien marqué par quelques passages savamment réfléchi, comme l'apparition du God dans l'aéroport ou la scène du parachutage, qui devrait donner mal à la tête à tous ces réalisateurs de films grand spectacle qui ont préféré penser que l'ampleur de ce qu'ils montraient suffirait à faire le travail.
Je suis également surpris que si peu de personnes n'aient pu constater la différence tant artistiquement ça me semble terriblement inventif, mais qu'importe je garde mon auto-jouissance que ce Godzilla envoi du lourd, et je me le stocke sous la main pour des soirs ou j'aurai mal à la tête.

Annotation :

Sans vouloir trop m'acharner sur l'inutilité de cet épisode, le manque d'envergure flagrant de ses personnages et ses choix de casting douteux, c'est avant tout l'absence d'impact artistique qui m'a très vite provoqué de l'ennui dans ce Rogue One.
Pas grand chose à dire en fait, aucun pic émotionnel, aucun moment d'évasion, et ce malgré une vision dans de très très bonnes conditions techniques et mentales.

Annotation :

Convaincu que j'allais prendre du plaisir, j'ai attendu un bon samedi soir confortable après pizza, j'aime bien Edwards, j'aime beaucoup le genre en question, y avait aucune raison que j'accroche pas un peu.
Au bout d'une heure j'ai mis pause dans une certaine indifférence, et j'ai capté que je m'étais dit au moins 3 ou 4 fois "J'ai déjà vu ce film 1000 fois", et puis exactement la même chose à la fin.
Et puis ce matin en me levant, je me suis posé la question suivante : "Bon sang j'ai vu quoi hier soir déjà ?".
Pas compris.