Hier j'ai fait caca, et j'suis aussi allé au cinéma - 2018/2019

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20/08/2018 - Objet : Intérêt grandissant pour tout ce qui attrait à la Foi et à Dieu depuis L'Apparition, l'un des meilleurs films français de l'année (Sa fiche SC - https://www.senscritique.com/film/L_Apparition/24561643)

Si son titre laissait penser à un film d'investigation fouillé, il n'en est rien ; produit par deux sociétés se spécialisant dans les films à vocation chrétienne, le long métrage, long, plat et académique, n'est en fait qu'un chemin de croix classique, long spot de deux heures à la gloire de la Foi et du Tout Puissant.

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20/08/2018 - Objet : Admiration certaine pour le secteur Animés de DC après les très réussis Gotham by Gaslight et Batman Ninja (ma critique - https://www.senscritique.com/film/Batman_Ninja/critique/165500175)

Même si son animation manque clairement d'ampleur, le constat est tout de même clair ; cet animé DC réussit là où les films échouent. En rassemblant enfin la Justice League de manière réussie, en proposant un Darkseid à la hauteur, et en offrant un Superman humain, beau et touchant, sa dernière bataille est à la hauteur du secteur animations de DC ; pleinement réussie.

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20/08/2018 - Objet : Rétro Spielberg + Rétro Tom Hanks

Spielberg poursuit sa collaboration avec Hanks, juste après l'excellent Arrête-moi si tu peux. Si la comédie est toujours de mise, le brio, le sujet foisonnant en moins, cependant. Le réalisateur filme (longuement )la solitude avec un sentimentalisme dégoulinant, jusqu'au ridicule parfois. Il n'en reste cependant pas moins qu'un film humain et attachant.

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26/08/2018 - Objet : Rétro Soderbergh + Découverte de la superbe bande originale de Cliff Martinez

Le Solaris de Soderbegh est un purgatoire, où se promènent les âmes en attendant d'être amenées, quelque part où elles resteront. Soderbergh retrouve Cliff Martinez et le ton très hypnotique de l'Anglais. En signant un remake de Tarkovski, le metteur en scène et son compositeur signent un sublime film, beau, planant et impressionnant, sur les regrets, le deuil et la solitude.

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27/08/2018 - Objet : Rétro Soderbergh

Soderbergh revient à un projet plus expérimental, comme il l'avait déjà très bien fait avec L'Anglais et Solaris. Épuré et sobre, son exercice s'avère cruel et plutôt glaçant. Même s'il n'est pas complètement abouti, Gilfriend Experience est à l'image de la beauté plastique de son actrice ; un joli miroir de notre époque désincarnée,, constituée d'individus vides et interchangeables où l'argent régit tout.

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27/08/2018 - Objet : Rétro Soderbergh

Variation autour du célèbre auteur habillée d'un superbe noir et blanc, Kafka est un objet curieux et fantasque. Décrivant l'auteur pris dans une machination qui l'échappe, le film est un objet cinéphile superbe, tour à tour film d'enquête et voyage dans l'imaginaire de l'auteur.

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28/08/2018 - Objet : Rétro Soderbergh

Soderbergh étale son talent et son inventivité pour un grand film fleuve, oeuvre chorale et tentaculaire sur le trafic de drogue. En posant des visages sur ces destins, magnifiés car magnifiquement écrits et interprétés, il livre un portrait lumineux sur l'humain, dans sa destruction comme sur son profond espoir, et élève son cinéma vers une oeuvre maîtrisée, apaisée et grande, à la hauteur de son talent.

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28/08/2018 - Objet : Envie de bouffer du requin en déconnectant mon cerveau dans une salle climatisée

N'assumant jamais le divertissement fun qu'il devrait être, un film profondément opportuniste, qui a en plus le mérite d'être crétin et ennuyeux.

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29/08/2018 - Objet : Ben Spike Lee, le sujet, le casting, le Grand Prix au Festival de Cannes

Spike Lee signe un film à la charge politique forte et engagée, à défaut de signer une véritable réussite. Alourdi par ses longueurs et son récit assez plat et linéaire, le film, s'il est incontestablement nécessaire, semble vouloir trop forcer le trait et délaisse le plaisir et le charme de l'ensemble pour signer un tract plutôt long, trop appuyé et peu surprenant. Dommage.

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30/08/2018 - Objet : Parce que y'a Dracula

Invraisemblable, grotesque et PUTAIN de crétin. Si le film porte toutes les stigmates des outrances de styles de l'ère 2000, il érotise les vampires de manières ridiculement kitsh. Gérard Butler fronce les sourcils et porte du noir (ça fait peur pour incarner Dracula, même avec uné cho ajouté à sa voix), et Christopher Plummer, qui aurait pu faire un bon Van Helsing, s'est perdu. Si le projet aurait pu rester sympathiquement nul, son dénouement quand à l'origine du mythique vampire impressionne par sa bêtise.

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31/08/2018 - Objet : Parce que y'a Dracula + Intérêt certain pour l'hommage aux monstres du premier volet et le travail de Tartakovsky

En sortant un peu plus de son château, Hôtel Transylvanie remet le gag au centre de l'attention. Ainsi, en confrontant monstres et humains au dehors, l'ensemble est désopilant et très drôle. Doté de plus d'une animation toujours aussi belle proposant des décors encore plus travaillés, ce deuxième volet est plus attachant..et plus réussi, malgré le sempiternel final musical à base de pop.

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31/08/2018 - Objet : Grande affection pour la série BD + Pierre Richard + Eddy Mitchell

S'il fait parfois penser à un petit téléfilm assez banal, Les Vieux Fourneaux peut compter sur sa douce tendresse pour s'en écarter. Avec le numéro de ses acteurs, Pierre Richard en tête, tout d'abord, puis avec ses quelques tentatives de poésie, le film étend sa bienveillance et sa douceur, et nous dit, dans un sourire, que peu importe l'âge, on reste tous des enfants.

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31/08/2018 - Objet : Séance avec ma belle + Brad Bird

Ratatouille est un grand film. Film nostalgique à bord d'un Paris magnifié, si la fable sur la tolérance fonctionne, le studio se permet se distiller une émotion, réelle, et l'animation excelle à nous proposer une cuisine qui nous fait saliver. Tour à tour oeuvre sur la filiation, dans un Paris irréel, et sur l'amour de la cuisine, le film réussit tout cela, et même plus encore.

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02/09/2018 - Objet : Dracula, pour l'éternel

Mel Brooks signe une parodie géniale et soignée. Habillée de somptueux décors, il signe un pastiche drôle et amoureux, hommage fidèle et désopilant, où Leslie Nielsen campe un fabuleux Dracula autour d'une bande d'acteurs faisant merveilleusement vivre chacun des personnes de Stocker. Une réussite.

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02/09/2018 - Objet : Parce que y'a Dracula + Intérêt certain pour l'hommage aux monstres du premier volet et le travail de Tartakovsky

Beaucoup plus grandiloquent que les deux précédents, cet Hôtel Transylvanie demeure pourtant le moins réussi. Noyé sous ses ambitions et décors pharaoniques, le film perd hélas du charme qu'offrait les deux premiers pour une croisière qui se cherche, beaucoup moins travaillée et plus enfantine.

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02/09/2018 - Objet : Après Ratatouille et son immense charme, l'envie de replonger dans Pixar

Wall-E est une merveille. Fable écolo et humaniste sur la solitude d'un petit robot, le film émeut aux larmes dans sa ballade amoureuse, aussi désespérée que bouleversante. Dotés d'une animation merveilleuse, Wall-E enchante et rappelle que malgré un futur où les humains ne vivent plus, l'amour, sera toujours là.

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03/09/2018 - Objet : Rétro Pixar après la merveille Wall-E

A partir d'un traumatisme d'enfance, "Le fameux monstre caché dans le placard" Pixar dévoile un bijou d'inventivité.Tour à tour tendre et grandiose, doté de monstres géniaux, Monstres et Cie peint un joli portrait de l'enfance et de ses cauchemars, en l'enchantant comme à son habitude.

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04/09/2018 - Objet : Rétro Pixar + Suite du génial Monstres & Cie

Peuplé d'une galerie de personnages moins aboutie, ce prequel, malgré quelques très jolis moments de bravoure, n'égale jamais la merveille et l'inventivité du premier opus. Si l'idée de retrouver le duo lors de leurs jeunes années demeure alors une idée purement marketing, cette fable sur la tolérance et l'acceptation de soi un peu longuette offre cependant le charme et les clins d’œils nécessaires pour l'emporter quand même.

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05/09/2018 - Objet : Avant première + Amour pour Dujardin et les films géniaux du duo Delépine/Kervern

En ne dosant plus sa générosité, le film s'égare, s'allonge, s'étiole, et s'affaiblit. N'ayez pas peur, il a un si joli sourire, une si jolie lumière, que même dans son peignoir de Thalasso perdu au bord d'une autoroute, on aurait envie de le serrer dans nos bras.

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07/09/2018 - Objet : Avant première avec ma belle

Mené par des interprètes tous parfaitement dirigés, dont le trop rare Vincent Elbaz (déjà à l'affiche cette année du surprenant Je ne suis pas un homme facile), chacun arrive à tirer son épingle de ce Jeu pour livrer un divertissement millimétré mais pas calibré, qui se place à mes yeux, et à ma grande surprise comme l'un des meilleurs films français de cette année. Moderne, tendu et efficace, Le Jeu nous prend avec lui, et nous le dit, nous le crie ; Vivons heureux, vivons cachés.

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09/09/2018 - Objet : Fasciné par les images de la bande annonce du remake

C'est avec Suspiria que je rencontre le giallo. Rencontre presque amoureuse tant le cauchemar de Suspiria est beau et envoûtant. La mise en scène baroque d'Argento nous enferme autant qu'elle nous berce dans ce cauchemar magnifique aux sonorités grandioses de Goblin. Suspiria est un rêve noir, une fantaisie élégante et étouffante, et un véritable bijou indémodable.

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09/09/2018 - Objet : L'ensorcellement nommé Suspiria

Prolongement de Suspiria et des démons du réalisateur, Inferno, malgré sa beauté toujours intacte, ne retrouve pas la grâce de son prédécesseur. La faute peut-être à ses ambitions, donnant trop de longueurs. Argento filme ici le mal à plus grande échelle, et le film s'égare, malgré une ambiance toujours aussi prenante. Un cauchemar qui aurait peut-être mérité d'être plus court pour envoûter encore et toujours.

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09/09/2018 - Objet : Rétro Pixar

Premier volet génial et ultra-référencé d'une trilogie qui accompagnera mon enfance jusqu'à sa toute fin. En faisant vivre nos jouets d'enfants, le film, tendre et inventif, dresse un portrait cruel sur le sort réservé à nos joujous. En plus d'être un spectacle fun et jouissif, Toy Story est une réflexion aboutie sur l'imaginaire de l'enfant, l'envie de ne pas disparaître et la rapidité des modes. De quoi nous rappeler l'amour que nous portions à nos jouets d'enfance, instantanément.

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10/09/2018 - Objet : Rétro Pixar

Jouant la carte de la nostalgie, ce deuxième volet, en plus d'être amplement plus grandiose et ambitieux que le premier, est un réel tour de force. Proposant des séquences de cinéma grandioses, le film enfonce le clou avec des scènes d'émotions d'une sensibilité à fleur de peau. En plus de réveiller nos jouets, Pixar réveille nos cœurs d'enfant.

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10/09/2018 - Objet : Rétro Pixar

En abordant les 17 ans d'Andy, la trilogie signe un volet plus adulte et plus profond. Tant au niveau se ses références que de son propos, ce troisième volet est le plus sombre et le plus abouti d'une trilogie formidable. Et cette fin, emplie d’émotion, viendra finir d'achever ce retour en enfance spectaculaire et attachant. Pixar, ces génies.

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11/09/2018 - Objet : Rétro Pixar

Fable sur l'émancipation et l'art drôle, délirante et haute en couleurs, 1001 Pattes assure le spectacle, tant par sa maestria visuelle que son humour tordant. Si elle est parfois attendue et enfantine, il n'en demeure pas moins un Pixar impressionnant, qui malgré ses années n'a pas l'air d'avoir pris une seule ride.

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11/09/2018 - Objet : Fascination pour Suspiria

Argento offre ses lettres de noblesse en terme de giallo en signant un film d'enquête prenant. Porté par deux interprètes formidables, le metteur en scène habille son film d'une mise en scène au cordeau, teinté de ses obsessions pour la musique, offrant des moments de tensions intense. Profondo Rosso est un film haletant, tortueux, à la poursuite d'un criminel fascinant.

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13/09/2018 - Objet : Avant Première

Peignant l'humain dans ce qu'il a de plus beau, commençant par le grand pour mieux nous conter le petit, Le Grand Bain est un film générationnel, un portrait sensible empli de justesse et d'émotion, qui fait beaucoup plus penser à un film de Claude Sautet qu'à The Full Monty. Le mot est lâché, et l'histoire je ne veux pas qu'elle s'arrête, car j'irais replonger dans Le Grand Bain dès qu'il sera à l'affiche.

Histoire de nager encore un peu avec eux, on est si bien dans ce Grand Bain.

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17/09/2018 - Objet : Excellent souvenir & Note inchangée

Après ce deuxième visionnage, je garde toujours un aussi bon souvenir du film de Scott Derickson. Si sa tension est quelquefois entrecoupée de quelques longueurs, le film, par son ton malin, sa bande originale réussie et ses micros-films géniaux, demeure l'une des meilleures productions BlumHouse. Jusqu'au boutiste et hypnotique, cette plongée dans le mythe du booogeyman est réussie de bout en bout.

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18/09/2018 - Objet : Coup de cœur pour le premier volet

En s'intéressant au regard de l'enfant, ce deuxième volet perd en mystère et en tension ce qu'il gagne en opportunisme et en ridicule. Démystifiant tout ce qu'avait su brillamment distiller le premier volet, Sinister 2 n'est qu'un pâle film à jump-scare aux personnages et au scénario ridicule, rejoignant la horde de films dits d'horreur sans âme et sans aucun intérêt.