Ils voulaient juste un peu d'amour.

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Alors qu'il flâne dans un magasin de jouet (un peu tard il est vrai) sûrement à la recherche d'une poupée pour sa nièce, son neveu, son chat, allez savoir, le pauvre Charles Lee Ray se fait malencontreusement déssouder par un flic à cheval sur les horaires. Taquin, le bonhomme trouve la bonne idée de transposer son âme dans une des nombreuses poupées du magasin. Désireux de se faire des copains, la poupée surnommée Chucky ne rencontrera malheureusement qu'hostilité, accusée de plus de soit-disant meurtres alors qu'il s'agit selon toute vraisemblance d'accidents domestiques malheureux.

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Fred Krueger a toujours aimé la compagnie des enfants. Malheureusement pour lui, les parents ne voient pas les choses de la même façon et ne tardent pas à le brûler vif dès l'instant où ces petits cons ont l'idée saugrenue de décéder. Ne perdant pas espoir, Krueger profite de sa nouvelle condition de spectre, de croquemitaine, pour rendre une petite visite aux ados du coin, mais cette fois dans leurs rêves, que cela soit plus sympa. Manque de bol, visiblement peu satisfaits de voir un vieux cramé au pull rayé à la place d'une bimbo dénudée, les boutonneux tentent de chasser ce pauvre Krueger qui n'aura d'autres choix que de ce défendre, causant il est vrai pas mal de dégâts, ce qui ne sera pas au goût de tout le monde. Ah ça c'est sûr, si on s'appelle pas Nounours, on est tout de suite mal vu !

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Pendant que ces branleurs d'animateurs du camp de vacance s'envoient en l'air (une constante dans le métier), le petit Jason se noie. Pas très contente, sa mère vient chercher réparation en les zigouillant un par un, ce qui n'est que justice. Sauf pour la survivante qui visiblement n'a jamais perdu un proche et s'octroie le droit de la décapiter. Réclamant à son tour vengeance, Jason le mort-vivant (il devait avoir une bague magique sur lui comme dans "Vampire diaries", vous savez, cette série sympathique avec des vampires super bonnasses) fait un carton chaque année dans le camp de vacance avant de se faire allumer à son tour et de recommencer l'année d'après et ainsi de suite.

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Un soir d'Halloween, le petit Michael surprend sa soeur en train de souffler dans la zézette de son petit ami. A cheval sur les conventions (il est super catho, le gamin), il prend la liberté de les zigouiller. S'échappant de l'asile où il résidait depuis cette fâcheuse méprise, Michael, devenu super grand et super costaud mais aussi encore plus super catho, décide de pourrir la vie sexuelle de ces fornicateurs qui vivent dans le péché. Mais l'héroïne, pourtant abstinente, comprend mal le message et en fait un serial-killer surnaturel qui reviendra dans plein de films continuer sa croisade pour une jeunesse sage et pieuse. C'est tout à son honneur.

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Extrêmement timide, le "tueur" (tout de suite les grands mots) préfère rester à visage caché et appeler l'élue de son coeur au téléphone pour lui conter fleurette (bah oui, MSN et facebook n'existaient pas encore). Sauf que ces petites bêcheuses le prennent de haut et se barricadent chez elles ou courent se réfugier chez leurs copains à l'instant où ce grand timide prend sur lui pour les rencontrer. D'où quiproquos, d'où massacre etc.

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On tape ici dans la mauvaise fois absolue. Peinard dans sa forêt, ce grand Kong voit son environnement pollué par des touristes amenant une jolie blonde dans leurs bagages. Prenant ça pour un cadeau en guise de compensation pour avoir laisser des tonnes de cannettes de Kro dans les buissons, Kong "s'empare" de la blonde en question et joue un peu avec avant de se faire injustement capturer par des promoteurs voulant l'exhiber à ces snobs de new-yorkais. Irrité par les flashs des paparazzi et désireux de trouver un métro avant la fermeture, Kong prend la liberté de planter son public sur place (en écrasant un ou deux spectateurs au passage, mais bon, on traîne pas dans les pattes de Kong non plus) et grimpe au sommet de l'Empire State Building histoire d'avoir une meilleure vue sur Time Square. Craignant une nouvelle attaque d'Al-Quaeda, le gouvernement envoie l'aviation régler son compte à un Kong finissant comme une merde sur la chaussée, sans avoir pu attraper le dernier métro.

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Avant de mourir, la jeune et jolie Sadako a participé à une sextape un brin gênante. La cassette ayant malheureusement circulé un peu partout, Sadako décède de honte en se suicidant de son plein gré avant de revenir hanter les possesseurs de la cassette cochonne sous forme de fantôme aux cheveux gras. C'est d'ailleurs une idée ça, du shampoing pour revenants, je suis sûr que ça ferait un carton !

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En ces temps de laxisme politique, un peu de prévention sécuritaire ne fait pas de mal et ça, ce brave gardien de la paix l'a bien compris, exerçant ses nobles fonctions avec un respect pour le citoyen confinant au sublime et un don de soit exemplaire. Manuel Valls pense déjà à lui pour la légion d'honneur.

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En grand romantique, le petit Franky aime conserver un petit quelque chose de ses conquêtes. Si certains ont une nette préférence pour les petites culottes en coton, Frank, lui, a un petit faible pour les scalps féminins. Ca lui rappelle sa mère. C'est-y pas mignon ?

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Conséquence directe des essais nucléaire, cette sympathique famille irradiée, doté d'une fibre écolo à faire rougir les Verts, tente par tous les moyens de faire comprendre au gouvernement américain que le nucléaire, c'est pas bien. Sa méthode ? Bouffer les imprudents passant dans le coin. Une méthode qui en vaut bien une autre mais sujette à polémique dans certains cercles intellos.

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Le requin n'est pas méchant, il n'aime tout simplement pas qu'on l'emmerde, nuance. Vous aimeriez, vous, qu'on vienne barboter dans votre piscine, qu'on pisse dedans, qu'on baise dedans (!) ? Non bien sûr ! Pourtant, ce brave Bruce va se voir traquer par de vilains pêcheurs (dont deux ne sont même pas pêcheur, les tricheurs !!) pour avoir commis l'impudence d'avoir haussé le ton en gobant deux ou trois nuisibles. Si on est même plus chez soit, maintenant...