Indémodable Chaplin - Le Clown Triste

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Pour Gagner sa vie représente la première apparition de Chaplin, ici avec un haut-de-forme et assez loin du personnage de Charlot qui fera son succès par la suite. Si l'ensemble est plutôt sympathique, il n'est pas réellement transcendant et c'est même plutôt inégal.

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On est en 1914, ce sont encore les balbutiements de Chaplin et surtout de Charlot, dont c'est la sixième apparition mais qui n'a pas encore trouvé son style définitif. On est loin du vagabond et s'il a bien son chapeau et sa canne, on est plus proche du dandy. Cette comédie se révèle sympa et marrante à certains moments, mais ça reste encore assez inégal, et jamais vraiment transcendant.

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Ce court métrage de Chaplin est intéressant dans son concept (Charlot qui rêve et se retrouve face aux hommes des cavernes) mais manque cruellement d'idées. On a l'impression que Chaplin ne sait plus forcément quoi faire une fois qu'il est dans cette époque. Heureusement, quelques séquences permettent de retrouver le Chaplin que l'on aime et le contexte de l'œuvre reste intéressant.

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Fidèle à lui-même, Chaplin parvient à faire rire tout en étant émouvant, et propose une réelle évolution dans son cinéma. Ici il se montre à son aise en boxeur et continue de façonner son personnage si unique et magique.

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Chaplin ou l'art de faire rire en partant de si peu de choses e tThe Floorwalker en est un merveilleux exemple. On retrouve ici le personnage qui fera sa renommé et quel régal ! Entre ses mimiques, son inventivité et son burlesque, c'est un vrai bonheur à suivre !

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Que ce soit la première ou la seconde partie, c'est plutôt un régal, avec un Chaplin mêlant merveilleusement comédie, surtout burlesque, puis émotion sur la seconde partie. C'est drôle, beau, tendre ou encore, et comme souvent avec lui, c'est indémodable.

C'était en 1916, il y a plus de100 ans et ça n'a pas pris une ride.
Chaplin ou la magie du cinéma.

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On retrouve l'essence même du cinéma de Chaplin, notamment à travers son personnage, sans le sou, maladroit, sensible et digne, avec son allure et sa démarche atypique dont il est bien difficile de résister. Il y a aussi l'humour, enchaînant le burlesque et les gaffes, comme lorsqu'il travaille dans cette ferme mais aussi une sensibilité et cette manière de passer du rire aux larmes avec subtilité.

Et cette magnifique séquence finale... Toute la magie du cinéma en 5 secondes.

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Si c'est dommage que The Rink ressemble plus à une succession de gags qu'à une vraie histoire avec une continuité, et que l'oeuvre soit finalement légèrement inégale, ça n'en reste pas moins plutôt sympathique et surtout simple, drôle et efficace.

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Tout en dressant un constat social sur les immigrants et surtout sur la face cachée du rêve américain, Chaplin fait rire et rend son récit émouvant. Il trouve là le dosage parfait et passe du rire aux larmes avec génie et tant de facilité. C'est à travers ce court que j'avais découvert Chaplin et ça reste toujours l'un de mes préférés... quel régal !!

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Charlot soldat mais aussi Charlot rêveur, engagé, aventurier, héro ou encore gaffeur. Il signe là une vraie petite pépite, où il démontre un savoir-faire implacable pour créer l'humour avec un contexte compliqué et dur, tout en sachant délivrer des messages intelligemment mis en scène, notamment sur les dérives de l'armement.

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Chaplin propose avec Le Kid une immense œuvre, à la fois belle, bouleversante et drôle, il se montre humain et tendre, démontre une incroyable créativité, tant dans le fond que la forme, et on n'est pas près d'oublier son visage ainsi que celui de Jackie Coogan, qui resteront à jamais gravé dans les mémoires.

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Il n'y a rien de bien intéressant dans ce film-cadeau fait à un couple de riche. Si on trouve bien une ou deux scènes sortant un peu du lot, c'est tout de même bien décevant pour ce court-métrage où l'on ne verra rien du génie de Chaplin.

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Chaplin réalise-là un film assez surprenant qui sera pourtant un gros échec commercial à sa sortie, ce qui l'incitera à reprendre assez vite son rôle de vagabonds et surtout à apparaître dans tous ses films et ce jusqu'à son dernier La comtesse de Hong-Kong. A Woman of Paris est pourtant une belle réussite où Chaplin montre qu'il peut s'essayer dans des registres purement dramatiques, ici réalisant une triste et intelligente étude des mœurs, qui se révèle touchante et intense.

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Chaplin propose avec La Ruée vers l'Or une très belle, touchante, drôle et attachante œuvre où, tout en étudiant un contexte social, il passe du rire aux larmes avec aisance et facilité, tout en transcendant les émotions et le rire.

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Toujours d'une grande créativité, Chaplin propose avec Le Cirque un concentré d'émotions et de rires, avec un charme défiant le temps et surtout un rire intemporel, le tout avec le passionnant cadre du cirque, ici exploité avec grand brio.

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D'une grande beauté, que ce soit dans la mise en scène, l'histoire ou l'image, Les lumières de la Ville révèle une très grande émotion, parfois provoquée par un simple geste ou un regard, sans jamais que Chaplin n'oublie son humour, élégance ou attachement.

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Les Temps Modernes montre un Chaplin engagé tout en faisant preuve d'une grande richesse émotionnelle, comique ou encore intellectuelle, faisant preuve d'autant d'humour que d'intelligence et proposant une peinture économique et sociale très forte.

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Ingénieux et brillant, "Le dictateur" propose une réponse par l'humour et la farce aux nazismes et fascistes qui font alors rage en Europe. Sans être mon Chaplin préféré, dû à quelques fautes de rythmes, il montre à nouveau son génie et certaines scènes sont tout simplement inoubliables.

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En attendant, Mr Verdoux reste un très bon film, l'un des préféré de son auteur qui déclara que c'est son film le plus intelligent et le plus brillant. C'est aussi l'un de ses plus personnels et finalement il en devient assez touchant.

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Symbole de son départ forcé des Etats-Unis, Les Feux de la Rampe est surtout un magnifique testament pour un personnage inoubliable, une oeuvre simple, humaine, mélancolique et surtout d'une grande richesse, notamment émotionnelle.

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Si Chaplin propose-là une oeuvre plutôt audacieuse, en profitant aussi pour régler ses comptes, et dans l'ensemble agréable à suivre, elle n'en reste pas moins décevante, où ni l'humour, ni l'émotion, ne sont grandement au rendez-vous.

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Loin d'être parfaite, cette dernière oeuvre de l'immense Charlie Chaplin, qui aura laissé une emprunte immense, l'une des plus belles et touchantes, dans l'histoire du 7ème art, se révèle tout de même surprenante, où un certain charme, du burlesque et une mélancolie viennent pimenter les dernières pellicules utilisées par Charlot, l'éternel et génial vagabond...