Itinérance d'un cinéphile en devenir (2017)

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Quel gâchis. Une formidable animation au service d'un scénario appauvrit et minimaliste.

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Le thème du deuil (enfantin) est un sujet éculé. Pourtant J.A. Bayona parvient à y insuffler une originalité bienvenue, avec un traitement poétique et délicat. Une mise en image de la puissance de histoire, pour l'enfant et l'adulte (chaque cinéphile devrait le comprendre). Un visionnage que je conseille grandement et l'une des belles surprises de ce début d'année.

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Des moments très puissant émotionnellement malheureusement entouré d'un certain vide. Je n'ai pas totalement été emballé par ce Manchester by the Sea, même si je lui concède une photographie léchée, des acteurs en forme et une maîtrise intéressante de la narration. Mitigé donc.

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J'ai une grande faiblesse : les films des années 80 et leurs héros "testostéronés". Forcément un hommage (pleinement réussi) à cet époque (que ce soit dans son traitement du rêve et de l'enfance ou de l'homme indestructible) ça m'botte. Jouant des codes de tout une décennie, Last Action Hero est un régal, un bonbon délicieux offert gracieusement par John McTierman. Alors on dit merci, et on en reprend un.

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Outbuster

Pas vraiment emballé par cette grosse production coréenne. Une gestion de la caméra qui m'a déplu, une photographie décevante et une histoire alambiqué sans grand intérêt. Reste alors la reconstitution historique et les costumes, ainsi que l'humour appréciable.

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Dans le cadre du voyage au sein des tops 10 filmiques (éclaireurs):
http://www.senscritique.com/liste/Voyage_au_sein_des_tops_10_filmiques_eclaireurs/937603

Je crois que ce que j'ai le plus apprécié dans Fargo, c'est ses "gueules-cassées". Tous ces personnages de l'Amérique profonde instantanément attachant car fondamentalement "looser". Malgré la cruauté qui traverse le récit des Cohen, tout ce transforme en humour noir, tout est risible. Bien entendu, la réalisation est au rendez-vous, surtout au niveau du jeu des couleurs, entre blanc immaculé et rouge vif sanguin.

Je ne suis pas un grand amateur de leur cinéma mais je ne peux leur enlever leur génie à faire de "looser" invétérés de grands personnages

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Outbuster

Les polars scandinaves sont souvent un plaisir (confirmé une nouvelle fois ici). Le film de Morten Tyldum ne réinvente rien mais se montre efficace à tout point de vue, que ce soit dans sa réalisation ou sa narration. Un plaisir que je conseille à tout amateur de polar en manque d'intrigue tordue.

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Outbuster

Je ne suis clairement pas la cible. Trop "foutraque", trop "nawak", trop trop. Une sorte d'immense défouloir sur fond de budget en berne. Un nanar qui ne m'a pas parlé mais qui ne s'est pas gêné de me gerber dessus. Gênant?

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The devil's rejects, c'est clairement une plongée rapide dans l'immondice, l'anarchie, le chaos. Le tour de force de Rob Zombie, c'est de parvenir à nous présenter ses personnages (aux actes atroces dont nous sommes les spectateurs) comme n'importe quel personnage de films. Ils sont simplement humain. De cette humanité naît en nous au fil de l'intrigue, de la compassion. Vient alors notre barrière morale. Pourquoi sommes nous compatissant envers une famille dont les atrocités pourraient à coup sûr se retrouver avec la note la plus élevée d'une échelle scientifique de la bassesse humaine si t'en est qu'elle puisse exister.

Rien que pour ce questionnement, le film vaut le détour. Âme sensible, s'abstenir.

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Définitivement, Rocky (dont j'ai repoussé le visionnage mainte fois, on se demande bien pourquoi...) fut une droite directe en plein cœur, un uppercut en pleine gueule. De très nombreuses (et belles) choses ont déjà été écrite, je ne m'étendrais pas. Je laisse donc la parole à Rocky :

"Je vais te dire un truc que tu sais déjà. Le soleil, les arcs en ciel, c’est pas le monde ! Y’a de vraies tempêtes, de lourdes épreuves aussi grand et fort que tu sois la vie te mettra a genoux et te laissera comme ça en permanence si tu la laisses faire. Toi, moi, n’importe qui, personne ne frappe aussi fort que la vie, c’est pas d’être un bon cogneur qui compte, l’important c’est de se faire cogner et d’aller quand même de l’avant, c’est de pouvoir encaisser sans jamais, jamais flancher. C’est comme ça qu’on gagne !"

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Un court qui suit une idée simple : Une jeune adulte est dans une capsule spatiale. Elle a été choisie pour emmagasiner la connaissance humaine et éventuellement la transmettre à une autre espèce. Même si elle ne se réveillera jamais, son cerveau continue à penser. Malheureusement, les émotions de son "moi" son difficilement contrôlable. Que se passera-t-il si un souvenir, une envie, un rêve refaisaient surface? Appartiendrait-ils à la réalité? Qu'est ce que la réalité?

Le métrage, d'une profondeur immense, d'autant plus impressionnant qu'il a été fait par étudiant en dernière année d'école de cinéma, est un petit bijou. Loin des clichés ou des poussifs, simple dans son exécution mais insondable à bien des manières, le court de William Laboury impressionne et nous emporte au-delà des frontières du réel, lorsque les songes rencontres les rêves.

Hotaru prouve une nouvelle fois qu'il n'est pas nécessaire d'avoir des moyens immenses pour laisser s'épanouir une belle idée.

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Probablement trop théâtral dans son exécution mais le film vaut le détour rien que pour la performance de Viola Davis qui a remporté l'Oscar pour ce film. Deux scènes me restent en tête...le coup de gueule d'une femme aimante (absolument déchirant) et le leçon d'une mère âgée à son fils. Denzel quant à lui se débrouille très bien aussi, notamment dans son jeu de regards avec son frère handicapé, lourd de sens et infiniment mélancolique.

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