J'adore ces jeux pourtant méconnus ou si peu joués

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Entre un gameplay des plus ambitieux débordant de richesses innovant et sublimant son genre, une réalisation soignée à tous les niveaux exploitant très bien les capacités de la Super Nintendo, une direction artistique aussi classique qu’efficace et surtout un scénario incroyablement profond et mature dans un univers riche et captivant servi par une narration pertinente et audacieuse, Fire Emblem Seisen no Keifu n’a peut-être pas d’emblème du feu, ironiquement, mais il a les armes pour se hisser parmi mes jeux préférés de son époque comme de son genre.

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Résumons : bien construit et bien écrit, le scénario d’Odin Sphere est unique et de grande qualité, techniquement, c’est imparfait mais ça tient la route, esthétiquement c’est soigné et original, enfin le gameplay comprend quelques points qui auraient pu être un peu mieux mais dans l’ensemble s’avère excellent couplé à une bonne et réelle durée de vie... Odin Sphere est un gros coup de cœur et une excellente surprise, je ne peux que le vous le recommander, encore plus dans cette nouvelle version, que vous soyez familier aux jeux de Vanillaware ou non.

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Si l’on sent bien le manque d’expérience du studio dans le genre du tactical qui reste modeste dans cette proposition pour rester efficace, Vanillaware parvient à me le faire quasiment oublier avec la direction artistique exceptionnelle à laquelle elle m’a habitué dans un univers qui sort de ses standards, mais surtout par son scénario d’une qualité tout simplement incroyable avec cette narration si formidablement réussie façon puzzle aux milles morceaux que l’on prend tant plaisir à assembler petit à petit alors que notre esprit s’égare à imaginer l’image d’ensemble. Une des plus belles exclusivités de la Playstation 4 qui mériterait tant d’être plus connu.

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Katawa Shoujo est un Visual Novel (roman interactif, donc pas un vrai jeux vidéo) qui a le mérite d'être gratuit, en français et d'une excellente qualité grâce à ses personnalités variées, ses dialogues inspirés, son héros qui traduit assez bien ce qu'on ressent, l'émotion et l'amusement qu'il peut procurer et puis c'est toujours rafraîchissant entre deux jeux d'action bien bourrins, je ne peux que le recommander et regretter qu'il n'y ait pas beaucoup de Visual Novel gratuits et en français de cette qualité.

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Shin Megami Tensai Persona 3 fut une très belle découverte, le jeu en lui-même et la saga par ce biais, une réalisation plus impressionnante et un gameplay légèrement amélioré ici et là sont ce qu’il manque au jeu pour briller mais la profondeur de son scénario mature et généreux en combinaison avec ces personnages nombreux et attachants me laisse vraiment sur le sentiment qu'il s'agit d'un grand jeu qui mériterait d'être un peu plus connu.

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Ce concept hybride entre RPG et Survival-Horror, qu’on pourrait penser a priori déplacé voire voué à l’échec, parvient finalement à un gameplay innovant et plutôt réussi, à un scénario de qualité avec une protagoniste de grande qualité et à une réalisation et un esthétisme de haute volée malgré quelques écueils mineurs. Squaresoft réussit haut la main son pari osé et offre à Resident Evil une concurrence que je lui préfère largement en inventant presque un nouveau genre à lui seul plutôt que de copier bêtement.

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Mega Man Zero est un jeu que j'ai trouvé très complet pour un jeu sur GBA, j'ai beaucoup apprécié certains affrontements et la fierté ressentie une fois en être venu à bout, particulièrement avant d'affronter le boss final, le maniement est très précis, l'univers assez sympa, je vous le recommande si vous n'êtes pas allergique au die & retry.

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Après avoir brillé grâce à Bastion et Transistor et avant de connaître la consécration avec Hadès, Supergiant Games réalise une nouvelle pépite à la direction artistique et à la composition musicale une nouvelle fois extraordinaires, narrant avec une grande efficacité une histoire intelligente et émouvante, et en choisissant encore un nouveau gameplay. Son originalité limite peut-être sa maitrise mais force le respect à l’image du jeu lui-même qui ne mérite pas d’être autant dans l’ombre de ses frères et sœurs.

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Plutôt joli et à l'histoire un minimum recherchée (par contre intégralement en anglais) c'est surtout grâce son gameplay exigeant et riche que Valdis Story me plaît tant, il est assez difficile et même carrément hardcore par moment mais jamais injuste et il offre beaucoup de possibilités de jouer ainsi qu'une excellente rejouabilité, un excellent ARPG 2D dont je trouve le manque de popularité vraiment injuste.

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Réalisé à partir du moteur de jeu de Pokémon Rouge Feu (celui que je préfère), aventure inédite (maps, personnages, dialogues...) qui se veut plus mature tout en respectant l'état d'esprit de la saga et peuplée de tous les Pokémons des trois premières générations, exactement les générations qui me parlent puisqu'on peut dire que j'ai plus ou moins lâché la série à partir de la quatrième génération. C'est un peu comme si ce jeu avait été fait sur le papier pour moi. Un fangame Pokémon en français, consistant, terminé et de qualité.

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L’un des tous premiers jeux de Treasure et quelle réussite ! Une tonne de variations de gameplay offre une très grande richesse dans les situations de jeu. L’univers déjanté permis par ce concept de décor de théâtre est très plaisante et humoristique. La réalisation est très impressionnante avec des couleurs éclatantes et une mise en scène dynamique et ambitieuse. Le challenge devient extrême à partir de la moitié du jeu mais en respectant une courbe de progression cohérente. En fait, c’est surtout tout ce qui relève de la bande-son qui est un peu moyen à mon goût mais tout le reste est proprement génial et hisse Dynamite Headdy parmi mes jeux préférés de la Megadrive.

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Par l’un des développeurs du premier Mega Man, Little Samsom c’est 4 personnages jouables au maniement très différent, de la petite souris super rapide avec un petit masque de collision mais très fragile au Golem balourd qui se déplace à 2 à l’heure mais qui encaisse bien et tape fort. Les niveaux sont assez bien foutus avec plusieurs façons de faire et les boss sont bien balèzes et impressionnants. C’est également un des plus beaux de la console 8-bits de Nintendo et ses musiques tiennent parfaitement la route. Assez hallucinant qu’un jeu pareil soit si méconnu.

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Développé par seulement 5 français, Deadcore est un jeu de plate-forme en 3D terriblement difficile mais c'est une difficulté progressive et juste. Le maniement est impeccable, le level-design très recherché, on ne s'ennuie jamais, la direction artistique est sublime, les musiques très bonnes, plusieurs chemins sont possibles, des secrets pas évidents sont à trouver... si vous n'avez pas peur de mourir 100 fois à l'heure je vous le recommande très fortement.

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Hideyuki Suganami, qui a aussi bossé sur des œuvres de Treasure comme Alien Soldier ou Radiant Silvergun, réalise là un très bon rail-shooter de sa console qui tient parfaitement tête à Star Fox 64, de façon peut-être moins emblématique mais plus exigeant et impressionnant, avec une histoire assez sympa en bonus, peut-être pas un incontournable absolu de la Nintendo 64 mais une de ses bonnes petites exclues à n’en pas douter, surtout parmi celles qui sont assez méconnues.

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Si l’on doit juger Salt à sa capacité à s’inspirer des Souls et Castlevania qu’il prend pour modèles afin de devenir un Métroidvania 2D de grande qualité ludique et d’une belle générosité, Salt & Sanctuary est un petit chef d’œuvre incontournable. Malheureusement, ses modestes moyens et ses quelques mauvais choix le limitent grandement si l’on regarde par delà ses mécaniques et son contenu et c’est vraiment dommage car on n’aurait pu tenir là une bombe pour la Playstation 4 en face d’Ori & The Blind Forest chez Microsoft sorti un an plus tôt et également un Métroidvania 2D.

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Si l’on excepte un gameplay à l’exécution imparfaite justifiée par l’amateurisme et les moyens du studio, la promesse d’un petit Deus Ex en 2D est tout à fait respectée, dans sa direction artistique, dans sa composition musicale, dans sa philosophie de jeu, dans sa narration, dans son écriture... Si vous êtes fan de Deus Ex et que je vous êtes curieux de ce que ça pourrait donner réapproprié et adapté en 2D, je ne vois pas de raison de s’en priver, mais en dehors de ce cas de figure j’admets qu’il n’est pas à recommander autant qu’un véritable Deus Ex, bien sûr.

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Demon's Crest est un jeu de plate-forme qui a la classe, qui est beau, qui est varié, qui est agréable à jouer et en dehors de sa world map minuscule et de son boss final à la difficulté proprement hallucinante c'est un très bon jeu qui a bien vieilli et que je vous recommande que vous soyez familier avec la série ou non.

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Si je passe outre ses graphismes « seulement » corrects, ses phases de jeu de qualité inégales, son système de confiance perfectible dans la pratique... je vois par delà du TPS moyenne gamme qu'il semble être régulièrement pour voir des bonnes intentions un peu partout et dont la plupart me parlent, malheureusement pour Binary Domain, les bonnes intentions ne font pas le succès, critique comme commercial, bien que ce soit logique.

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Entre ses nombreuses références narratives et esthétiques au film d’horreur Phénomena dont il s’inspire beaucoup, Clock Tower s’avère être un bon mélange des genres Point & Click et Survival-Horror grâce à une ambiance anxiogène réussie dans ce manoir post Alone in the Dark mais pré Resident Evil, une OST bien flippante et bien exploitée, des mises en danger surprenantes par un Némésis-like particulièrement tenace et fourbe, une dizaine de fins possibles et une dimension aléatoire pour le potentiel de rejouabilité... Un titre assez original dans la ludothèque de la Super Nintendo pour laquelle il fut une exclusivité temporaire des plus curieuses et intéressantes.

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Si la difficulté va grandissante dans ce shoot them up vertical des plus classiques à première vue, elle suit une courbe très cohérente qui me va bien et retranscrit son ambiance militaire assez efficacement, ce qui en fait déjà un bon jeu de son genre et de son époque mais les bases sont posées pour aller un peu plus loin. 4 appareils sont jouables et ils comprennent une petite histoire certes clichée et basique mais qui leur est propre, quelques niveaux exclusifs et surtout des tirs basiques et secondaires spécifiques pour un bon potentiel de rejouabilité essentiel à un titre à la durée de vie aussi courte. Je recommande également le deuxième épisode pour les mêmes raisons.

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La durée de vie n'est pas bien longue, le maniement est assez rigide, certaines énigmes sont carrément impossibles à résoudre sans soluce... mais l'ambiance angoissante est délectable, les touches d'humour noir font inmanquablement sourire, la thématique de l'IA et du sens des règles est intéressante et bien amenée et le twist final m'a bien marqué même si, bah maintenant je veux la suite !

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Peridium est un petit Point n’ Click gratuit de 15 à 20 minutes à l’ambiance anxiogène qui m’a beaucoup fait penser à The Thing, l’un de mes films préférés, et avec un petit twist final très bien foutu et mis en scène avec les moyens du bord. Pas d’énigmes tordues, pas de passage ennuyeux, juste une expérience narrative forte qui fait oublier la réalisation simpliste et la durée de vie ridicule, vivez cette expérience, ça vaut largement le quart d’heure qu’elle demande.

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Ce mélange de jeu narratif textuel, de résolution d’énigmes et de walking simulator avec un scénario à la manière d’un thriller horrifique m’aura bien frustré à différents moments tant il peut y être difficile pour pas grand chose de progresser. Néanmoins, sur un plan narratif, technique et esthétique ça a été une expérience intense et intelligente à mon sens. Brisant habilement le quatrième mur, multipliant les twists, amenant à l’interprétation permanente des événements, choquant par sa violence aussi bien montrée que suggérée... difficile de ne pas reconnaître un certain talent pour réaliser tout ça en seulement 2 heures de jeu (en-dehors des temps perdus).

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Un petit Point & Click horrifique en 2D dans lequel un homme rongé par la culpabilité de faire carrière au détriment d’autrui fait face à ses cauchemars les plus sordides. Le petit coup de génie c’est l’aspect psychologique de la chose qui fait que toute horreur, aussi dérangée soit-elle, fait sens au niveau du scénario intelligent et mature alors que les situations de jeu et les thématiques se renouvellent un minimum, que l’humour noir fait mouche et que l’ambiance sonore fait très bien son effet. Quel dommage que ce soit aussi court (2 petites heures) mais ça reste un petit jeu fait par une seule personne et il a clairement réussi son coup.

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Ce jeu de rythme arrive à renouveler ses mécaniques d’un niveau à un autre en créant quelques surprises plutôt bienvenues mais surtout à procurer des sensations de jeu réellement grisantes, même sans la VR, avec une direction artistique et une bande sonore très bien étudiées et combinées. Il est dommage à mon sens que ce grand potentiel soit limité par des pics de difficulté mal dosée, un certain recyclage dans le design des boss et dans certaines séquences de jeu répétées à l’identique plusieurs fois dans un même sous-niveau, mais c’est une expérience assez mémorable tout de même.

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Le Run & Gun de Konami au Far West est des plus sympathiques en dépit d’un maniement relativement simpliste mais efficace. Sa courbe de difficulté est bien élaborée sans atteindre de pics particulièrement épouvantables, pour un jeu originellement sur arcade. L’humour et les nombreuses références aux grands classiques du Western font plutôt mouche. La mise en scène peut être assez impressionnante à l’occasion, notamment le passage du train qui fait vraiment penser rétrospectivement au fameux train d’Uncharted 2. Si vous aimez Metal Slug, vous aimerez Sunset Riders.

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Un Twin Stick Shooter à la prise en main immédiate, au maniement assez technique et diversifié, à la durée de vie très correcte en combinaison d'un bon potentiel de rejouabilité, au style pixel-art efficace... pour un jeu gratuit c'est vraiment bien foutu et complet, il y a que la musique que je ne trouve pas terrible mais sinon je trouve la proposition globale très satisfante, les bases sont posées pour Relic Hunters Legend.

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Un petit jeu d’exploration à petit prix qui est une aventure détendue par excellence, l’univers est tout mignon tout plein, la frustration est parfaitement absente, le sentiment d’exploration est assez bien véhiculé, la contemplation peut également être au rendez-vous, la direction artistique en pixel-art est bien séduisante… C’est tout simplement une courte mais très agréable ballade qui n’a simplement aucun autre défaut que d’être un peu court pour un jeu payant si on est très près de ses sous, ça serait dommage de louper le jeu pour ça.

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Dégommer des motards à coup de chaînes et de bâtons en pilotant notre super moto entre deux allers retours aux commodités pour save, à l'époque ça me faisait vraiment marrer par contre aujourd'hui je reconnais que ça a pris un bon coup de vieux bien méchant mais je vous recommande de l'essayer à l'occasion ça peut être rigolo.

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10 minutes pour le trouver, le télécharger et l'installer, voilà le prix pour un jeu agréable à regarder, à jouer et à écouter. Pour un jeu gratuit franchement ça vaut largement le coup. Même moi qui ne suis pas un adepte des shoot them up j'ai adoré. Par contre soyez avertis, seulement 15 minutes à 20 minutes seront nécessaires pour le finir mais c'est avec plaisir qu'on s'y replonge.